Bonjour, finalement, après pas mal de temps de réflexion, je me décide enfin à poster un Roman que je viens de commencer. J'ai plusieurs fois hésité et peut être que je l'abandonnerai, rongé par cette histoire qui me tiens à coeur. Désolé pour les fautes d'orthographes, je n'ai pas pris le temps de me relire mais pour la prochaine fois, je ferai mieux. Je vous laisse donc découvrir le prologue ainsi que le 4ème de Couverture. Bien à vous.

 

4ème de Couverture

Oubliez la vie que vous aviez, oubliez les idées toutes faites mais surtout oubliez le monde tel que vous le connaissiez. Toutes les bases ont été redéfinies, plus rien ne sera comme avant. La cruauté de l'Homme a atteint un tel paroxisme que la Source décida de changer les règles.

Et les règles sont simples:  Fuis, Survis, Tue, Grandis et Meurs. Renaît.

 

Prologue

 

Mes yeux étaient clos. Je peinais à les ouvrir, je n’y arrivais même pas du tout en réalité. J’ignorai où je me trouvais ni même qui j’étais. Mon nom… Non, rien du tout. Je savais une chose. J’étais allongé. Probablement sur le sol car la surface était dure et froide, un peu comme du carrelage. Mes mains étaient posées dessus d’ailleurs. Je n’arrivais pas à les bouger, comme tout le reste de mon corps. Pendant plusieurs heures, je demeurais immobile, tentant tant bien que mal à soulever mes paupières, lourdes, comme si elles avaient été collées par je ne sais quel procédé. Après un effort surhumain, je parvenais tout de même à ouvrir les yeux mais la lumière blanche écarlate me brulait la rétine si bien que je du recommencer plusieurs fois afin de les habituer à cette clarté. J’étouffais ce qui ressemblait de loin à un rire, si on m’avait fait une blague, alors c’était réussi. J’étais allongé dans une pièce de 10 mètres carrés, pas de portes, pas de trappes et des murs d’un blanc brillant immaculé. Le plafond devait se trouver à deux mètres, peut être légèrement plus. Je m’exerçais à bouger un doigt, puis un autre jusqu’à ce que mes mains répondent parfaitement à ce que mon cerveau leur demandait. Si j’avais une montre, je pense qu’une journée se serait écoulée jusqu’à ce que je parvienne à m’asseoir et une seconde pour que je me lève. J’avoue que j’avais perdu la notion du temps. Quelle jour étions-nous ? De quelle année ?  Quel âge pouvais-je avoir ? Tout avait disparu. A chaque fois que je tentais de raviver mes souvenirs, d’accéder à la partie de mon cerveau qui me permettrait d’y voir plus clair, je me heurtais à un mur en béton armée de plusieurs centimètres d’épaisseur et une migraine s’ensuivit à chaque fois. Mais cette amnésie m’amena à me demander pourquoi. Pourquoi avais-je tout oublier. Étais-je quelqu’un de mauvais ? De trop bon ? Avais-je fait du mal à quelqu’un ou bien peut être étais-je tomber malade. Qui sait, qui pouvait savoir ? Sûrement ceux qui m’avaient enfermé dans cette pièce. Il faudrait que je leur demande si un jour je les croise, j’avoue que la réponse m’intéressait quelque peu. Mon corps n’était apparemment pas habitué à tant d’effort, je m’obligeais (contre mon grès s’entend) donc à m’asseoir contre un mur pour me reposer un peu. Combien de temps cela faisait-il que je n’avais pas manger et surtout, pourquoi étais-je nu ? Étrangement, je parvenais à garder mon calme, à être rationnel et à ne pas perdre la tête. Ce qui m’étonnait je l’avoue. Je me suis assoupi quelques minutes et quand j’ouvris une nouvelle fois les yeux, une pile de vêtement était apparut au centre de la pièce ainsi qu’un sac à dos. Une paire de chaussure qui m’allait comme un gant, à croire qu’elles avaient été faites sur mesure pour mes pieds. Autre nouvelle, une assiette m’attendait. Je n’étais qu’un homme et oui, je commençais à faire connaissance avec la faim qui me tiraillait l’estomac. Avant de me rassasier, je m’habillais. J’étais surpris de voir les vêtements qu’on m’avait donner. C’était une combinaison de sport renforcée. Noire, de plusieurs millimètres d’épaisseur. Elle me collait comme une seconde peau et s’adaptait même à mes mouvements, ma respiration, à mes parties…Enfin bon, je l’enfilais non pas sans difficulté car j’avais encore du mal à tenir physiquement. J’aurai voulu me voir dans une glace, je n’avais aucune idée de ce à quoi je ressemblais, avec ou sans la dite combinaison. Je terminais mon assiette en toute hâte puis me levais pour m’étirer. Dans mon dos, quelque chose coulissa. Une issue. J’avais du mal à comprendre ce qui se passait et c’est avec hésitation que je passais le pas de la « sortie ». Une autre pièce m’attendais de l’autre côté. Cette fois-ci je fus stupéfait. Une armurerie. Mais ce n’était pas des armes à feu. Essentiellement des armes à lames, pointes… Des arcs, épées, haches, dagues, sabres et même de marteau. Un écran s’illumina sur un des murs. Une inscription disait: « Fuis, Survis, Tue, Grandis et Meurs. Renaît ». Ces mots me disaient quelque chose mais je n’en comprenais pas le sens. Instinctivement, je m’approchais d’un arc recourbé fait en alliage. Léger et pliable, il ne prenait que très peu de place. J’accrochais le carquois dans mon dos puis j’attachais également de quoi porter deux dagues droites. Leurs lames étaient noire, d’une longueur d’approximativement 40 centimètres. Leur équilibre était parfait. Tout cela me semblait familier. Je réfléchis quelques instants pour voir si quelque chose d’autre pouvait m’être utile. Je pris donc un couteau qui me servirait sûrement pour ma survie. Ma survie. Je commençais à comprendre. Je refusais de prendre une épée. Si je devais fuir, autant être léger. L’écran grésilla quelques instants et de nouveaux mots s’affichaient:

« Dans ta tête se trouve les réponses, Bonne chance Ethan. Si tu meurs, JE meurs. Tu es la source. ». Une nouvelle porte coulissa.

Chapitre 1 - Fuis