Ah ! Les Tortues Ninja ! Chevaliers d’écailles et de vinyles tout ça tout ça. Des héros nés dans un comics de ‘garage’ qui connurent un succès phénoménal assez rapidement et qui amena à la ‘Turtlemania’ des années 80. Un dessin animé culte plus tard elles entrèrent dans la culture populaire de toute une génération, capable de réciter avec fierté le nom, la couleur associée et l’arme afférente de chacune d’entre elles. Puis il y eut l’incommensurable gamme de jouets, les films ainsi que de multiples adaptations dans la plupart des médias. Dont le jeu vidéo.
C’est Konami qui géra la carrière vidéoludique des tortues à leur début dans l’univers de pixel avec une belle palanquée de titres sur divers supports entre 1989 et 2006 (où les droits passèrent chez Ubisoft). Avec la Cowabunga Collection, l’éditeur compile tous les épisodes ayant attrait à la série animée TMNT qui eut cours entre 1987 et 1996, une bonne douzaine de jeux tout de même. De leur côté, Dotemu et Tribute Games s’attelèrent à une version ‘moderne’ de ces titres d’antan, reprenant eux-mêmes également la charte graphique et historique de cette même série animé. En résulte donc deux aventures des Teenage Mutant Ninja Turtles sortis à la même période qui forment une espèce de continuité plus ou moins avouée.

  • Éditeur : Konami - Dotemu
  • Développeur : Digital Eclipse - Tribute Games
  • Distributeur : Konami - Dotemu
  • Année de sortie : 2022
  • Joué sur PS4
  • Article composé de 2736 mots

Pour débuter, on va subdiviser cet article en deux sous-sections ma foi assez logique. On va d’abord revenir sur la Cowabunga Collection puis sur la Revanche de Shredder.

 

COWABUNGA COLLECTION

Comme dit en présentation, cette compilation regroupe tous les jeux de Konami traitant du premier dessin animé resté célèbre des ninjas amateurs de pizzas. Et je peux vous garantir qu’on ne se retrouve pas ici devant une compil’ sortie à la va-vite pour surfer sur le nouvel épisode de Dotemu. Que ce soit au niveau de la présentation, du contenu et des bonus, la firme nippone a clairement mis le paquet !


De très nombreuses illustrations parsèment les tout aussi nombreux bonus

Outre les jeux sur lesquels je vais revenir plus bas, nous avons droit à une véritable mine d’or revenant sur les documents officiels de conception de l’époque. Qu’il s’agisse de plan de level-design, de chara-design, de recherches de proportions, de précisions techniques ou d'autres choses, vous aurez de quoi plonger avec délectation dans ces archives surprenantes qui nous en apprennent plus sur les tenants et aboutissants de ces titres d'antan. Mais ce n’est pas tout ! Nous avons aussi droit à une revue générale des différentes séries de comics et d’animés, des boîtes versions US et JAP, l’intégrale des livrets (là aussi US et Jap, mais pas en PAL et encore moins en français) et avons accès à toutes les musiques de tous les épisodes présents dans cette compilation dans un sous-menu dédié. Rien que de consulter tout cela vous prendra des heures ! Un travail exemplaire que devrait suivre bien d’autres éditeurs…


Des croquis préparatoires très instructifs que l'on parcourt l'œil curieux

Mais recentrons-nous sur l’essentiel, à savoir les jeux. Treize pour être précis. Pour chacun d’entre eux, diverses options sont proposées. On peut jouer à la version américaine ou japonaise, activer ou non quelques astuces de triche, ou même regarder un let’s play nous montrant une partie dans laquelle le joueur virtuel finit l’aventure sans jamais se faire toucher (ah oui quand même !). Cette dernière option est intéressante car elle permet au joueur de reprendre la main à n’importe quel moment de la diffusion (qu'on peut accélérer), ce qui pourra s’avérer bien utile parfois. D’autres possibilités sont offertes une fois le titre souhaité lancer. Différents filtres pour donner des styles rétro à votre écran, mise en place de bordures ou non, taille de l’écran… et surtout une capacité de ‘rembobinage’ via une gâchette qui ne gâche rien. Parce que oui les jeux sont dans leur jus d’origine, c'est-à-dire loin d’être une promenade de santé. Dernière option mais pas des moindres, possibilité de sauvegarder/charger votre partie à tout moment. Attention toutefois, un emplacement de sauvegarde par jeu.


Un Guide Stratégique est disponible à la consultation, soit au format complet dans le menu Bonus soit uniquement aux pages dédiées du jeu que vous parcourez dans le menu de celui-ci. Très pratique, comme ici avec cette carte complète du Radical Rescue.

Il est temps de lâcher un petit paragraphe sur chacun de ces titres, avec pas mal de captures pour illustrer. Quelques petites précisions de bon aloi: je n’ai que vaguement testé les jeux de bastons, trois au total (Tournament Fighter sur NES, Super NES et Megadrive) et par conséquent n’ai pas grand-chose à en dire. Par contre j’ai joué et terminé tous les autres titres (avec force triche et agacements). Ils seront évoqués par ordre effectif de date de sortie, à l’exception des jeux d’arcade qui seront accolés à leur portage console respectif. Un ordre chronologique est de fait mis en place l’air de rien. On commence par le jeu NES et on termine par le ‘Radical Rescue’, avec une certaine cohérence narrative certes légère mais bien présente.

TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES sur NES (1989)

Le célèbre. L’incontournable. Le mythique. Et pourtant quelle horreur. D’une difficulté atroce malgré ces vraies bonnes idées, ce premier jeu devenu culte reste l’une de mes plus mauvaises expériences de ma carrière de ‘vrai gamer’. Alors oui j’en ai vu le bout mais au prix de nombreux soupirs à la fois de dépit et d’aberration.  Les phases intérieures et leurs milliers d’ennemis placés stratégiquement pour casser les pieds un maximum au joueur, les phases d’extérieures où les tortues se retrouvent étrangement affaiblies, la démoniaque phase sous-marine qui encore aujourd’hui fait faire des cauchemars à bien des anciens gamins de l’époque… Paradoxalement le boss final - Shredder bien sûr - est d’une  déconcertante facilité, du moment qu’on a en notre possession un petit stock de boomerang des familles. L’épisode le plus dur de cette compil’ car l’un des plus durs du JV. Entièrement pensé pour aller à l’encontre du joueur, ce qui n’est pas ma philosophie de ce qui doit être ‘un bon jeu’.


Les niveaux en intérieur, cauchemardesques par leur gestion d'apparition des ennemis, calculé pour casser les noisettes au maximum au joueur. Le genre de truc qui me rend dingue... AAAAARghh !


Les phases en extérieur, où les tortues meurt au moindre contact des véhicules ennemis. À bord de leur camionette cela va un peu mieux mais la maniabilité de l'engin crispe comme pas possible. * Cri de hargne contenue*


Les stages cultes sont assez rares dans la culture vidéoludique. Celui-ci en est un. Tout joueur qui se respecte le connaît ne serait-ce que de réputation. L'horreur absolue, quasiment le nazisme. Certains aujourd'hui encore se réveillent en pleurs après l'avoir vu en songes. Des pédo-psychiatres ont fait fortune sur ces 3 minutes infernales. Seule une poignée d'élus parviennent à franchir ce niveau aquatique sans sombrer dans la folie la plus abjecte, et j'avoue humblement connaître modestement l'un de ces êtres supérieurs. Respects éternels.

TMNT II: THE ARCADE GAME Arcade (1989) + NES (1990)

À partir de là, et exceptions faites de quelques-uns qui seront précisés, on a affaire à des « Beat’m All », genre qui me sied particulièrement. Il existe donc deux versions de cet opus, et c’est sans surprise que la version arcade se révèle bien meilleure sur tous les points que sa conversion NES. Cependant sur console nous avons droit à deux niveaux supplémentaires: un dans un Central Park gelé et un autre dans le dojo de Shredder situé au dernier étage d’un building. Notez que les versions arcades sont en mode ‘parties gratuites’, étant donné qu’une simple pression sur Start (‘options’) vous octroie deux vies supplémentaires, ce qui rend le jeu bien plus simple que sur NES où votre stock de vies lui n’est pas illimité.


Version arcade...


...et version Nintendo Entertainment System


Un niveau incongru - et inédit - qui nous fait longer le 'Reservoir' de Central Park avec des bonhommes de neige robotiques et un boss mutant Punk-Bouledogue dont j'ignore l'inspiration


Le niveau du dojo caché de Shredder au sommet d'une tour, idée reprise notamment dans le dessin animé de 2003. Là aussi un ajout de la version console par rapport au jeu d'arcade


La borne affiche des graphismes et des couleurs qui flattent la rétine !

FALL OF THE FOOT CLAN GAME BOY (1990)

Premier jeu sur la portable de Nintendo et de loin le plus simple du lot. Malgré ses graphismes basiques (mais sympathique) et sa maniabilité limitée l’aventure est très plaisante et surtout absolument pas prise de tête. On croise les boss attendus et personne de plus (Bebop, Rocksteady, Baxter, Shredder et Krang) dans des niveaux convenus et sans surprise mais qui font leur office. Le moment de récréation de cette Cowabunga Collection.


Un épisode tranquille au design rigolo. Un petit moment de calme dans ce monde de brute. Notez le glitch d'affichage sur le foot de gauche. Il est possible de réduire ces désagréments en cochant quelques options dans le menu bonus du jeu...


Splinter vous propose quelques défis pour vous restaurer en vie. Des mini-jeux de conception simple mais à ne pas prendre à la légère

BACK FROM THE SEWERS GAME BOY (1991)

Plus élaboré que l’épisode précédent il reste tout aussi cool avec cependant des boss moins plaisant à combattre. Pas grand-chose à dire sur cet épisode assez classique qui n’apporte pas grand-chose et dans lequel il n’y a rien de particulier à signaler. Ah si tout de même dire que le Krang en boss final est là aussi particulièrement aisé une fois capté le truc (il ne vous faudra pas plus de 10 secondes pour le comprendre…).


Sans doute le titre le plus quelconque de cette sélection...

TMNT III: THE MANHATTAN PROJECT NES (1991)

Ah ! Ma belle découverte de cette collection. Je ne connaissais pas du tout ce troisième épisode NES et je dois dire que je l’ai tout simplement adoré. Amenant - enfin ! - de la variété dans les décors traversés (plage de Floride, niveau de surf…) et qui surtout va au-delà du traditionnel dernier niveau dans le Technodrome, on y suit une aventure certes aussi peu élaborée scénaristiquement que d’habitude (Shredder et Krang veulent kidnapper l’île de Manhattan… oui oui, j’ai bien dit « l’île ») mais néanmoins agréable à parcourir dans des décors qui font honneur à la 8-bits de Nintendo. À la fois le plus beau, le plus agréable à jouer et le plus inventif de la trilogie NES, une véritable petite pépite à redécouvrir !


De beaux effets visuels pour la 8-bits de BigN. Dommage que les tortues arborent toutes des masques oranges dans les menus...


Une séquence en turbo-surf qui décoiffe

TMNT IV: TURTLES IN TIME Arcade (1991) + SNES (1992)

Là aussi un titre arcade porté peu de temps après non plus sur NES mais sur sa version super. Et là aussi une technique plus avancée sur la borne en matière d’animation, de couleurs et de maniabilité. Et pourtant je lui préfère de loin son adaptation console. Car mieux agencée et plus proche du dessin animé. Sur arcade on est envoyé dans le temps à la fin du niveau dans les égouts, sans plus de cérémonie que cela en dehors d’un Shredder apparaissant en hologramme. Sur Super Nintendo, non seulement le Roi des rats est ajouté en tant que boss de fin des égouts mais on a droit juste après à un niveau complet dans le Technodrome avec en phase final de ce stage un affrontement contre un Shredder aux commandes d’un engin avec un effet de style particulièrement bien pensé (et bien galère à combattre…), puis via une machine temporelle nous balance à l’ère préhistorique. Cela peut paraître très bête mais je trouve ça bien plus cohérent. De plus les boss sur console sont mieux ‘réparties’ et plus connus (je ne sais pas d’où sort cette espèce de fusion entre Gueule d’Argile de Batman et Tadmorv de Pokémon). Dernière variante, le Shredder arcade devient Super-Shredder sur la version console quand on l’affronte en boss final. Bref, pas mal de différences qui dans la balance donnent l’avantage à l’adaptation sur Super NES (je privilégie toujours la cohérence et l'histoire à la technique). Mais les deux versions restent de très bonnes factures !!


Autre comparaison entre l'arcade, ici en compagnie de Splinter...


...et la version console, cette fois sur la Super Nintendo, en compagnie d'April O'Neil


Séquence supplémentaire à bord du Technodrome avec cette sournoise attaque du maître-vilain. Un combat pas évident à remporter au vu de la méthode à employer pour vaincre... Une belle séquence toutefois


"BBBEEEUUUUUAARhhGhhhh" fait ce tas de boue non-identifié présent uniquement sur borne d'arcade


Un passage use du mode-7 sur Super NES pour là encore rajouter un plus à la version de base de l'arcade...

THE HYPERSTONE HEIST MegaDrive (1992)

Exclusivité de la Megadrive, il s’agit en fait de « l’équivalent » du ‘Turtles in Time’ porté sur la 16-bits de Sega. Beaucoup de similarité entre les deux épisodes, que ce soit avec des animations identiques, quelques stages en commun (mais avec de subtiles variantes) ou encore d’ennemis (d’ailleurs il est marrant de voir qu’il s’agit du même Krang, mais dans deux contextes ô combien différents). Une sorte d’histoire parallèle où les tortues ne voyagent pas dans le temps… Alors attention les graphismes restent proches mais dissemblables et la plupart des stages n’ont ‘rien en commun’ (même si on distingue des équivalences flagrantes). En dehors de ça, un épisode agréable, un poil moins inventif que sur SNES mais bien plus nerveux.


Alors oui il s'agit bien d'une capture SuperNes, mais elle est mise là pour faire la comparaison assez marrante...


...avec son 'double' Megadrive. Je vous l'assure il s'agit EXACTEMENT du même Krang (attaque, animation, bruitages...) réutilisé tel quel dans ce titre exclusif... mais qui en fait ressemble beaucoup à 'Turtles In Time' dans sa conception !


Autre exemple de la 'duplicité' de cet épisode, le passage sur le navire qui rappelle par beaucoup celui sur ce même navire - mais dans le passé - présent chez Nintendo. On peut voir ces deux titres comme la même aventure mais dans des univers parallèles: l'un ou Shredder à mis la main sur une machine temporelle (Baxter Stockman ?) et l'autre où il à découvert les 'Hyper-Pierres' de pouvoir.

TOURNAMENT FIGHTERS SNES (1993) + MD (1993) + NES (1994)

Je mêle donc les trois jeux en un seul paragraphe et vais simplement les évoquer vite fait, n’étant pas particulièrement attiré par les jeux de baston. En toute évidence, le plus revêche à la jouabilité est l’épisode NES tandis que les deux autres sur 16-bits sont plus manœuvrables. Voilà pour ma pertinente analyse. Je vais juste mettre les captures des différents tableaux de sélection des combattants, ce sera plus intelligent…


Sur Nintendo 8-bits HotHead est un homme-dragon très puissant qui crache des flammes dévastatrices...


Chez SEGA, on croise une April qui à appris à se défendre... Utile pour la suite ?


Cette fois sur Nintendo 16-bits, beaucoup de nouvelles têtes prêtes à en découdre !

RADICAL RESCUE GAME BOY (1993)

Alors là ce fut une vraie surprise ! Certes j’avais déjà entendu parler de cet opus Game Boy qui paraît-il sortait du lot. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est bien le cas ! Épisode qui fait la part belle à Michaelangelo, on se retrouve de fait devant une espèce de Metroidvania où les capacités utiles à récolter qui serviront à progresser dans cet immense décor unique seront en fait incarnées par vos frères d’écailles. Effectivement le but du jeu est de retrouver et libérer les Tortues captives mais également Splinter et - comme d’habitude - April. Pour cela il faudra explorer cette gigantesque mine à la recherche de badges pour les portes magnétiques et de boss détenant les clefs des geôles de vos amis.
Un très bon jeu malheureusement gâché par la difficulté établie face aux boss. Croyez-moi qu’il vous faudra des nerfs d’acier (ou le salvateur ‘Rewind’) pour en venir à bout. Et d’autant plus quand la dernière épreuve consiste à tous se les refaire d’affilée (soit 6 affrontements) avec au maximum deux barres de vie ! En point d’orgue, un Cyber-Shredder quasiment increvable qui conclura cette odyssée mémorielle.


On revient aux origines de la franchise en jeu vidéo avec un titre qui reprend pour beaucoup le principe des niveaux intérieur du jeu NES (en plus facile !)


Mickey est LA tortue de ce 'Radical Rescue' qui grâce à son saut-hélicoptère vous sauvera de la panade en maintes occasions ! Comme ici face à un boss du genre coriace (ils le sont tous !)

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Alors oui ce fut plus qu’intéressant de se (re)plonger dans ces vieilleries basées sur les tortues les plus célèbres de la Pop-culture, néanmoins j’ai aussi connu quelques passages bien compliqués, notamment sur l’infernal jeu NES. Fort heureusement l’enrobage exemplaire, les bonus à foison et les aides allouées permettent tout de même de se lancer dans l’aventure sans trop de ‘prise de tête’. Une compilation a réservé toutefois aux nostalgiques et aux curieux de l’ancien temps car je ne pense pas que le public d’aujourd’hui se retrouve dans ces gameplay datés.

 

SHREDDER'S REVENGE

Quelque temps ont passé mais décidément ce Shredder et ses acolytes n’ont jamais dit leur dernier mot ! Les revoilà une fois de plus avec on ne sait quel nouveau plan farfelu impliquant cette fois de retrouver ici et là les pièces éparpillées du robot de Krang. Ni une ni deux les Tortues Ninja se lancent à leur poursuite au travers de 16 niveaux qui leur feront faire le tour de New-York.


" En Direct pour Channel 6, le gang de Krang mijote un mauvais coup ! Vite, poursuivons-les !!"

Premières surprises en ce qui concernent les personnages jouables et le nombre de joueurs simultanés. À savoir six dans les deux cas. Car à l’équipe classique s’ajoute Splinter et April, qui en a certainement eu marre de se faire enlever tous les trois-quatre matins et à prit des cours de self-défense. D’ailleurs chose étrange en ce qui concerne la demoiselle en combinaison jaune, elle est disponible dès le départ tandis que Casey Jones lui se débloque une fois le mode histoire fini. Je trouve que faire l’inverse aurait été non seulement plus logique mais aussi plus cool.


Et oui, il est bel et bien possible d'incarner la journaliste dans cet épisode. Pour une fois qu'elle ne se fait pas enlever!

Niveau gameplay, on se retrouve devant le titre le plus complet en terme de capacités pour nos combattants, à tel point qu’un tutoriel de 21 ‘pages’ est systématiquement montré quand on démarre sa première partie. Chopes, attaques classiques et aériennes, plusieurs degrés de super-attaques, possibilités d’entraides entre les joueurs et j’en passe et des meilleurs. Vraiment il y a de quoi faire pour varier ses approches sur les hordes infinies de soldats Foot qui vous assailliront une fois de plus sans vergogne.


Les graphismes sauront trouver autant de fans que de détracteurs

Visuellement le jeu est très beau, à la condition d’apprécier ce style graphique qu’est le Pixelart, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, loin de là, et je peux le comprendre (on se tape des jeux à facile plus de 60€ désormais, ce n’est pas pour avoir des graphismes volontairement ‘rétrogrades’).
L’animation par contre est au diapason des jeux modernes et surtout la maniabilité répond au quart de tour, ce qui n’était pas forcément le cas autrefois dans les jeux de la licence. Grosse nouveauté, nos héros ont désormais un ‘niveau de puissance’. D'une échelle allant de 1 à 10, elle leur permet d’accroitre leur force et à chaque palier atteint cela les fait bénéficier d'un bonus permanent (la liste est la même pour tous). Le but étant d’améliorer à fond chacun de vos sept personnages bien entendu.


De nombreuses références aux épisodes antérieurs sont présentes...

L’aventure propose quelques défis à réussir dans chaque stage ainsi que de menues quêtes consistant à retrouver otages ou bibelots appartenant à ces dits otages. Rien de transcendant mais de quoi ajouter un chouia de durée de vie. Car ce sera là le plus gros défaut du titre - mais c’est inhérent au genre - on en voit assez rapidement le bout. Cela n’empêchera cependant pas de faire des dizaines de parties au fil du temps avec grand plaisir !


Rien de tel qu'un bon banquet pour célébrer une victoire !

 

La Collection Cowabunga et La Revanche de Shredder sont deux jeux qui se complètent parfaitement et permettent de voir l’évolution d’une licence sur trois décennies (et oui le temps passe). Du premier on en retiendra l’incroyable travail de documentation fourni et la rudesse du gameplay de l’époque, du second se sera plus la qualité de la maniabilité entremêlée à un souci du détail et de références qui font mouche. Quoi qu’il en soit c’est à deux belles productions TMNT que nous avons affaire là, aucun doute là-dessus et par conséquent deux indispensables pour tout fan des Tortues Ninja qui se respecte.