Quand Christophe Galati a commencé le développement de Save Me Mr.Tako. Il y a quatre ans, la Gameboy fêtait ses 20 ans. 4 ans plus tard Christophe Galati a pu sortir son jeu qui est son premier vrai projet en tant que développeur indépendant. Que retenons de ce Tako, un simple hommage à la Gameboy ? 

Nostalgie/20

Quand on commence save Me Mr. Tako on ressent cette envie de rendre hommage à la gameboy. Un hommage réussis quand on regarde la direction Artistique du jeu. C’est très joli, très agréable à regarder. On plonge tout de suite dans l’univers en repensant à Kirby Dream Land ou Zelda Link’s Awakening. Deux jeux marquant de cette génération. Pour aller même plus loin dans l’hommage, la résolution est proche d’un format Gameboy.  On a la possibilité de changer de filtre pour les couleurs. Au total il y a 16 filtres. Certains sont réussis et font monter la nostalgie, je pense notamment au filtre principal qui est la couleur verte qui va plutôt bien avec les niveaux ou celui en noir et blanc qui donne un effet très Gameboy. Au total, on retrouve une bonne dizaine de filtres mais pas mal sont ratés et piquent les yeux. 

Nostalgie présente par la musique de Jean-Marc Archier, rendant un très bel hommage aux OST des jeux Gameboy. J’aime beaucoup le thème principal qui nous donne la bonne humeur même si elle trop présente dans les différents niveaux.

On l’a compris sa grosse qualité c’est le fait qu’on est nostalgique sur ce titre mais c’est aussi son plus gros défaut, en dehors de son côté nostalgie le titre ne propose rien de bien nouveau. Le level design manque d’inspiration et les niveaux se ressemblent énormément. C’est-à-dire un début niveau assez classique, on tombe sur un ennemie, on tire de l’encre, on s’en sert pour que ce soit une plateforme et on arrive à la fin du niveau. Sachant qu’il y a beaucoup de niveaux on est assez vite lassé. En plus de Level Design il y a cette incompréhension au niveau de la difficulté. Au début c’est un jeu très facile, assez vite ennuyant puis arrivé à un certain moment du jeu il devient très difficile avec des niveaux très long et parfois rageant avec la des soucis de Game Design cette mécanique du saut ou parfois Tako saute trop haute, parfois pas assez et il m’est arrivé souvent d’avoir plus de vie car mon saut est mal maîtrisé. 

C’était mieux avant ?

Par rapport au Level Design, par rapport à l’histoire il y a beaucoup trop de niveaux. C’est au total  50 niveaux qui nous attendent répartis en 5 mondes. Ces mondes seront composé des niveaux principaux, des niveaux bonus et enfin les villages, ou on aura les cinématiques et on pourra acheter des items. Pour la durée de vie cela dépend de pas mal d’éléments. Un gros fan de jeux plateforme rétro pourra le boucler en 10-15h et les autres on va dire entre 20-25h . 

L’histoire s’ouvre sur un conflit entre les humains et les poulpes. Cela est sympa sur le début de l’histoire, mais on se rend compte rapidement que l’intrigue ne tiens pas du tout la route sur les 50 niveaux, il y a énormément de longueur et c’est pas forcément bien écris. Les personnages sont pas du tout intéressant, surtout Tako qui a le charisme d’un poulpe. On perd le fil de l’histoire avec les différents villages et personnages. j’avais cette impression de voir tout le temps les mêmes personnage et pendant le je me demandais « lui c’est qui? » « On est ou »‘. Pour qu’on soit encore plus perdu il y a les dialogues ou on ne peut pas savoir qui parle, ce qui créer beaucoup de confusion. 

Il y a pas mal d’éléments frustrant dans l’expérience de jeu comme le fait de finir un niveau, parfois pour débloquer le prochain, il faut aller dans les villages sauf qu’on nous donne aucune indication pour la direction. On va devoir parler aux différents PNJ qui d’ailleurs n’ont pas les dialogues les plus intéressantes donc on perd pas mal de temps. Une fois qu’on sait le village où on doit aller il faut savoir dans quelle monde il se place, car oui comme un jeu Gameboy on a pas d’indications et l’hommage va trop loin, on retrouve bien sûr les bons côtés mais aussi les mauvais côté et quand on le compare à des jeux de plateforme plus récent.   L’autre problème c’est quand on active un mécanisme pour ouvrir une porte, on nous montre ce qu’on a activé mais le jeu ne freeze pas et on peut mourir à n’importe ce qui nous donne ce sentiment de frustration. 

Kirby le poulpe

Tako c’est un peu le héros anti-violence qui est pour la paix. De ce fait, son arme principale ne tue pas ses ennemies. Il utilise une encre qui immobilise ses adversaires. Résultat, les ennemies deviennent des plateformes. C’est un système intéressant mais encore à cause du level design beaucoup trop répétitif cela devient vite lassant

Il y a aussi une jauge qui diminue quand on envoie de l’encre. Soit au cours des niveaux on peut ramasser de l’encre soit quand elle est à zéro, il faut attendre qu’elle remonte un peu. La gestion de l’encre est primordiale.

En jouant à Tako, on a l’impression de retrouver les anciens Kirby et il y a une ressemblance avec le système de chapeau. Kirby pouvait avoir le pouvoir de ses ennemies en les avalant, pour Tako il ne s’agit pas d’avaler mais de prendre des chapeaux. Il y en a une bonne dizaine et ça apporte un plus au gameplay. J’ai par contre, un gros soucis avec le système de chapeau, peut en avoir que deux et si on veut changer de chapeau, l’actif s’efface. Un système un peu plus récent ou le switch de chapeau est possible aurait était plus sympa. 

 

Tako est un jeu de plateforme très sympa à jouer et nous permet de remémorer nos bons souvenirs sur la Gameboy. Cependant, on est trop dans l’hommage et Tako cède dans pas mal de domaine ce qui l’empêche d’être un bon jeu. Ah moins d’être un gros fan de jeux plateforme rétro, il vaut mieux se lancer sur des jeux plateformes avec un level design plus inspiré et un game design plus agréable. 

 

Les +  : 

–  Un sentiment de nostalgie très fort 

– Les chapeaux tous différents

– L’hommage de la Gameboy réussis 

Les –   : 

  – Un level Design répétitif et pas inspiré 

  – Une intrigue qui tiens pas la route 

  – Une difficulté très mal répartis