Synopsis : L'agent Lorraine Broughton est une des meilleures espionne du Service de renseignement de Sa Majesté ; à la fois sensuelle et sauvage et prête à déployer toutes ses compétences pour rester en vie durant sa mission impossible. Envoyée seule à Berlin dans le but de livrer un dossier de la plus haute importance dans cette ville au climat instable, elle s'associe avec David Percival, le chef de station local, et commence alors un jeu d’espions des plus meurtriers.

Réalisateur : David leitch

Distribution :
Charlize Theron: Lorraine Broughton
James Mc Avoy: David Percival
John Goodman: Emmet Kurzfeld
Sofia Boutella: Delphine Lasalle
Toby Jones: Eric Gray

Atomic Blonde fait partie de cette nouvelle ère du genre ‘Action-Espionnage’ qu’a lancé en son temps ‘la Mémoire dans la Peau’. Une enquête dans des milieux interlopes, des personnages ambigus et des scènes de bravoure dantesques réalisé de façon énergique avec le moins de montage possible. Ici c’est la charismatique Charlize Theron qui tient le haut de l’affiche pour un film diablement efficace.Les seconds rôles sont très bien tenus, surtout celui interprété par le talentueux James McAvoy, qui d’une scène à l’autre passe du meilleur des potes de beuverie au pire des salopards fini. Sofia Boutella est elle moins captivante mais elle ‘accroche’ avec puissance et séduction la pellicule grâce à ses grands yeux sombres. Et face à l’actrice principale elle ne démérite pas, loin de là.


 
Berlin-Est est magnifiquement mis en scène en cette dernière semaine sous le joug communiste. L’ambiance néon enfumé des dernières nuits avant la chute du mur instaure un climat entre inquiétude, espoir et oui, presque de l’onirisme. L’atmosphère qui s’en dégage est enivrante, et délivre ce fameux sentiment d’Ostalgie que beaucoup de film allemand on mit en scène dans les années 90/début 2000 (‘Goodbye, Lenin !’ étant devenu le Fer de lance de cette mouvance. Au passage, voyez ce film. Un Chef d’œuvre).
L’intrigue à tiroir, avec ses (trop) nombreux retournements de situation et ses traitrises dans tous les sens, fini par perdre l’attention du spectateur. Néanmoins on comprend tout le long qui sont les ‘gentils’ et qui sont les ‘méchants’, notre bad-ass héroïne restant en permanence notre socle moral. Même si elle-même cache énormément de choses…
Les scènes de combats sont de véritables tueries, au sens propre comme au figuré. Et le – Très Long – plan-séquence du troisième acte m’a décroché la mâchoire. Un coup de maître de la part du réalisateur. C’est scotchant, bluffant, immersif… Un grand moment de cinéma !


 
Malheureusement l’épilogue détruit toute la cohérence du récit. Et notamment cette fameuse scène sans coupe, qui en devient limite absurde quand on apprend qu’elle aurait pu s’en sortir autrement que par un combat ô combien éprouvant. Et oui, car à force de jouer sur tous les tableaux, tout le monde finit par devenir des ennemis…mais également des alliés. Quelques mensonges de plus et le tour était joué…En clair, cette conclusion qui enchaîne les pirouettes m’a profondément déçu, car rendant tout le récit limite caduque.

~€~

L'avis d'Amidon, le chat de la maison:

 95% du film:

Mais à cause des scènes conclusives:

 

Rendez-vous Mercredi prochain 18H pour une nouvelle chronique.