En introduction, j'aimerai saluer les équipes techniques en charge du bon fonctionnement du Portail Dimensionnel permettant l'accès au LegoWorld. Toujours à l'écoute, serviable et aimable au possible. Par contre d'un point de vue administratif elles sont extrêmement pointilleuse. Il n'est pas rare de devoir attendre plusieurs heures avant d'avoir son autorisation d'emprunter le passage technico-magique (Un passeport et une carte d'identité sont nécessaire. Un visa obligatoire pour les séjours de plus de 15 jours, ce qui ne fut jamais mon cas). Ajoutez à cela facile 2-3 heures dans une file d'attente toujours bondée (et parfois bruyante...vive les enfants!).Une Nuit à Gotham City
Mon premier voyage eu lieu en 2012, dans la cité du Caped Cruisader. Arrivé par avion depuis le naviport, je rejoignais via une navette ferroviaire subaquatique le centre-ville. La station de métro centrale servant de point de liaison entre la ligne directe de l'aéroport et le réseau souterrain du rail. Une autre solution pour rejoindre Gotham reste le bateau, le transport maritime restant de loin la plus grande ressource financière de l'agglomération. Le port Gothamien ne s'arrête jamais et grouille en permanence d'ouvriers, de voyageurs et de containers qui vont et viennent. Mais faire le trajet par la mer aurait pris bien trop de temps, surtout que le navire faisait escale dans d'autres lieux avant de rejoindre ma destination (Dont Métropolis). Ma première réaction à la sortie du métro fut la sidération face à l'architecture de la ville. Partout des géants de métal qui semble s'être figés tels les malheureux dans les cendres du Vésuve à Pompéi. La sortie même de la dite station est en fait un de ces Titans soulevant une plaque, et qui lui donne l'allure d'un gardien des Enfers hurlant à la cantonade sa colère.
Et cette colère semble se noyer dans l'atmosphère ambiante...Gotham City n'usurpe pas sa réputation de ville la plus insécuritaire de son pays! Partout des voyous, partout des cris provenant de ruelles toutes plus sombres les unes que les autres, partout les reflets bleus et rouges des sirènes de police...J'avoue ne pas avoir trainé les pieds pour rejoindre mon modeste hôtel, qui se révéla bien plus loin que ne me l'avait laissé croire le plan de la ville (l'échelle 'à l'américaine' me prends toujours en défaut!). Hôtel modeste mais tout de même d'une chaîne internationale respectable pour ne pas tomber sur un taudis choisi à l'aveugle comme je pus le faire dans mes jeunes années de baroudeur (il faudra un jour que je vous parle de ce motel incroyable de Montréal...où les portes était montées à l'envers!!). Après m'être posé et reposé il était plus que temps de rejoindre mon rendez-vous, celui qui serait mon guide lors de cette nuit mouvementée. Il s'agissait d'un reporter de Métropolis qui avait gentiment accepté de m'épauler dans ma quête, à savoir bien sûr traquer, apercevoir et pourquoi pas rencontrer le Chevalier Noir. Et c'est ainsi qu'en cette nuit de fin Juin 2012 je rencontrai Clark Kent devant l'entrée du zoo de Gotham.
La corruption des élus, leurs liens étroit avec l'ancienne pègre italienne - aujourd'hui quasiment disparue suite à l'apparition des 'supers-vilains' - ont finis d'achever la confiance des habitants dans leur représentants. Les politiciens n'existent plus à Gotham, remplacés par des figures "plus concrètes, aux actions plus visibles par le commun des mortels" que sont les grands chefs d'entreprises, les businessman...à ce petit jeu là, pas mal d'entrepreneurs on saisit la balle au bond pour se forger une image positive et accroître leur popularité - et leur marques! Les communicants sont bien les seuls dans le coin à ne pas manquer de boulot!Lors de notre rencontre, une alerte à la bombe se déclencha dans le zoo, provoquant la panique. Il faut bien avouer que je n'ai pas pris la pleine mesure de la menace, ce que me fera remarquer le reporter. Qui lui aussi garda son calme, m'assurant qu'il n'y avait aucun danger, aucun engin explosif se trouvant à proximité. J'ignore comment il le sut mais effectivement après quelques minutes d'incertitude la sécurité nous informa qu'il s'agissait d'une fausse alerte, comme il y en a (très) souvent à Gotham City. Mais la ville étant sans cesse sous la menace d'un cinglé ou d'un autre, ils ne peuvent se permettre de prendre le moindre risque avec ces choses-là.
J'en profite pour préciser que toutes les photos prises à Gotham sont du collègue photographe de Clark, James Olsen, que je remercie encore de me permettre d'utiliser ses clichés sur mon blog.
Alors que nous nous rendons d'un pas tranquille vers le lieu de la première rencontre de la soirée, je fais souligner à mon guide l'incroyable architecture de la ville et surtout ses géants imposants. Comme ici lorsque nous traversons l'un des nombreux ponts surplombant un fleuve noir comme de l'encre. Il m'informe alors que la localité en compte plus d'une cinquantaine (!) et que selon les croyances locales, ceux-ci prendront vie pour protéger Gotham lorsque celle-ci sera véritablement en danger. Vu tout ce qu'elle a pu traverser ses dernières années, je me demande bien qu'elle genre de menace il lui faudrait pour réveiller ses 'gardiens'?

La Tour Wayne domine toute la cité. Avec son Nom écrit en bleu néon visible depuis n'importe quel coin de la ville, on se doute bien que le bonhomme derrière ce logo ne se prends pas pour de la...Hum bon vous m'avez compris quoi! Le building ultra moderne tranche radicalement avec le quartier aux bâtiments plus anciens et plus bariolés. Notez la pluie qui ne cessera de tomber tout au cours de la nuit, avec quelques rares moment d'accalmie et finira même en orage violent à la fin de la soirée. Et oui j'ai une dégaine pas possible, mais c'était le maximum que je pouvais faire pour me constituer un costume de 'super-héros'...
Monsieur Cobblepot, sous ces airs un peu farfelus semble être un homme d'affaire et un visionnaire certes un peu optimiste mais parfaitement censé. Le marché international semble être son rayon et il possède apparemment une certaine expérience dans le domaine. Nous laissons là notre charmant 'futur maire' pour continuer sur notre belle lancée.
En fait il y a une troisième population, invisible. Les nantis. Ceux qui n'ont pas besoin de fouler du pied les trottoirs crasseux en bas de leur Tour d'Ivoire. Enfin quand je dis invisible je fais une grave erreur car ils sont en fait parfaitement visible, mais uniquement par l'intermédiaire des écrans de TV ou autres téléphones portables (NdR: en 2012, la téléphonie mobile n'en était pas encore tout à fait à ce qu'elle en est rendu aujourd'hui...). Présentateur vedette, journaliste sexy, grand patron, héros de série populaire...tout ces gens qui ont la parole et donne des leçons mais que personne ne croise jamais 'en vrai'. Qui de mieux pour illustrer cela que Bruce Wayne, l'enfant chéri de Gotham. Histoire tragique - orphelin très jeune, parents assassinés par un braqueur dans une ruelle - belle gueule, riche héritier...le célibataire le plus en vue de Gotham est omniprésent sur les murs de la ville, en plus de sa tour de Babylone. Mais quand il s'agit de savoir qui l'a réellement rencontré en chair et en os, il n'y a personne pour vous répondre 'Moi je lui ai serré la main' ou 'J'ai fait un selfie avec lui'...On lui prête une vie de débauche et de nombreuses conquêtes. Il s'endormirait souvent lors des conseils d'administrations pourtant cruciaux pour bien des employés et mènerait une vie nocturne des plus agitée. En clair on ne peut pas dire que ce soit quelqu'un de proche du peuple. Et pourtant il jouit d'une bonne image et d'un taux de confiance de la part des habitants de Gotham assez hallucinante pour un tel personnage.
"Bruce est un homme qui peut sembler frivole et peu concerné, mais je peux vous assurer que ce n'est qu'une façade. Il se soucie vraiment du sort de ses concitoyens."
Étonné par cet aparté de Clark, je l'interroge: l'a t-il déjà rencontré?
"C'est mon autre meilleur ami...". Je suis abasourdi! Pour un simple reporter du Daily Planet, monsieur à de sacrée relations!

Dressé sur une île à part et aperçu lors de notre petite escapade, l'observatoire de Gotham. Mondialement connu pour avoir le premier localisé ce qui reste de Krypton, la planète natale de Superman. Et toujours cette architecture dingo avez des géants. La Longue-vue n'est en fait que décorative, le vrai télescope se trouve bien sur sous la coupole (d'ailleurs comment font t-il pour observer l'espace dont la vue est bouchée par le monstre de métal?). Bien que la ville soit entièrement accessible de manière assez simple, il y a des endroits - comme l’observatoire - qui requiert une certaine expertise pour les atteindre. Un trajet en bateau vous amènera dans ce cas là à destination mais d'autre fois il vous faudra cogiter un chouïa pour parvenir à vos fins. N'hésitez pas vous servir de toutes vos capacités et de votre grande panoplie de personnalité pour découvrir tout Gotham City!
Adrian Hanks, responsable d'une équipe de nuit dans la zone recyclage, accepte de nous en dire plus sur sa société, autour d'un café fort bienvenu.
"Oui le boulot est difficile, mais on ne va pas se plaindre d'en avoir un quand on voit la situation en ville. Et puis en plus la paye est bonne est la direction est bien consciente de notre environnement de travail, même si du coté de la sécurité ça laisse un peu à désirer. Les plus grosses cuves sont à l'air libre...les plus grosses et les plus dangereuses! Par exemple celle où est tombé le Joker il y a des années maintenant...et bah elle n'a pas bougée. Elle est toujours là. Toujours verte, toujours à crachoter des bulles d'acide...bon évidemment les gars l'on surnommé 'La cuve à Jojo' pour rigoler. Mais au fond on est tous conscient du danger de cet endroit et des graves manquements au niveau de la sureté. Mais si cela peut vous rassurez il n'y a rien de radioactif par ici, c'est pas notre domaine. On tente d'améliorer les choses avec le patron, mais il n'a pas un budget illimité et pour faire tenir une structure comme la notre il faut dépenser quasiment autant qu'on gagne. Le milieu du recyclage coute très cher! Alors on pare au plus pressé d'année en année, et au final les éventuelles améliorations techniques et les mises au normes passent souvent à la trappe. Je vais vous confier un truc que je ne devrai pas dire mais si l'inspection du travail venait à fourrer son nez chez Ace, on serait mal. Très mal!"
Petite curiosité qui m'a grandement amusé, cette toute petite île artificielle (en forme de devinez quoi...oui, un géant!) appelée le réservoir. Il s'agit en fait, m'apprendra Adrian, du système de pompage de l'eau qui sert à l'intérieur de l'exploitation. 14 000 litres quotidien sont ainsi aspirés dans ces tuyaux, servant principalement à être dilués à d'autres produits ou au nettoyage des cuves. Il me précisera rapidement devant ma mine effarée que l'eau polluée n'est pas rejeté à la mer. "Elle part dans notre circuit de recyclage avec le reste. Dépolluer l'eau à 100% n'est pas le plus compliqué mais c'est notre tâche la plus importante. Celle ou on ne doit pas commettre d'erreur." Tu m'étonnes...
Nous quittons Adrian et la zone industrielle pour rejoindre le véhicule de Clark et James - pardon, 'Jimmy' - afin de rejoindre notre prochaine étape. La nuit est désormais bien entamée. Nous traversons alors le parc de Gotham quand un sbire de L'homme-mystère nous barre la route. Nous sommes d'abord tout les trois un peu paniqué, nous ne sommes clairement pas de la trempe des héros! Mais le voyou à une drôle de proposition, si nous résolvons son énigme il nous laissera filer sans histoire! En voilà une drôle de méthode de vol à main armée! Il nous interroge en ces termes: "Je reste dans mon lit mais je ne dors pas. J'ai des lacets mais pas de chaussure. Je coule mais je ne me noie pas" et nous octroie une dizaine de secondes pour répondre à sa devinette. Je n'ai même pas le temps de me refaire le film de sa tirade que Clark nous sort la bonne réponse. Impressionnant. Le braqueur, apparemment peu habitué à ce genre de situation, est bien contraint de respecter sa part du deal...et nous laisse donc poursuivre notre balade...Nous pressons le pas sans un mot, nous retournant à peine pour voir si l'agresseur nous suit. Mais non. C'est alors que Clark nous demande quelques instants pour une 'pause pipi'. J'estime que ce n'est pas trop le moment mais 'quand il faut y aller, faut y aller'. Il disparaît donc derrière un bosquet faire ses petites affaires. Il n'y a pas un bruit alentour...Jimmy et moi scrutons l'obscurité, inquiet, quand un cri retentit dans la pénombre, du coté d'où l'on vient...on décampe vite fait en appelant Clark à tue-tête. Ce dernier sort de son buisson, remontant sa braguette d'un geste vif, tout aussi stressé que nous. Nous trottons le plus loin possible. En quelques interminables secondes nous voilà aux abords du parc, soulagés. Reprenant nos esprits, il me semble que le hurlement provenait de notre agresseur...La proie serait-elle devenue le gibier d'un plus gros prédateur?

Retrouvant les grandes avenues du centre-ville, le spectacle qui s'offre alors à nous nous ébaudit. Partout des malfrats qui traînent en bandes, donnant coups de pieds aux poubelles et coups de poings aux voitures. Certains ont des bâtons de dynamite, d'autres des armes à feu, et d'autre encore des...gâteaux. Allez savoir pourquoi. Notre chance étant que trop occupé à régler leur compte entre eux, ils nous ignorent totalement. Tous sauf un mime qui après s'être acharné sur une pauvre borne incendie nous remarque et commence à hurler...enfin à mimer le fait de hurler. Il tente de faire signe à ses camarades, tandis que Clark tente lui d'instaurer un dialogue. Mais le caractère de toute évidence belliqueuse du susdit individu nous pousse à tout simplement décamper. Je savais la nuit gothamienne agitée mais je ne me l'imaginai pas à ce point là. Il n'y a pas de photo pour illustrer ce qu'il advint ensuite, mais le mime grognon parvint à rameuter ses 'collègues' qui rapidement furent à nos trousses. Sur le point de nous tomber dessus, un claquement de fouet se fit entendre, mettant toute l'assistance au diapason.
Catwoman en personne venant à notre rescousse! Elle intime l'ordre aux malandrins de ficher le camp sous la menace de ses lanières menaçantes. Ils ne se firent pas prier et détalèrent comme des lapins. Un peu stupidement je lui demande si c'est possible d'avoir un entretien, ou tout au moins un déclaration. Jimmy parvint à prendre une photo à la va-vite avant que la femme tout habillée de cuir ne prenne la tangente. Et ne me lance, avec un sourire provocateur: "Miaouuu ?!"
"Sel...Catwoman est la preuve vivante qu'on ne vit pas dans un monde en Noir & Blanc. À de rares exceptions, les vilains ne sont pas le mal absolu et les héros des chevaliers de la vertu. Comme pour tout c'est une question de nuance, d'ambivalence. L'un des ennemis récurent de Superman, Toyman, est également un père de famille qui régale ses enfants avec ses jouets incroyables pour combler son absence. La vraie vie des gens - et des 'Super-Gens' n'est pas binaire. Je tiens à souligner ce point. Il ne faut pas idéaliser ou stigmatiser qui que ce soit"
"Vous voyez là par exemple, vous vous dites 'Le grand Flash' à surement quelque chose d'incroyablement important à faire pour ainsi intervenir à Gotham, loin de son chez lui Central City. Et bien en fait je vous livre un scoop: pas du tout! Il vient juste chercher sa commande chez la Pizzeria de Ray, sur la 7ème Avenue. Comme je vous disais, n'idéalisez pas."
Nous voilà arrivé au Funland, le parc d'attraction ambiance morbide - à l'image de sa ville finalement - qui connu ses heures de gloire il y a trente ans maintenant et tente de survivre comme il peut actuellement. En vérité les affaires repartent dans le bon sens depuis quelques années, depuis que le patron à compris qu'il y avait sans doute un filon à exploiter avec cette histoire de 'Super-machin-truc'. Il modifia donc en profondeur le thème de son parc pour l'adapter à la sauce 'Batmania'. Les décors, les attractions, les lots...tout tourne désormais autour de l'homme Chauve-souris et ses célèbres ennemis. D'une ambiance bon enfant et colorée on est passé à un endroit sombre, limite crépusculaire. Mais le lieu à conservé son nom, relique de son lustre d'antan. Ce qui donne un décalage assez déstabilisant au lieu.
Clark m'explique par exemple que les visages des géants du parc était autrefois souriant et joyeux mais que ceux-ci ont été refait il y a une petite dizaines d'années pour mieux correspondre à 'l'ambiance générale'. Il trouve cela désastreux et extrêmement glauque. Faire d'un lieu de joie une place des horreurs le laisse perplexe...La jeunesse de Gotham a pourtant pris possession des lieux et le 'nouveau Funland' est devenu 'The Place to Be' des rendez-vous adolescents. Un rapide tour d'horizon pour constater l'incroyable vitalité qui ressurgit entre tout ces manèges. Notez que Clark et moi nous nous sommes découvert un point commun: nous détestons tout les deux les manèges à sensations fortes, préférant de loin les mini-jeux d'adresses et autres pêches aux canards...
Comme vous pouvez le constater sur ces clichés, on est plus proche du Zombillénium que du Disneyland. Cette atmosphère lugubre donne l'impression que le parc s'est figé dans le temps le soir d'Halloween. En fait chaque attraction reprends de près ou de loin les codes couleurs et les thématiques de méta-humains célèbres de Gotham, et donc sont majoritairement obscurs et flippants. Et le plus incroyable c'est que cela fait repartir la machine, comme nous le confirme Kevin West, fils du gérant: "On a vraiment connu une décennie de vache maigre avec ce parc mon père et moi. Il pouvait se passer des semaines entières sans qu'aucun client ne franchisse l'entrée...On a perdu quasiment tout nos employés, collecter des dettes insondables...Puis on a décidé un beau matin de risquer le tout pour le tout et de remanier entièrement Funland. Bien nous en as pris. Nous ne sommes pas revenu dans le vert mais d'année en année les comptes s'équilibrent et même sans avoir le nez dans les chiffres on constate bien à la fréquentation que le parc reprends vie petit à petit. Ce n'est pas gagné et il y a encore beaucoup d'effort à faire mais je suis optimiste pour l'avenir. Et c'est déjà beaucoup! Cette année nous en sommes à notre troisième embauche à temps plein. Un technicien pour la maintenance des manèges. La plupart des gens qui bossent ici sont en temps partiel, des comédiens sans-le-sou pour la plupart, qui acceptent de jouer les loups-garous et les momies pour remplir le frigo. Mais personne n'est venu se plaindre et on me laisse entendre que tout se passe plutôt bien et que l'esprit 'Goth & Vamp' amuse beaucoup. Je suis assez fier d'avoir pu sauver Funland, et mon père (Robert, NdR) est actuellement en déplacement à Star City en tant que consultant pour un éventuel projet de parc similaire au notre, avec bien sur Green Arrow en vedette. Ce qui en fait amènera un produit final assez différent en terme d'ambiance quand j'y pense.."
Monsieur West m'autorise à passer derrière le comptoir d'un des stands (le rêve!) pour voir de plus près en quoi consiste les lots de ce 'nouveau parc'. Et impossible de nier le fond de commerce de Kevin et Robert. Entre les poupées Harley Quinn, les nounours Double-face, les figurines Mister Freeze, les peluches Lover Kroc ("on adapte!") et les stars Batou et JokerTeddy en devanture de chaque étals, on comprends très vite sur quoi surfe Funland pour retrouver la voie du succès. Clark est très amusé par tout ceci et gagne avec une facilité déconcertante une peluche Batman dans une épreuve de rapidité. "Je sais exactement à qui l'offrir!" dit-il dans une expression mutine. Jimmy me dévoile que le reporter à toute une collection chez lui de goodies 'Superman', allant de la figurine à la peluche en passant par ...des caleçons. "Ils sont très bien ces caleçons, très confortable!" se défends alors Clark, non sans une certaine auto-dérision.
Le temps est venu de remercier Kevin West et quitter Funland qui reprends du poil de la bête pour nous rendre au dernier lieu prévu pour cette longue nuit. Un lieu dont le nom est connu dans le monde entier, et fait trembler tout les enfants pas sages de Gotham...
Devant la célèbre entrée de l'Asile d'Arkham, Clark Kent tient à me mettre en garde. "Certains de ceux enfermés là-dedans sont de vrais malades mentaux, au sens strict du terme. Ils ne voient pas les mêmes choses que nous. N'ont pas les mêmes notions de ce qui est bien et mal, bon ou mauvais. Certains sont cannibales. D'autres assassinent par pur plaisir. Les plus dangereux sont ceux qui savent entrer dans votre tête. Ayez des propos clair et concis, qui ne laisse pas la moindre place à l'interprétation. Répondez fermement si ils vous posent des questions, soyez sur de vous. Ne leur apprenez rien de personnel sur vous, ne dites votre prénom que si il s'y intéressent et rien de plus. N'hésitez pas, n'hésitez jamais devant eux. Et dernier petit conseil, restez le plus possible au milieu des couloirs, ne longez pas les murs et les cellules!" Le journaliste du Daily Planet en connaît visiblement un rayon sur les habitudes des résidents de l'institut psychiatrique. Il ajoute alors que nous franchissons le seuil: "Et ne rêvez pas, vous n'aurez pas accès au Joker."

Cette visite à Arkham achève cette nuit à Gotham City. Je prends mes dernières notes à l'arrière de la camionnette qui nous ramène en centre-ville en remerciant mes guides pour leur précieuse contribution quand Clark tient à faire un petit détour vite fait chez un ami qui vit dans le coin...Vu l'endroit où l'on est, la seule propriété dont il peut parler c'est le grand manoir austère que l'on aperçoit a travers les bosquets.
Richard 'Dick' Grayson vit chez Bruce Wayne depuis la mort tragique de ses parents lors d'une représentation de leur numéros de voltige lors du passage en ville du cirque auquel ils appartenaient. Les 'Flyings Grayson' connurent une fin sous les yeux horrifiés de leur fils, événement tristement similaire aux meurtres de Martha et Thomas Wayne dans une ruelle en présence du jeune Bruce. C'est sans doute la raison qui le poussa à adopter le garçonnet, voyant en lui un reflet de sa propre expérience. Des rumeurs assez fâcheuses coururent sur ce qui se passait entre les deux orphelins derrière les murs épais de cette massive maison alors que Richard était encore mineur. Une association tenta même une action en justice pour ôter la garde du pupille Grayson du 'Grand Bruce Wayne'. L'action fut mit en déroute et Bruce eu un discours mémorable à la barre sur ses accusations abjectes à son encontre. Quelques temps plus tard la dite association fut dissoute et tout ses membres quittèrent Gotham City...
Le parcours de l'héritier des Wayne est des plus emmêlés. Orphelin très tôt, mis sous tutelle jusqu'à sa majorité, parti faire ses études à l'étranger, revenu pour prendre les rennes de Wayne Enterprise qu'il confia aussitôt au conseil d'administration pour disparaître durant 7 ans sans laisser la moindre trace. Réapparaissant un beau jour pour prendre la place du sauveur magnifique qui relèvera Gotham de sa torpeur. Seulement la tâche s'avère plus complexe que prévu. Son programme de rénovation des quartiers défavorisés se heurte à des difficultés administratives et à la concurrence d'autres mécènes souhaitant tirer à eux aussi la couverture du chevalier blanc. Une bataille d'égo se déroule à l'insu des habitants, situé dans les hautes sphères, les riches et puissants visant chacun le contrôle total de la cité dans une sorte de partie de Monopoly à taille réelle. On en revient à la main-mise des entrepreneurs sur les affaires politiques et urbaines. Aucun de ses grands patrons ou riches héritiers ne se présente d'ailleurs pour un quelconque mandat politique (Maire, au hasard...). Agir dans l'ombre leur correspond mieux...
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Une Journée à New-York City
Durant le trajet d'une bonne vingtaine de minutes, je demande à 'Tante' May si la vie n'est pas trop dure financièrement. La maison où ils vivent coute visiblement et leur revenus sont assez modestes.

Visible depuis le parc central, le Baxter Building, qui abrite les 4 fantastiques. Plus vieille équipe de Super-héros de New-York avec une 'petite' particularité: ses membres sont parfaitement connu du public. Reed Richards, son épouse Susan, le frère de cette dernière Johnny Storm et l'ami de la famille Ben Grimm. Certains autres héros ont dévoilé leur véritable identité - dont bien sur Tony Stark - mais une équipe entière il n'y a qu'eux. Même si dans les faits ils n'ont rien dévoilé du tout vu que cela c'est fait à l'envers: ils n'ont jamais adopté d'identité secrète, ils ont bien des surnoms héroïques (L'homme-fantastique, La femme-invisible, la Torche humaine et La Chose) mais donné par les médias qui ont parlé d'eux. Ils sont en fait les plus peoples des super-héros, ceux qui font les couv' des magazines à scandale (Reed Richards aurait eu une centaine de maitresses à les croire) et cette image ne semble pas les déranger outre mesure. Il faut dire que leurs préoccupations sont ailleurs...Les FF on fort à faire entre les tentatives d'invasions de monde parallèles, les monstres enfouis sous terre voulant ressurgir à la surface et leur vieil ennemi récurent Victor Von Doom qui ne rêve que de les voir disparaître. Au vu de leur situation, les Fantastic Four sont ceux qui entretiennent les liens les plus étroits avec le gouvernement, travaillant même conjointement à l’occasion. Cela apporte une crédibilité accrue à la superfamille et de leur cotés les politiques gagnent en popularité et mettent en avant des 'héros américains' comme ils souhaitent en voir plus. Fidèles, visage au grand jour, sauveurs de la nation à maintes reprises...collaboratifs et propageant une image positive autour de leurs actions. Autant de qualités qui sont loin d'être le cas de tous les super-héros ou 'Super-agences'.
On discute de tout et de rien au cours du repas avec personnellement une sensation de déjà-vu bizarre envers cette jolie rouquine. Son visage ne m'est pas inconnu mais en même temps je suis certain de ne jamais l'avoir croisé où que ce soit. Je profite d'un moment où les deux jeunes amoureux s'éloignent un peu pour faire part discrètement à Tante May de ma drôle de sensation "Oh oui rassurez vous, vous l'avez déjà vu un peu partout...elle est affichée dans toute la ville! Elle est mannequin!" C'était donc çà!...Je fais partie de ces gens qui ne prêtent pas plus d'attention que çà aux affiches publicitaires, elles font parties du décor, ni plus ni moins. J'ai donc dû imprimer dans un coin de ma tête le visage de la jeune femme sans y faire attention. Je sais que certains réclament à corps et à cris la suppression de tout ces 'horribles' panneaux qui selon eux sont invasifs et défigurent l'urbanisme mais en ce qui me concerne je les remarque à peine ces affiches. De toutes façon ici à NY il y en a tellement partout que cela fini par créer un patchwork coloré indescriptible. Limite du Pop-Art.
J'aurai bien aimé posé quelques questions sur l'univers de la mode dans le LEGOMonde mais je n'ose pas aborder le sujet avec cette personne que je connais à peine (Bon OK en vérité c'est que je suis très intimidé). Elle nous quitte assez rapidement à la fin de la collation pour "un rendez-vous important" tandis que nous nous dirigeons doucement mais surement vers notre arrêt de bus.
Alors que nous attendons notre correspondance, on aperçoit Deadpool sur son scooter passer juste devant nous! Je suis éberlué! Il se ballade comme ça, en pleine rue, en pleine journée et personne ne s'en émeut plus que cela...pareil que pour les Sentinelles.
Je réalise un peu plus les significations des paroles de Peter sur le coté 'Over-bouché' question Super-Héros à New-York. Ils font tellement parti du décor qu'on ne les voient même plus. Un peu comme moi avec les panneaux publicitaires en somme. Le photographe me mets en garde "Il ne faut pas trop s'approcher de ce mec là, c'est un véritable barjo!" OK je le note. Même si son avis sur cet univers aurait pu être intéressant...
~ Portes Ouvertes de L'Institut Xavier ~
On en arrive au moment de la journée qui motiva cette visite. De 14H à 17H30, l'école dirigée par Charles Xavier ouvre ses portes aux visiteurs. L'événement étant assez rare, je ne pouvais le manquer! Beaucoup de monde devant les grilles avant même leur ouverture. On se frayent un chemin au moment de s'engager dans l'immense cour de la bâtisse imposante. Je suis impressionné par la taille des lieux. Une visite est organisée pour découvrir l'intérieur du manoir à laquelle participe May Parker. Peter et moi préférons vadrouiller à notre guise...
Quelle rencontre que celle-ci! Si on m'avais dit un jour que j'aurais l'occasion de saluer de visu le grand Charles Xavier, je ne l'aurai pas cru. L'homme est impressionnant dans son fauteuil à lévitation gravitationnelle. Un regard profond avec un soupçon de malice, entre deux âges, crâne dégarni qui sous le soleil brille comme une boule de bowling et surtout une bienveillance qui l'entoure comme une aura magique. On échange un petit peu et nous finissons par aborder la 'condition mutante', son école et ses élèves au fil des décennies.
Miss Hulk rends visite à ses amis, dont Colossus le russe

Angel et une élève anonyme. L'ange bleu est connu pour son coté séducteur
Angel, ou plutôt Warren Worrington troisième du nom, vient à notre rencontre. Baignée dans la torpeur du moment, je n'ai pas engagé la conversation avec l'un de ses 'mutants-patrons' qu'évoquait Charles Xavier. L'un des tout premiers élèves impressionne de par sa stature, sa peau bleutée et ses magnifiques ailes biomécaniques. C'est lui qui prendra le cliché qui ouvre cette partie sur LEGO Manhattan, le plan large de l'île avec l'héliporteur du SHIELD dans les cieux.
Avant de partir, passage obligé devant l'avion qui me faisait rêver quand j'étais gamin. Le Blackbird est un appareil qui transpire la classe. On n'aura pas l'autorisation de voir l'intérieur, un poil dommage mais bon ne faisons pas le timoré. Nous quittons le manoir par un petit chemin détourné à partir du hangar, afin de ne pas à avoir à retraverser dans l'autre sens une cour bondée. Non sans avoir salué au passage Warren qui nous accompagna dans cette dernière partie de cette mémorable visite. On longe la côte en silence, à petite allure avec en bruit de fond l'effervescence de la foule présente un peu plus haut dans 'la maison aux mutants'.
Retour dans le bruit et la fureur de la grande ville ou l'on croise cet étrange vieux monsieur qui profère des phrases toutes plus farfelues les unes que les autres. Les deux affiches derrières sont symptomatiques de la manière dont sont appréhendés les super-héros. D'un coté on loue leur services - littéralement - et de l'autre ont les accusent de tout les maux. Peter fait la moue devant la une de son journal. Je l'interroge sur les 'héros à louer', connaît-il le prix de leur prestations? "Pas du tout. Je trouve le concept du héros qu'on paye pour être un héros très...très...je vais dire ambivalent. Luke Cage et Iron Fist tirent profit de leur avantages pour gagner leur vies et je ne suis pas du tout en accord avec çà" C'est à moi de faire la moue...tout le monde n'est pas Tony Stark et il faut bien gagner sa vie. Ils utilisent leur compétences aux services des autres contre rémunération. Comme pourrait le faire des détectives privées. Ou n'importe quel autres professions en fait. "Oui mais être un héros n'est pas une profession. C'est un sacerdoce" me répond le reporter. Peut-être...sans doute. Dans ce cas là, devons fournir un salaire aux pompiers? Aux Médecins? Peter me lance un drôle de regard mais ne réponds rien...

Même lieu, même général, mais cette fois-ci avec sa fille Elizabeth dit 'Betty'. Cette dernière tient une place centrale dans cet univers 'super-héroïque'. En effet elle est la porte-parole officielle des Vengeurs. Ce qui fait qu'elle entre souvent en conflit avec son père - certains prétendent même qu'il s'agit là de la principale raison pour laquelle elle accepta le poste. Chargé de communication entre le groupe des Avengers et le grand public, c'est souvent elle qui essuie les plâtres quand les résultats sont mitigés, voir catastrophique. Elle ne vit pas du tout à New-York et elle n'est ici que parce que son père l'a appelé via le SHIELD. L'agence peut invoquer n'importe qui quand bon lui semble, à sa guise. Les bruits de couloirs prétendent même qu'il y aurait sur leur porte-avion volant une pièce ou ils détiendraient des 'Monstres mastodontes clonés', utilisés à des fins de propagande. Invérifiable évidemment...mais l'apparition d'un Hulk Rouge en divers point du pays aurait plutôt tendance à confirmer ces accusations...
Et c'est ainsi que se termine cette escapade dans le LEGO Manhattan. Nous passerons une bonne soirée autour d'un bon repas concocté par Tante May et dès le lendemain je m'en retournai chez moi. Encore une fois je tiens à remercier la gentillesse et l’accueil chaleureux des Parker qui de plus acceptèrent de m'accompagner tout au long de la journée. Je garde un bon souvenir de ce voyage très dense mais très instructif. Je n'aurais pas réellement rencontré de 'vengeurs' historique mais avoir pu fouler du pied le mythique manoir des X-men restera un moment mémorable et hors du temps.
Voici la carte de l'île chopée à l'office de tourisme. Cela peut paraître peu étendu mais gare à l'échelle. Il y a de quoi faire à 'Big Brick Apple'.
Et pour terminer, toujours disponible à l'office du tourisme, la liste officielle de tous les heros et vilain recensé à NYC (en 2013 donc car elle est remise à jour chaque année). Cela est impressionnant et on comprends qu'il s'agit d'un véritable business pour la ville. Certains visages me sont inconnus je le confesse. Les cases noires sont censé représenter les apparitions notées de 'super-personnes' mais non-identifiées officiellement. On note une grosse proportion de 'mastodonte', ceux-là même que les rumeurs prétendent enfermés dans un laboratoire de l'héliporteur. Si vous souhaitez tous les attrapez, bon courage, il vous faudra persévérance et patience!
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Un Weekend à Lego City
Dès les premiers instants passé dans le quartier des affaires, on comprends où l'on mets les pieds. Lego City est à la fois la capitale administrative et financière du Monde LEGO, et cela se ressent dans la population locale et l’environnement. On est loin des bas-fond de LEGOtham ou du cosmopolitisme de LEGO Manhattan. La ville à un niveau de vie aisée, voir très aisée. Et ses habitants semblent très bien le vivre. On raconte que l'on peut littéralement arriver un 1er janvier au matin les poches vides et repartir un 31 Décembre au soir les poches pleines de briques, à ne plus savoir qu'en faire. La devise officieuse de LEGO City, car elle résume bien l'état d'esprit du coin.
de l'influence forte du vieux continent sur la ville (qui n'a pas d'équipe de Foot Américain...). A ma grande surprise je croisai un ATM (distributeur automatique) éventré en pleine rue...à croire que finalement il y a une certaine forme de délinquance présente dans cette riche cité.
Une fois au sommet, il faut bien admettre que le jeu en valait la chandelle. Quelle vue! Et gare à ne pas se laisser submerger par l'horizon, car le garde-fou n'est pas bien haut et on peut bien trop facilement basculer par-dessus bord (la hantise!). Au milieu des quelques courageux comme moi se trouve le 'camp de base' des fameux Antoine Faucon des alentours. Drôle de cohabitation dans cet endroit surréaliste. Typiquement le genre de moment que j'apprécie quand je voyage, les trucs inattendus et qui en fait sont ceux qui vous marquent le plus. Bon après je ne suis pas resté des plombes non plus en haut de ce vieux tas de briques car il n'y a pas grand chose à y faire une fois qu'on à fait le tour.
Crescent Park est une bouffée d'air frais au milieu de cette ville mouvementée. Notez le punk qui cotoie le policier. Non rien, je trouve ça fendard c'est tout. Le même policier m’interrogera d'ailleurs sur mon appareil et mon trépied, posés au milieu de l'allée et gênant la circulation.
Parlant statue, un farfelu à érigé en plusieurs endroit de l’agglomération des représentations argentées de Rex Fury, au fait de sa gloire. On ignore si cela vient de l’intéressé lui-même ou de l'initiative d'un fan. La municipalité est actuellement en train de procéder à leur destruction mais cela reste incroyable que quelqu'un est put les mettre en place.
La place de la sérénité porte bien son nom...en journée. La nuit c'est le lieu de rendez-vous des différentes branches de la Triade!
Petit saut dans le futur avec cette image du susdit temple. Comme vous pouvez le constater le comité d'accueil n'est guère enclin à la discussion. Je n'irais pas me confronter à ce personnage et j'opterai pour continuer mon chemin comme si de rien n'était. Retour à la veille ->
Après une douche fort bienvenue et un peu de repos dans ma coquette chambre, je suis fin prêt pour le dîner sur la terrasse en compagnie de Franck et Ellie...et leurs invités. Quelle surprise de découvrir qu'il s'agit en fait du plus célèbre policier de la ville, Chase McCain! Accompagné de sa fiancée Natalia. Le repas est copieux et agrémenté des maladresses de Franck (qui failli mettre le feu au moins dix fois, renversa à peu près tout ce qui contenait du liquide, loupa sa chaise une fois sur deux et tomba même une fois de la terrasse...). Profitant de l'occasion qui m'était offerte j’interrogeais le plus grand flic de Lego City sur l'état de la ville, comment lui la ressentais.
Quand on pénètre dans le commissariat, on constate qu'effectivement la police de Lego City à une vie plutôt pépère...On se croirait presque plus dans une salle de gym ou un centre de remise en forme que dans une centrale de flics. L'endroit reste cependant le centre névralgique de la ville, peut-être même plus que la mairie. Tout les fichiers, les dossiers, les rapport sont stockés ici. Tout les habitants, une fois identifiés, ont une fiche. Tout les véhicules sont répertoriés. Tout ce qui se passe en ville de plus ou moins discret atterrit ici d'une manière ou d'une autre. Et tout est informatisé sur le serveur central, qui est donc de fait une véritable mine d'or. Ellie me fait la description vite fait de son lieu de travail, à savoir le service d'identification. Derrière elle, des milliers de fiches dans la salle des archives, mais surtout un accès au serveur central qui lui permet d'avoir accès à la fiche personnelle de chaque habitant. C'est un peu glaçant mais je garde ce sentiment pour moi car tout le monde semble trouver tout cela 'Super Génial!'. Un peu plus loin le comptoir des véhicules, qui permet non seulement de retrouver chaque engin qui se déplace dans la ville mais également d'en demander un exemplaire pour ses besoins d'enquêtes. Pratique.
DaMumbo me dépose au niveau du port, ou une enquête l'attends (une femme disparue, un mari inconsolable, un amant mutique et le plus important selon lui, une valise faite à la va-vite qui paraît-il révèle beaucoup de choses...). Je le laisse à ses déductions tandis que je rejoins l'arrêt de bus qui va m'emmener de l'autre coté du fleuve, et plus précisément à la ferme Hayes.
Jethro Hayes, personnage sulfureux et un brin déglingué. Il aurait des rapports plus qu'amicaux avec la pègre italienne mais aussi avec la Maire Gleeson. Il fut avec moi d'une grande sympathie et extrêmement drôle. Un vrai bout-en-train!
aucune machine ne sera jamais capable de vous faire pousser un beau champs de blé sans l’œil expert d'un fermier. Et de centaines de petites mains pour faire tout le petit boulot. Nos champs ont sans cesse besoin de main-d’œuvre, alors dès que quelqu'un de l'autre coté de la baie cherche un emploi qui ne soit pas derrière un de ses fichus écrans d'ordinateurs, on nous l'envoie. En fonction de ses compétences on l'oriente vers ce qu'il lui conviendra le mieux. On a connu quelques ratés mais globalement tout le monde est content."
un 'Wiggler' - je découvre le nom - à élu domicile au dessus de l'entrée d'un tunnel dans le parc Bluebell (entrée la plus proche du barrage)
Des poissons Cheep Cheep voguent dans les eaux de la baie. Il est même possible, mais difficile, d'en pêcher!
Lady Liberty Island
Sur la base, on croise tout un tas de chercheurs et de scientifiques, et aussi d'astronautes en combinaison. Ils vont et viennent je ne sais-où, toujours le sourire aux lèvres. Devant l'entrée du bâtiment principal se trouve une statue mettant en vedette l'équipe de vaillants explorateurs de l'espace originelle, les fameux 'Rouge, bleu, vert, jaune et noir'. Je ne peux m'empêcher de sourire alors à mon tour en me revoyant gamin avec ces petits bonhommes. L'intérieur du grand carré central qui sert de base est bien plus chaleureux que ne le laisse deviner son aspect extérieur. Je n'aurais pas accès au cœur du centre spatial mais un petit musée qui relate l'histoire des lieux est ouvert aux visiteurs dans mon genre. Photos interdites malheureusement sous peine d'être balancer aux requins à coup de pieds dans le derrière (c'est écrit texto à l'entrée de la grand'salle). On y voit les premiers vaisseaux, les images du premier contact extra-terrestre et même au fond une représentation taille réelle du speeder de Luke sur Tatooine. Je ressors de là les étoiles plein la tête.
Il a de l'allure le bougre! Et un charisme certain...
"C'est chez moi ici, commence-t-il. Et c'est pas demain la veille qu'un trouduc viendra pour me foutre dehors! Je me rappelle la ville de quand j’étais mioche vous savez...c'était pas comme çà. On était plus libres, plus énergiques, plus virevoltant. Mon quartier à été rasé il y a plus de trente ans maintenant pour construire ces immondices qui grimpent jusqu'au ciel, un cauchemar. Regardez tous ces costumes-cravates qui se prélassent dans leur beaux bureaux (il indique Dowtown et sa skyline, visible au loin, par delà la baie), des baleines échouées qui ne rêvent que d'argent. Rien dans la cervelle et rien dans le cœur. Des caisses enregistreuses sur pattes, voilà tout ce qu'ils sont. Nous au moins (ils lèvent les bras pour englober ses 'camarades de chambrée') on sait vivre, profiter des joies simples que nous a offert le monde. Des bagnoles, des jolies poupées et de la castagne. L'essentiel, quoi."


















Jimmy et Clark devant leur camionette de reportage...et le Grand théâtre! C'est moi qui prends ce cliché un peu en douce, le photographe étant de ceux préférant être derrière que devant l'objectif.









Gotham recense une belle brochette de personnages marquant, comme vous pouvez le constater sur ce trombinoscope fourni par la police. Vous remarquerez que tous ne sont pas clairement identifié, les méta-humains gardant leurs mystères. Mais je sais de source sur que le visage qui prends place entre Batwoman et Black Canary (ligne 2) est celui de SuperGirl. Malheureusement elle reste difficile à approcher...

Ce canard en costume qui se présente sous le nom d'Howard m'aborde en me demandant si j'ai pas croisé Tim Robbins dans mon monde...J'ai d'abord cru qu'il faisait parti du cirque derrière lui mais en fait pas du tout. Drôle d'individu...











Ororo Munroe, Alias Tornade, discute avec un certain agent Coulson à propos des préparatifs d'un mariage royal. Je suis pas sur d'avoir compris mais la mutante serait apparement sur le point d'épouser un roi! Félicitations...
Logan, le professeur d'art et d'histoire. Je tenterai d'engager la conversation mais un grognement et surtout son regard noir m'en dissuaderons.
La très jolie - et très puissante - Psylocke. Pas la plus célèbre mais une histoire très tortueuse.


La première fois que j'ai vu Time's Square, la vraie de chez nous, c'était un dimanche matin au petit jour. J'étais quasiment seul. J'avais l'une des places, pour ne pas dire LA place la plus connue du monde juste pour moi. Un de mes grands souvenirs (Bon après tout était fermé mais quand même!). Pour cette visite en version Lego ce ne fut pas la même histoire...





Une Loco dans le métro
Le quartier des affaires, suite de buildings uniforme sans âmes.
Le taureau doré, symbole de la puissance boursière de la ville...
Une porte des étoiles en plein milieu de Downtown...Si elle renferme un secret je ne l'ai point trouvé!
Le Tribunal en impose grave
Je prends la pose d'une manière très naturelle (Hum...) devant la grande roue du centre-ville
Lego City possède beaucoup de musée exposant des artistes de grande renommée. Qui reconnaît les différents auteurs de ces tableaux?
Non, ce n'est pas Venise. Mais le grand Canal de Fresco. 10 minutes à pieds le sépare du gros taureau doré vu plus haut. Dépaysement garanti!
Je fais le bougon car le seul distributeur du quartier est HS. Donc pas de monnaie pour m'acheter une bonne cannette bien fraîche...La 'Vis' géante derrière moi est un hommage à la célèbre Tour de Pise, mais je pense que vous l'aurez compris par vous même...
Vue sur Fresco depuis le toit de la Tour. Observez la simple rambarde qui 'empêche' de passer par dessus le parapet...Brrr...
Luxure et volupté pour le quartier de Paradise Sands. Les nuits ici sont très agitées...
C'est qui le blaireau qui se balade couvert des pieds à la tête sur une plage paradisiaque? C'est Bibi!
Le parc d'attraction d'Orion est un festival permanent de son et lumière. On est content d'y entrer et tout autant d'en sortir (les yeux et les oreilles sont mises à rude épreuve là-dedans)
A chacun ses musées...
La fin de journée s'annonce tranquilement avec cette vue relaxante
Le magasin Lego de Lego City. On peut difficilement faire plus grande mise en abîme...Je suis un peu contrarié à la fois car les prix de la boutique sont affolants et parce que mon appareil photo déconne un brin...Le store reste un lieu à visiter tout de même, les présentoirs sous vitres sont juste à tomber par terre et le dragon en brique qui traverse toute la salle est une tuerie.
Croisé plus tôt dans le quartier des affaires mais je mets la photo là pour coller à la précédente, les bureaux LEGO du monde LEGO. Autrement dit derrière cette facade anodine l'entreprise la pus riche de cette planète. Un bunker.
Paillettes et boule à facettes dans le quartier des starlettes
A New-York sur Time's Square, on peut croiser le célèbre chanteur cowboy en slip avec sa guitare. Son équivalent ici est 'l'Homme-Lézard', un type bizarre qui ne se sépare jamais de son costume miteux de crocodile/dinosaure/trucmuche vert avec des dents et une queue...On peut le voir parfois lancer des 'GRAAOU GRAAAOOUU!!' sur les passants, mais jamais méchamment. Paraît-il qu'il est pour beaucoup dans le fait que les rats ne prolifèrent pas dans le district...
Franck et Ellie posent devant leur charmante maison
Natalia Kowalski et Chase McCain. Elle ancienne reporter reconverti dans le paramédical (pas de son plein gré pour ce que j'en ai capté) et lui 'Plus grand Flic de Lego City'. Le couple dépote.
Les rues de (pas vraiment) San Francisco
Le bureau de poste central. La statue me rappelle furieusement les géants de LEGOtham
Réplique de la célèbre Lombard Street de 'Frisco'
Le lieutenant qui n'aura pas voulu me donner son prénom est un type un peu 'spécial'. Très bavard mais qui ne dit en fait pas grand chose...
Le noyau central de toute la coopérative qui s'étends sur des centaines et des centaines d'hectares. Les chèvres n'auront toléré ma présence dans leur enclos que quelques instant avant de venir me bousculer vivement. Je finirai de l'autre coté du muret les quatre fers en l'air...moment de gloire...
Je fais le fier à bras sur 'Pelle-à-Neige', mon ami chevalin pour la journée.
On commence par Fort Meadows, qui donne son nom à la région. Château abandonné depuis si longtemps que plus personne ne se souvient qui l'a bâti. Ni qui y a vécu. Les historiens du coin penche pour un lord écossais qui aurait reconstruit ici son domaine à l'identique, perdu dans les guerres contre les anglais il y a fort (hé hé) longtemps.
Quand on s'approche on constate cependant qu'il y a toujours un locataire qui habite les lieux. Il tentera mollement de nous empêcher de passer, avant de se retirer dans un coin sombre en grommelant. On le laissera en paix, pauvre créature esseulée.
Point de vue sur la baie depuis le sommet de la tour du fort. Ce n'est pas très net dû à mon appareil médiocre mais on distingue tout de même l'Auburn Bay Bridge à droite et les grattes-ciel de DownTown au fond à gauche. La masse informe au milieu de l'eau est Lady Liberty Island. En bas à droite, il s'agit d'une station-service ainsi que...
...d'un Dîner perdu au milieu de la 'Long Way'. Peu de vie dans cet endroit qui doit surtout servir aux camionneurs de longue distance. Mais cela reste un de ces petits restos typiques d'Amérique du nord toujours plaisant à voir.
Le barrage électrique, point charnière de tout le comté. Il fournit la totalité du courant pour tout à chacun à Lego City. Autant dire qu'il turbine à fond! Je m'attendais à tomber sur toute une ribambelle de gardiens et autres gros bras pour protéger ce lieu stratégique...mais pas un chat à l'horizon. Seulement une barrière et des barbelés.
Le bar-restaurant 'La Cascade'. Je vous laisse deviner pourquoi. Point de rendez-vous des pêcheurs, des campeurs et des fermiers de la région. On peut aussi y croiser des maîtres Kung-Fu, le temple étant tout proche.
Ah! Là on arrive quelque part! Sculptés dans la Montagne Sacrée, les quatre pères fondateurs du monde LEGO. Le Pirate. Le Chevalier. Le Cowboy. L'Astronaute. Ceux par qui tout à commencé. C'est à l'intérieur de cette montagne que la première brique de vie aurait vu le jour. Une brique simple qui au fil du temps se serait divisé en deux briques simples. Puis les autres formes virent le jour petit à petit etc etc...jusqu'à donc pouvoir construire toute une ville des milliers d'années plus tard. 'Montagne Sacrée' n'est pas son nom officiel, elle n'a pas de nom officiel. Tout le monde l'appelle 'Montagne Sacrée' quand même. C'est un lieu hautement symbolique et spirituel, qui d'après les légendes renfermerait tout les secrets de l'univers. Ce n'est pas pour rien qu'un temple d'origine hindouiste fut construit ici (depuis sa fonction à bien changé)
Et comment finir autrement que par 'La Mine de la Montagne Sacrée'. L'histoire de cette exploitation minière est antédiluvienne. Des dizaines, peut-être des centaines de livres on été écrit à son sujet. Depuis longtemps déjà des entrepreneurs exploitent la montagne pour y dégoter les ressources rares. Et pourquoi pas en bonus découvrir les secret de la vie. Certains croient que la Fontaine de Jouvence se terre quelque part au fond de ses entrailles. D'autres espère y trouver un puits de Lazare. Dans les faits, elle ne délivre 'que' des super-briques, qui valent pour chacune d'entre elle des fortunes. Et ce depuis bien longtemps maintenant. Si vous vous demandiez comment Lego City avait pu devenir aussi riche, voilà la réponse. Ce qui sort sur ces wagonnets est vendu au monde entier à prix d'or. La plupart des grands édifices du monde Lego contiennent des briques qui ont été exhumés ici.
"Diling Diling Diling!" fait la caisse mystère quand on se cogne la tête dessus! Pluie de studs à prévoir!
Une vie pour qui parvient à sauter jusqu'à ce ballon! D'autres étoiles sont à découvrir à Lego City! Cherchez bien!
Quand je disais plus haut que la Mairie est une véritable forteresse, je ne plaisantai pas! Elle est protégée par des canons qui tirent des 'Bullet Bill'!!
Une plante-piranha se cache juste derrière le temple. Tim à bien failli s'y bruler les plumes!
Voilà sur quoi on tombe quand on débarque à Apollo Island. Austérité pour mieux dissimuler les merveilles cachées plus loin.
Le professeur Brantford Cubbery devant le radar 'Neil 69'. Au loin à droite la rampe de lancement des navettes spatiales et à gauche la base en elle-même.
Pour une base à la sécurité renforcée, il y a beaucoup de monde qui s'y balade...
Bobo Fesse pose fièrement devant son vaisseau sur un toit du centre-ville
Petit détour par la Montagne Sacrée pour voir de bien plus près les visages géants de pierre
La cour de la prison
Petit aparté pour présenter 'Harry le culotté'. Un malfrat qui comme vous pouvez le constater n'est vêtu que de son slip. Quoi qu'il arrive et quel que soit le temps. Il n'est pas très dangereux - derrière les barreaux pour avoir cambriolé des magasin de sous-vêtement masculins - mais bon c'est un cas assez particulier que je voulais partager. Les inspecteurs ont retrouvé chez lui plus de 10 000 slips. Et pas un caleçon! (je suis Team caleçon. 10 000 caleçons, j'aurai compris. Mais pas 10 000 slips).
Le petit bonhomme étrange que j'aurai croisé à maintes reprises me sauvera la mise en me sortant de la crise. Il est venu ici pour rechercher son frère, disparu dans une espèce de 'chasse au fantôme' dans une vielle baraque du coin. Trois fois qu'il lui fait le coup, il en a ras la casquette! C'est que le boulot ne va pas se faire tout seul...
La carte officielle sur laquelle j'ai rajouté mes 'annotations'
LEGhOstbusters au quasi grand complet
Ethan Hunt et sa moto
Une ford Mustang Fastback 1968, acheté il y a quelques semaines à peine