Scandaleux!
Je ne
vois pas d'autre mot pour désigner la bouse que Codemasters vient de
nous pondre, à nous les vrais fans de F1, orphelins d'un jeu de F1
officiel depuis le plutôt correct 'sans plus' F1 2006 (ps2).Explications.
Comment peut-on rater un
jeu à ce
point? Absolument tous les aspects oscillent entre mauvaiset le catastrophique. C'est bien simple : sa seule
vertu à mes yeux
est de proposer les écuries et pilotes officiels de la saison
2009, chose que l'on avait pu constater pour la dernière fois
qu'en Juin 2006. 2006? Parlons-en! Cette édition, qui à également
bénéficié d'un portage sur psp lui est supérieure à tous les
niveaux, c'est dire!
La jouabilité de cette nouvelle
mouture est médiocre, et rien dans les options d'aide
au
pilote ne semble corriger cette immense tare qui saute
aux
yeux dès les premiers tours de roue. Quelque soit la vue choisie, le
fun ne vient jamais et l'impression de vitesse est au moins aussi
impressionnante que formula one 99, c'est à dire nulle.les
voitures glissent presque comme dans un Wipeout (inadmissible
pour un
jeu de F1!),ou comme si l'on avait le choix de ne conduire qu'avec des
spécialistes en matière de figures n'importes-nawaquesques :
J'ai nommé Ralf Schumacher, Nelson Piquet et consors! la
gestion des collisions/dégâts est quasiment ou presque absente.
Il n'y a dans ce soft pas la moindre sensation de vitesse (pas
même à fond de 7ème en ligne droite), et le plaisir de piloter
s'estompe à chaque virage, lorsque on à l'impression que tourner
le volant signifie partir à la dérive. Des monoplaces? non,
des bateaux!
Que dire de l'introduction bâclée du
Kers? Tout ceci me rappelle "Newman Haas Racing" sorti
il y a plus de 10 ans sur Psone, qui intégrait lui aussi un système
de boost plus au moins aussi désastreux que le fameux
système
de récupération d'énergie cinétique exploité dans ce jeu (à
l'image de cette réelle nouveauté dans la saison de F1 2009). Cela
était excusable en 1998, pas en 2009...
Je ne
m'attarderai que très peu sur les commentaires audio -d'ordinaires
bâclés dans la plupart des jeux de sport de toute façon- d'unepathétique inutilité (On croirait entendre un automate
nous
parler, sur un ton monocorde et donc vite agaçant). On peut
applaudir des deux mains l'équipe du jeu qui à réussi à faire
encore pire que les commentaires foireux des Pes, dans
l'ensemble.
Attardons nous maintenant un peu plus sur les
graphismes. Pitoyables? Comment avez vous deviné!? Le
résultat à l'écran n'est même pas digne d'une Playstationpremière du nom et n'a rien à envier à une DS.
J'exagère
bien entendu (à peine...), mais franchement, c'est laid, carré,
et les décors sont ternes et vides.
Si comme
moi vous
faisiez partie de ces gens qui attendaient ce jeu avec impatience, en
ayant cru naïvement que Codemasters se montrerait à la hauteurde la tache qui les attendait, attendez vous à une immense
déception. L'exercice n'aurait pourtant pas du être une
gageure, car Sony -qui à développé les versions 05 et 06- n'avait
pas vraiment poussé la barre très haut! (c'est le moins que l'on
puisse dire)
D'ailleurs, au niveau structure des menus et du
contenu, Sumo Digital ne s'est pas foulé : Tous ou
presque
est absolument assimilable à son ainé de chez Sony. Aucune
originalité, qui va même jusqu'à copier/coller grossièrement
le mode carrière de son prédécesseur. Avec ses qualités, mais
bien malheureusement ses défauts aussi : Informations de management
minimales, dépêches de journaux sportifs rédigées sans style et
qui ne nous apprennent rien que nous ne sachions déjà...
Ce
jeu est un ratage total, comme vous n'en aurez probablement
encore jamais vu dans le genre. Je ne pense pas trop m'avancer en
affirmant bien haut qu'il s'agit sans doute d'un des pires jeu
de
formule 1 qu'il m'ait été donné d'essayer.
À éviter à
tout prix. Croyez-moi (ou testez le en étant très alcoolisé
pour vous marrer un bon coup).
Espérons que Codemasters/ Sumo
Digital se ressaisissent d'urgence pour l'opus prévu sur nos
consoles de salon d'ici l'automne 2010 et fassent montre d'une
plus grande rigueur technique quand au respect du cahier des charges
que nous sommes en droit d'attendre d'une licence aussi prestigieuse
que la F1.