C'est l'été, on est détendu, il fait beau, il fait chaud. Les plus chanceux d'entre vous sont déjà probablement à la plage, bref on a bien envie de se détendre, quoi de plus naturel. Pourtant, cela me semble encore insuffisant, alors on va faire encore monter un peu la température aujourd'hui, puisque l'on va aborder un thème quelque peu...particulier diront certains, voire racoleur oseront protester les mauvaises langues. Parler des jeux aux contours olé olé, qui assument un affichage aguicheur n'est pas chose aussi légère et aisée qu'il y paraît, sans verser dans le sexisme primaire. Il est de fait, plus important que jamais, de fixer quelques règles. Tout d'abord pour vous rassurer, on va rester très soft aujourd'hui, autrement dit, ne pas verser dans le trop explicite. Cette tribune serait un endroit bien inappropriée pour une telle sélection. Alors allons chercher quelques grammes de finesse dès lors que c'est possible, et arrêtons nous au suggestif. Enfin, essayons d'apporter un peu de variété à cette sélection, je ne me contenterai pas de dresser une liste d'obscurs jeux érotiques parus sur PC japonais ici, ils sont certes extrêmement nombreux, mais surtout très similaires dans leur forme, et peu accessibles pour nous pauvres Européens. Non. Ici on va varier les plaisirs si je puis m'exprimer ainsi.

Au Japon comme en Occident, les jeux aux contours osés se font assez rapidement une place au soleil. Dès le début des années 80, on retrouve une ribambelle de titres qui jouent avec malice de ces atours pour essayer de se vendre au plus offrant. Sur Atari 2600 particulièrement, les titres se succèdent, et certains acquièrent rapidement une certaine notoriété, ou tout du moins, attirent le regard des curieux. Certains poussent aussi le curseur tout de suite beaucoup trop loin. C'est le cas de Custer's Revenge par exemple, dont le thème, ultra sensible, n'est compensé que par une réalisation atroce qui rend heureusement son propos quasi inaudible. Il faudra attendre quelques années pour que l'on passe d'un mauvais jeu au caractère sexuel déplacé, à quelques propositions plus soft et souvent teintées d'humour, avec en figure de proue, l'apparition de titres tels que Leisure Suit Larry. Au Japon, la sortie de Night Life en 1982, créé par la toute jeune société Koei, fera date comme le premier jeu d'une longue série de titres qui entrent dans la catégorie des eroge. Ces softs d'aventure, ou de rôle, qui mêlent avec plus ou moins de succès des éléments érotiques. Un sous genre qui connaîtra un succès foudroyant pendant près de deux décennies avant de perdre un peu de sa superbe. A présent que vous êtes bien émoustillés, en avant pour le Top 5 des titres les plus olé olé (mais qui vous l'avee compris, restent soft), vous l'avez bien mérité !   

 

Numéro 5 : Hooters Road Trip sur PS1

On débute sans tarder notre sélection par un titre si moyen sous tous les angles, qu'il en devient rigolo, et qui doit sa sélection aujourd'hui au fait qu'il soit le seul jeu de course qui me vienne à l'esprit et qui intègre des instants olé olé...Enfin, comme vous allez pouvoir le constater, même ces instants là, sont tout aussi moyen que le reste. Mais concentrons nous un peu, qu'est-ce qu'a sous le capot ce Hooters Road Trip au titre bien racolleur ? Pour le comprendre il faut tout d'abord savoir ce que sont les restaurants Hooters, une chaîne de fast food comme seule l'Amérique sait l'inventer. Attention, ce ne sont pas de vulgaire burgers qui vous seront servi ici par des employés en tenue de travail règlementaire et casquette derrière le comptoir. Non, ici on s'installe tranquillement à table en jettant un coup d'oeil sur le match de football américain du moment, et surtout, on attends tranquillement qu'une jeune femme aux mensurations généreuses ne vienne nous prendre notre commande, vêtue de la tenue légère et emblématique de la marque. Le bon goût de l'Amérique dans votre assiette comme dans les moeurs ! Cette chaîne de restaurants étant présente sur une grande partie du territoire américain, il n'en fallait pas plus à un développeur un peu taquin pour proposer un road trip à travers le pays, avec ces fameux restaurants qui font office d'étapes pour mieux se reposer et se rafraîchir...les esprits. Toujours dans les bon coups, c'est Ubisoft qui nous publie cette merveille de simulation automobile, où votre véhicule glisse telle une savonette humide sur l'Interstate 10 reliant Jacksonville à Los Angeles. A la limite de l'incontrôlable, vos véhicules ne sont heureusement pas soumis aux aléas de la physique, et se prendre un camion de plein fouet à 200 km/h aura tout juste comme effet de vous faire ralentir dans votre course, et de vous décaler tranquillement sur la voie d'à côté, plutôt surprenant. Vu le carambolage que cela aurait pu générer, on préfère se dire que ce n'est pas le compteur qui indique votre vitesse réelle, mais bien l'impression de vitesse laisée par le jeu. Car voyez-vous, 200km/h au compteur vous feront croire que vous venez péniblement de dépasser les 40 km/h dans une course lénifiante sur cet autoroute sans grand intérêt. Aussi endormant qu'un véritable road trip sous le cagnard du sud des Etats-Unis sur des routes à la vitesse fortement limitée en somme. Et les Hooter girls dans tout ça ? Elles vous félicitent 5 secondes à votre arrivée à chaque étape, avec une performance d'actrice hors normes, le tout en arborant la tenue règlementaire Hooters, of course ! Magnifique, incroyable, on tient un grand jeu olé olé, c'est indéniable

 

Numéro 4 : Dragon Knight 4 sur PC-98, PC-FX, PS1, Super Famicom...

Se positionnant clairement comme un eroge, la série des Dragon Knight est particulièrement réputée au Japon, et à juste titre, puisqu'elle intègre une autre composante du jeu vidéo dont les japonais sont friands : le RPG. ELF Corporation qui s'est établi en spécialiste du genre eroge depuis le carton réalisé par le premier épisode de Dragon Knight, puis par son plus gros succès à ce jour, Doukyuusei, va remettre le couvert jusqu'à nous servir un quatrième et jusqu'à présent, dernier épisode à la série. Dragon Knight 4, est comme ses prédécesseurs, un RPG, cette fois, il sera même un Tactical RPG pour être plus préçis, qui a connu les joies d'un portage sur Super Famicom et PC-FX en plus d'être sorti sur tous les PC japonais à la mode, tels que la FM Towns de Marty. Mais attention, en plus d'être un eroge, voyez vous, Dragon Knight 4 est loin d'être un mauvais jeu. Les batailles sont relativement réussies, rappelant dans ses grands moments, Fire Emblem. Il en conserve qui plus est un élément qui a fait la réputation de la série d'Intelligent Systems : la mort permanante de ses protagonistes morts au combat. Le scénario se suit avec plaisir et l'on s'attache à notre petite troupe de héros que l'on voit évoluer au gré d'une histoire qui les fait prendre en...maturité. Les scénaristes arrivent en tous cas à nous embarquer dans cette aventure à la durée de vie plus que très honnête. Dragon Knight 4 se dote qui plus est de quelques éléments de dating sim pas désagréables, qui permettent d'en savoir plus sur nos héros et ajoute un brin de légèreté et d'incongru à l'ensemble. Un beau mélange des genres, puisqu'une dating sim qui prends les atours d'un bon RPG ne sont pas légion. Tout juste pourra-t-on se remémorer d'un jeu comme Thousand Arms qui a connu les joies d'une sortie en Occident. Vous vous posez sans doutes une question : Un eroge sur Super Famicom, c'est possible ? Evidemment que non, Nintendo veille au grain, et cette version aura donc été largement censurée. Pour les aventuriers voyeurs, il faudra se tourner vers les versions PC et PC-FX bien entendu... 

 

Numéro 3 : Fear Effect 2 : Retro Helix sur PS1

Après le jeu de course et le RPG, pourquoi ne pas faire un petit tour du côté du jeu d'action, et venir poser nos valises en France quelques instants. Oui, nous avons aussi, un certain savoir faire en matière de jeux vidéo olé olé. Merci à Eidos, qui reprend les choses là ou il les avait laissées dans Fear Effect premier du nom, pour mieux renforcer l'équipe de charme dans ce second épisode. L'héroïne Hana est ainsi accompagnée dans Fear Effect 2 : Retro Helix, d'une accolyte à l'écran comme dans la vie : Rain Qin. On est donc en droit de s'attendre à deux fois plus de sex appeal au programme dans cette suite, et on ne va pas être déçu !  Le scénario, assez engageant par ailleurs, est aussi un prétexte pour vêtir nos chères Hana et Rain des tenues les plus incroyables qui soient, et qui font honneur à leur plastique irréprochable. Oui bien sûr, on a déjà vu de tels tours de passe passe dans Tomb Raider ou encore Dead or Alive, mais promettre aux joueurs que nos deux amies sont en plus unies dans la vie apporte encore plus de piment à des situations déjà assez cocasses qui se multiplient dans le déroulé du jeu. Eidos n'a rien trouvé de mieux pour mettre en avant sa maîtrise du cel shading récemment acquise, et après tout, pourquoi pas, ce n'est pas une mauvaise idée, surtout quand l'ensemble est soupoudré d'éléments futuristes convainquants et qu'il propose un gameplay agréable, une atmosphère pesante assez incroyable et une réalisation splendide porté par des puzzles et des combats de qualité. Oui, vous avez bien lu, Fear Effect 2 : Retro Helix est un vrai bon jeu olé olé. Qui prends en plus le prétexte de vêtir légèrement nos femmes fatales pour mieux les mettre en scène, avec pas mal d'à propos. Cela nous change un peu du traditionnel recours à la femme objet...Une fois n'est pas coutume au sein de ce Top, je ne peux que vous recommander ce titre d'Eidos, qui en plus de vous émoustiller sera capable de vous faire vivre une belle aventure. Une denrée rare.  

 

 

Numéro 2 :  Gals Panic sur Arcade

Allons à présent faire un petit tour du côté de l'Arcade. Oui, ce format aussi à connu de beaux exemples de jeux capables de faire monter la température encore d'un cran. Et en la matière, le titre qui me semble sortir du lot est...un puzzle game. Aussi bizarre que cela puisse paraître, le mélange de réflexion et..d'éffeuillage de jolies jeunes femmes constitue un savant mélange qui a largement trouvé son public. J'en veux pour preuve le nombre d'épisodes qui constituent la saga des Gals Panic depuis la sortie de ce premier épisode en 1990, mais également le nombre de développeurs qui ont décidé de copier cet étonnant concept à succès. Rentrons un peu dans le détail pour voir ce que propose ce Gals Panic premier du nom : Rien de plus qu'une version érotisée de Qix si je devais le résumer en une phrase. Rappelons alors le concept de Qix, absolument redoutable, qui vous place devant un écran fixe, et vous permet de prendre le contrôle d'un petit curseur que l'on déplace sur les bords l'écran, et à qui l'on peut, par une pression sur un simple bouton tout en l'orientant avec votre joystick, faire tracer une ligne vers la direction que l'on souhaite afin, suite à un virage à angle droit, de former des formes rectangulaires qui vont réduire la surface à conquérir encore présente à l'écran. Au coeur de cette surface naviguent quelques ennemis qu'il va falloir enfermer au sein de vos fameux rectangles, ce qui vous permettra en cas de réussite, de passer au niveau suivant. Diabolique. Et Kaneko, malin, en proposant Gals Panic, nous offre une version un brin optimisée avec l'ajout d'items en jeu et entre chaque tableau, activables par le biais d'une roulette de casino à actionner entre les stages. Surtout, le jeu propose un décor en arrière plan différent à chaque tableau, que l'on découvre au fur et à mesure que l'on trace nos petits rectangles et que l'on progresse pour étouffer nos ennemis. Et vous l'avez compris, ces fameux fonds d'écran font l'essentiel du sel de ce jeu. Je vous laisse admirer les photos ci-dessous qui parlent d'elles même. Rassurez vous rien de trop osé, tout au plus quelques poses lascives qui vous feront lever un sourcil ou mieux, vous déconcentrer en pleine partie. Enfin, si vous ne mette pas la main sur une version non-censurée... Il n'en demeure pas moins que la formule reste toujours aussi efficace, et que les différents ajouts au fil des versions en font un titre au demeurant assez agréable à jouer. Un puzzle game qui joint l'érotique à l'agréable, c'est assez rare pour être noté et cela mérite de figurer dans le classement du jour !  

 

Numéro 1 : Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball sur XBOX

Nous avons vu ensemble jusqu'à présent un sacré pannel de jeux olé olé : course automobile, RPG, puzzle game et jeu d'action-aventure, alors pour finir, je vous propose de faire, enfin, un peu de sport. Quoi de plus normal pour s'entretenir avec les vacances sur la plage ! Bien sûr dans cette catégorie, le jeu est tout trouvé, je ne pouvais rien sélectionner d'autre que le très célèbre et célébré Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball. Si vous avez déjà vu tourner une fois dans votre vie un titre de la série des Dead or Alive et que vous voyez, même de loin, à quoi ressemble un match de beach volley féminin, je pense que vous avez déjà, sans jouer, une très bonne idée du concept de ce jeu, au charme particulièrement...ravageur. Premier constat assez rapide une fois en jeu : on en fait très rapidement le tour. Un match de beach volley c'est certes amusant quelques minutes, mais encore faut-il agrémenter tout cela de beaucoup de modes de jeu afin d'essayer de rendre le tout passionant sur la durée. Bien entendu, le développeur, la Team Ninja, l'a bien compris, et essaye, par l'ajout de quelques mini jeux de nous tenir en haleine, mais c'est peine perdue, et l'effort semble être à l'image de la lascivité chronique qui caractérise nos volleyeuses en maillot de bain à la peau tanée par le soleil. Plus qu'une réelle simulation sportive, Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball s'apparente plutôt à un jeu pour adeptes de la sappe, et habiller vos sportives plantureuses deviendra vite le principal intérêt du titre. A voir si cela peut vous plaire, certains trouveront vite beaucoup de limites à l'exercice. Mais une chose est sure, les développeurs ont mis le paquet sur la réalisation du jeu, qui est littéralement superbe et met en avant les belles plagistes avec beaucoup d'allant. Dead or Alive était déjà réputé pour l'animation des ses combattantes, mais ici, on atteint un nouveau stade de sophistication. Et beaucoup diront que l'essentiel est bien là, voir nos volleyeuses se mouvoir avec grâce sur le sable fin d'une plage paradisiaque en petite tenue, fait de Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball, le jeu olé olé par excellence, celui qu ne pourra jamais être dépassé, quelque soit les futurs essais des postulants qui essayeront à leur tour d'émoustiller leur public...

 

Quoi de plus beau que de terminer sur une telle plage tropicale, avec un thème pareil, alors que nous sommes en plein été, et que l'on rêve de jouer au volleyball, du sable sur les mollets, n'est-ce pas ? Mais avant de retourner étendre sa serviette pour une scéance de bronzage bien méritée, il nous reste quelques lignes pour lister les autres jeux qui ont fait le pari de la séduction charnelle. Et on débute sans tarder par l'éléphant au milieu de la pièce, que j'aurai pu, que j'aurai dû inclure dans ce classement, mais non...Simplement trop évident. Je veux bien entendu parler du fantasme masculin de tous les joueurs de la fin des années 90, Lara Croft, qui au travers de la série Tomb Raider, promène, telle une Indiana Jones, sa plastique incroyable aux quatre coins de notre belle planète. Doté d'un caractère en acier trempé et ne reculant devant aucun obstacle, la belle Lara a fait tourner bien des têtes. Dans un genre typiquement nippon, l'hégérie de Platinium Games, Bayonetta est elle, aussi splendide que dangereuse, elle a le chic d'apparaître au sein d'une série de beat them all de grande qualité, qui en met clairement plein la vue, dans tous les sens du terme ! On pourra en dire tout autant du casting féminin de la série The Witcher qui entoure et surtout envoûte le héros Geralt à de maintes reprises.

Impossible de conclure sans parler du mod Hot Coffee de GTA San Andreas, aussi célèbre que sulfureux, et qui semblait avoir été intégré au jeu d'origine, avant que Rockstar ne se décide à faire marche arrière, sans doutes effrayé des proportions que pourraient prendre un tel mini jeu qui consiste à...optimiser les performances sexuelles de notre personnage avec les différentes partenaires qu'il pourra rencontrer dans le jeu... God of War, lui aussi, fait à quelques occasions dans le suggestif, en invitant Kratos à se détendre après une rude bataille, autour d'un autre mini jeu très...audacieux et charnel. On l'a compris avec Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball, les développeurs nippons sont des spécialistes, dès lors qu'il faut créer de toute pièce une pastique virtuelle trop aventageuse pour être vraie. Le casting féminin de Dragon's Crown est à ce titre, proprement incroyable. Du côté des PC japonais, on a cité Dragon Knight, mais il serait difficile de passer sous silence Pia Carrot et To Heart, tout comme YU-NO également paru sur Saturn encore et toujours développé par ELF Corporation. Il est intéressant d'évoquer également l'improbable Steam Heart's, qui mêle érotisme et Shoot them up sur la même console...Oui, tout est possible dans ce bas monde. Pas en reste, en Occident nous avons bien eu droit à Playboy the Mansion, un Sims médicore qui vous met dans la peau de Hugh Hefner, le créateur du célèbre magazine de charme Playboy...

N'hésitez pas à vous remémorer avec émoi vos plus beaux souvenirs autour de ce thème certres un peu coquin et racolleur, un peu sensible à aborder surtout, que j'espère j'aurais évoqué sans choquer qui que ce soit. Été oblige, il était impératif de se détendre un peu cette semaine, et j'espère que vous prendrez ce billet comme il se doit : un exercice de détente, un peu futile.

Et à très vite pour un nouveau Top 5 qui parlera de RPG...auxquels je n'ai jamais joué !