Final Fantasy VIII a vu le jour en France le 27 octobre 1999. Après
son prédécesseur FFVII, ayant fait découvrir la série des Final Fantasy à de nombreuses personnes, FFVIII a la lourde tâche d'essayer de ne pas
décevoir les fans des précédents volets.
L'histoire se passe dans
un monde similaire au notre, dans une époque un peu futuriste bien qu'il y est de nombreux lieux nous laissant penser à une époque médiéval (je
pense par exemple à Winhill, ou encore à Shumi Village). On retrouve
bien sur les aspects clés de la série tel que les chocobos (avec leurs
fameuses quêtes), les invocations, l'aéronef (quelque peu futuriste),
les diverses et variés quêtes annexes...
Le héros principal, un
dénommé Squall Leonhart, étudiant à la Balamb Garden University (la BGU
plus communautairement appelée), Université de mercenaires (les seeds),
est un héros renfermé sur lui-même et asociale. Le jeune homme
introverti de 17 ans est tout de même un personnage imposant le respect. Il est secondé par une équipe charismatique, de la professeur de
l'université Quistis, personnage d'une douceur et d'une gentillesse
inégalé, au nerveux et turbulent Zell en passant par le "tombeur"
d'Irvine, impossible de ne pas se trouver un héros pour lequel on a un
faible.
Le scénario est un met remplit de rebondissements et de
coups de théâtre, qui au fil du jeu interrogera le joueur sur des
valeurs tels que l'amitié, l'amour mais aussi la raison de vivre.
Construit sur un univers avec des destinées parallèles dont on saisit le sens au fur et à mesure de l'avancé de l'histoire.
Graphiquement, un grand pas a été fait depuis Final Fantasy VII, les différents
protagonistes de l'intrigue sont en effet réalisés dans un style se
rapprochant de la réalité, l'animation des personnages est plus
naturelle que jamais dans la série. Et, il ne faut pas oublier, les
magnifiques cinématique à couper le souffle.
Au niveau du Game
Play, ça reste assez similaire aux FF d'avant, avec quelques petites
innovations, comme le limit break des personnages qui se déclenche quand on est en dessous des 32% de son total de points de vie. Le point noir
du Game Play est les différentes phases de vols que l'on doit subir
(surtout au début du jeu). En effet, pour booster ses compétences, ou
résister à certains élémentaires, ou tout simplement, pour pouvoir
utiliser de la magie, on doit commencer par la stocker en la volant sur
les ennemis. Sachant, que la jauge maximale du stockage des magies est
de 100, et que l'on vol à chaque tour de jeu entre 5 et 12 unités de
magie. Mais grâce à l'option de mémorisation des commandes, les vols
deviennent vite des parties rapides, et ce n'est pas ce qui reste du
jeu.
La bande son, quant-à-elle, est sublime. Toujours composée
par le même musicien talentueux, notre bien aimé Nobuo Uemastu, les
musiques créées collent parfaitement avec l'univers, et les différents
thèmes de l'intrigue resteront figés dans la mémoire de tous ses
joueurs.
En prime à tout celà, la présence d'un jeu de cartes bien abouti et réfléchi, passera pour certaines personnes pour une simple
quête secondaire, tandis que pour d'autre, il s'agira d'un aspect majeur du jeu. D'autant plus que l'effet "collectionneur des nombreuses
cartes" peut devenir vite une tâche très ardu. Certaines cartes uniques
ne pourront être gagné qu'à un moment précis du jeu, ou après avoir fait certaines actions. Un jeu pouvant parraître au premier abord,
simpliste, et très vite lassant, mais qui après plusieurs parties prend
vite son envol.
En définitive, Final Fantasy VIII rassemble tous
les bons points pour former un bon RPG. Un scénario porté par des
personnages charismatiques et une musique sublime. Une durée de vie
dépassant les 40 heures sans les quêtes annexes (pour ne pas changer des FF). Le tout dans un univers se rapprochant au notre, nous permettant
de plonger d'autant plus dans la peau du personnage principal troublé
par son passé, et son rôle de meneur. Le seul bémol qu'il me restera,
c'est de n'avoir pu profiter sur la version Play Station du fameu jeu
Chocobo World disponible uniquement sur Pocket Station, sortit qu'au
Japon.