Synopsis: Alors que le volcan d'Isla Nublar s'apprête à entrer en éruption, Claire Dearing - ancienne directrice du parc - tente de sauver les dinosaures de l'île à l'aide du Sénat. Mais quand celui-ci décide de laisser les animaux hors de leur temps face à leur sort, Claire s'associe à Sir Benjamin Lockwood et ses énormes moyens pour mener à bien sa mission. L'homme est un ancien partenaire en affaire de feu John Hammond, avec qui il entama les concepts de ce qui deviendra Jurassic Park. Le milliardaire fournira toute l'aide nécessaire au travers d'une milice un brin trop experte. Mais pour récupérer Blue, la dernière des raptors, il faudra l'aide d'un spécialiste...Vers qui Claire pourrait-elle bien se tourner?

Réalisateur: l'ignoble Juan Antonio Bayonna

Distribution:

Chris Pratt: Owen Grady

Bryce Dallas Howard: Claire Dearing

Isabella Sermon: Maisie Lockwood

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Je n'ai pas de haine envers qui ou quoi que ce soit dans ma vie... mais parfois il y a des choses qui me mettent hors de moi. C'est le cas pour cet énième épisode de la franchise Jurassic Park qui est une honte totale et surtout un film qui véhicule des idées rien de moins que répugnantes. Fallen Kingdom est l'oeuvre d'un réalisateur espagnol du nom de Juan Antonio Bayona, qui pour moi est une personne abjecte dont je ne verrai plus jamais le moindre travail artistique. Car bien qu'il ne soit pas le seul responsable de cette catastrophe, il est en tant que réalisateur celui qui à validé in-fine tous les aspects qui y sont présent.
Mais pourquoi tant de colère me direz-vous? Plusieurs choses à cela...

Une scène d'une incroyable stupidité (pourquoi la gamine se réfugie-t'elle dans son lit? Comment le dinosaure parvient-il à la retrouver? En passant par les toits de surcroît?) qui transforme les sauriens en croque-mitaine pour enfants...

En premier lieu le fait que le film se complait à détruire la franchise et par extension à provoquer et choquer les fans de longue date. Allons-y gaiement qu'on détruit toute l'île et les souvenirs qui vont avec (la scène de la voiture rongée par la lave...) dans une énergie jubilatoire qui interpelle... Déjà là on ressent un drôle de truc, une certaine gêne.
Mais le summun, le truc qui à failli me faire quitter la salle de cinoche à l'époque, c'est le plaisir sadique que le réalisateur prend à mettre en image la mort d'animaux qui on accompagné les spectateurs depuis trois décennies. La fin d'Isla Nublar est une horreur impardonnable et toutes ses scènes de massacres de dinosaures sont ignobles. Brulés vifs, écrasés, noyés...le métrage fait de l'agonie de ces bêtes extraordinaires un grand spectacle, à la limite du fun et du cool. On est effaré devant ces scènes qui confine à l'inhumanité la plus nauséabonde. Comment de telles idées de scénario ont-elles pu être validées? Incompréhensible.
Mais le pire c'est que le Monstre derrière la caméra est fier de son travail, en allant même se vanter partout au moment de la promotion que le dinosaure qui meure en beuglant de douleur en s'effondrant dans la lave est bien le premier dinosaure que découvrait Alan Grant dans la mythique scène du film de 1992. À vomir, tout simplement.

Je sais bien qu'il ne s'agit que d'animaux imaginaires mais cela n'empêche en rien l'idée véhiculée d'être nauséabonde

Mais au-delà de çà, le reste n'a rien de fameux non plus et confine à la crétinerie la plus crasse. Je veux dire QUI A ÉCRIT que des dinosaures gigantesques pouvaient entrer dans les sous-sols d'un manoir?? * o_0' * Faut vraiment être complètement mou du bulbe pour pondre des trucs pareils... Et puis cette vente aux enchères où ils exposent au milieu de la salle des créatures extrêmement dangereuses...ils sont tous teubés au dernier degré là-dedans ou quoi? Et cette histoire de clone...on atteint un niveau de hors-sujet et de je-m'en-foutisme qui dépasse l'entendement...

Un manoir entièrement réaménagé pour la vente au marché noir de dinosaures...sans que le propriétaire des lieux ne se doute de quoi que ce soit! Lamentable...

Du coté des acteurs, rien à sauver non plus. Tout le monde semble blaser de jouer là-dedans, Chris Pratt en tête qui tente de se donner toutefois une contenance en singeant Harrison Ford en Indiana Jones de pacotille. James Cromwell lui fait la copie-carbone de Richard Attenborough sans y croire lui-même. Quand à Bryce Dallas Howard, c'est la seule qui semble un tant soit peu s'amuser dans ce bazar. Quand aux deux nouveaux, ils sont tout simplement insuportables chacun dans leur style, l'une étant une Mary-Sue prétentieuse et l'autre un poltron qui passe son temps à hurler.
Une pensée pour Jeff Goldblum qui est venu toucher son chèque pour une demi-journée de tournage (grand maximum).

Blue est de loin l'interprète qui y croit le plus dans cette scène

En clair je déteste Jurassic World Fallen Kingdom (alors que j'avais plutôt apprécié le précédent) sur chacun de ses aspects que j'estime tous plus nauséabonds les uns que les autres. Et de le faire avec panache de surcroît, tout en crachant au visage des amoureux de la saga cinématographique. Affligeant. S'ajoute à cela une faiblesse d'écriture indéniable, un casting aux fraises et une conclusion qui emmène la franchise sur tout autre chose, qui laisse présager d'un grand n'importe quoi pour le prochain métrage... Jurassic Park est devenue une série B à peine regardable...triste destinée.

Voilà ce qui va finir par arriver...

L'Avis d'Amidon, le chat de la maison:

Après quelques décalage de parution, la chronique devrait retrouver son calendrier habituel dès la semaine prochaine. Rendez-vous donc Mercredi prochain 18h pour une nouvelle découverte.