Synopsis: Partagez les mésaventures de l'impulsif Cuphead et de son frère Mugman sur les îles Inkwell, où vivent tous un tas de Toons tous plus ou moins déjantés. L'action se déroule au cours des années 30.
Créateurs: Chad et Jared Moldenhauer, accompagnés du studio King features Syndicate et Netflix pour la présente adaptation
Distribution (VO/VF):
Tru Valentino / Alexis Tomassian : Cuphead
Frank Todaro / Christophe Lemoine : Mugman
Joe Hanna / Patrick Préjean : Papy Bouilloire
Luke Millington-Drake / Jérémy Prévost + Serge Faliu : Le Diable
Grey Griffin / Dorothée Pousséo : Chalice / Calice
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Revenons en début de partie. Cuphead est un jeu indépendant qui aura connu un long processus de développement, étant donné qu’il fut conçu par deux frères au sein de leur petit studio : Chad et Jared Moldenhauer. Mais dès les premières images publiques il intrigue tout le monde : son côté dessin animé rétro des années 30 à l’animation bluffante subjugue et la presse spécialisée et les joueurs. À sa sortie en 2017 c’est un véritable carton malgré l’immense difficulté que propose l’aventure. Peu importe, une nouvelle icône vidéoludique est née.
Petite astuce pour savoir si l'artwork que vous admirez provient du travail du jeu ou du dessin animé: les frangins portent des gants blancs dans le jeu vidéo et des gants jaunes dans le dessin animé.
Toujours prompt à étoffer son catalogue de licence, Netflix diffusera en partenariat avec MDHR (le fameux studio des frangins créateurs) et King features Syndicate une adaptation en dessin animé qui sortira sur la plateforme le 18 février 2022. Il m’aura fallu du temps pour en parcourir les 12 épisodes mais j’ai terminé le visionnage de cette première saison il y a quelques jours et voilà sommairement ce que j’en ai pensé.
Déjà, je n’ai pas du tout joué au jeu. Il me semble qu’il s’agit là d’un détail d’importance. Je découvre donc l’univers au travers de ce dessin animé bien que certains personnages me soient déjà connu par ailleurs (le diable, tête de dé etc.). J’aime à dire pour plaisanter que « The Cuphead Show » est en fait le jeu vidéo en mode facile, bien qu’au final il ne semble pas y avoir grand rapport entre les deux en dehors de la trame principale, à savoir le Diable qui souhaite capturer l’âme de Cuphead. On y croise quelques boss du jeu mais il y a bien plus d’absents que de présents, peut-être les verrons nous dans les saisons suivantes ?
Celui qui est bien là par contre c’est Mugman, le frangin. Il est à Cuphead ce que Luigi est à Mario, à savoir un faire-valoir plus poltron mais également plus posé et réfléchi. Des deux frères, c’est celui que je préfère. La fratrie vit chez Papy Bouilloire, un vieux vétéran un brin excentrique à qui ses petits-enfants en font voir de toutes les couleurs. La fin de saison sera marquée par l’arrivée grandiloquente de Calice, dont le charme subjuguera les deux petites tasses pour le pire et le meilleur.
Le graphisme est un hommage aux animés des années 30, avec même quelques vieux personnages qui font des caméos en arrière-plan (de moindre importance, inutile de chercher Mickey ou Félix) et il faut bien dire que l’effet fonctionne plutôt pas mal. Côté intrigue on est dans du farfelu cartoonesque de bon aloi avec donc tout de même en fil rouge ce fieffé Diable toujours à la recherche d’un moyen pour capturer l’âme de cette jeune tête de faïence.
L’humour est évidemment présent et bien que nous ne riions pas aux éclats certaines répliques ou situations prêtent clairement à sourire. Mais tout cela reste gentillet tout de même.
« The Cuphead Show » reste un petit moment agréable à passer, que j'ai personnellement picoré à petites doses (j’ai mis plus de 4 mois à regarder les 12 épisodes de 20 minutes…) mais toujours avec plaisir. La deuxième saison s’annonce tonitruante avec l’arrivée de la tornade prénommée Calice qui à n’en pas douter va jeter un certain trouble entre les deux frères. Mais en attendant je ne peux que conseiller à tous de regarder ce dessin animé bien mignon et rigolo, tout en restant curieux de savoir ce que pensent les joueurs de cette adaptation, visiblement assez différente en termes de contexte et d’histoire.
L'Avis d'Amidon, le chat de la maison:
Rendez-vous mercredi prochain 18H pour une nouvelle chronique
Bonus vidéo:
L'arrivée de Calice (en VO), un véritable enchantement à chaque visionnage. Elle est un mix entre Betty Boop, Marylin Monroe et j'y vois aussi du Joséphine Baker. On a connu pire comme sources d'inspiration !