Synopsis: Alors que les Bad Guys sont sur le point d'être arrêtés et condamnés pour leurs nombreux crimes, Loup fait mine de s'amender et promet que lui et ses comparses vont devenir des citoyens modèles. Mais lorsqu'un nouvel ennemi fait son apparition, ils vont devoir devenir des citoyens modèles pour de bon s'ils veulent arrêter celui-ci et permettre à Loup d'obtenir ce dont il a toujours rêvé : la reconnaissance d'autrui. 

Réalisateur: Pierre Perifel

Distribution (VO/VF):
Monsieur Loup: Sam Rockwell / Pierre Niney
Monsieur Serpent: Mark Maron / Igor Gotesman
Monsieur Requin: Craig Robinson / Jean-Pascal Zadi
Madame Tarentule: Awkwafina / Doully
Monsieur Piranha: Anthony Ramos / Benoît Cauden
Diane Foxington: Zazie Beetz / Alice Belaïdi
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Extrait du film présentant notre fine équipe

Produit par la firme américaine Dreamworks, réalisé par le français Pierre Perifel et basé sur une bande dessinée pour la jeunesse de l’australien Aaron Blabey, le film d’animation «The Bad Guys» nous fait suivre les aventures d’une bande de cambrioleurs de haut vol aux caractères fortement marqués. Entre le fier Monsieur Loup, le persifleur Monsieur Serpent, le volatile Monsieur Requin, l’électrique Monsieur Piranha et la colérique Madame Tarentule, les relations à l’intérieur de ce groupe éclectique mais à tout le moins efficace sont plus qu’exacerbées. Alors quand débarque l’élément perturbateur sous la forme de la sublime nouvelle gouverneure Diane Foxington, le risque d’éclatement de la petite troupe n’a jamais été aussi grand. Et que dire de ce cochon d’Inde, le professeur Marmelade, magnat plein de bonté qui propose à nos héros de se reconvertir en ‘Good Guys’, pour le bien de tous.

J’avoue que je n’avais jamais entendu parler de cette BD avant de voir la bande-annonce de ce métrage d’animation qui me tapa dans  l’œil au hasard de mes pérégrinations sur le web. Son humour très marqué, son ambiance entre cartoon et comédie ainsi que ses tons pastel font de ces ‘mauvais garçons’ une très agréable compagnie le temps que durent leurs aventures. Le rythme du film est à l’image de ses protagonistes : nerveux. On ne s’ennuie pas une seconde et les scènes s’enchaînent les unes derrière les autres tambours battants. L’intrigue elle prend le temps de s’installer en douceur avec une mise en scène maligne et audacieuse pour un ‘dessin animé’ jeunesse.

Le design des personnages est je dois dire particulièrement réussi, qu’ils soient du règne animal ou bien humain, car oui les deux se côtoient dans le film - pas dans la BD. D’ailleurs il existe des différences notoires entre l’œuvre en planche et celle en pellicule. Déjà Madame Tarentule qui passe de mâle à femelle pour apporter un peu de féminité à la bande de malfrats puis la journaliste Tiffany Fluffit qui passe de l’état de femme-chat à humaine tout en gardant visiblement ce même caractère déluré. La cheftaine de la police elle est une pure création pour la version grand écran, et je dois dire qu’elle constitue un ajout majeur tant sa prestation survoltée ajoute grandement à l’ensemble.

En somme "Les Bad Guys" constitue un excellent divertissement parsemé de références aux films de gangsters (Pulp Fiction, Reservoir Dogs, Ocean’s Eleven et ses suites…) et à l’humour omniprésent (même si parfois ne volant pas très haut…).
Rien n’est acté présentement mais il ne serait pas surprenant qu’une suite soit rapidement mise en chantier. Et ce serait un réel plaisir que de retrouver Messire Loup et sa bande de gentils vauriens…


"Et on les poursuivra encore ! Justice sera faite !!"


Voici maintenant quelques images provenant de la bande déssinée originelle.

Les personnages tels qu'ils sont représentés dans la BD. C'est graphiquement très différent n'est-ce pas ?


Bel exemple de comparaison avec cette scène qui figure également dans le film


Tiffany Fluffit devient humaine dans cette adaptation, ce qui me permet de rappeler que la BD n'est peuplée que d'animaux anthropomorphes, contrairement aux films où ils coexistent avec des humains - et des animaux 'normaux'.

L'Avis d'Amidon, le chat de la maison:


Rendez-vous mercredi prochain 18H pour une nouvelle chronique