" Non ne partez pas tout de suite, le coup de l'entête déguelasse de l'article c'est la faute à Gérard "

 

"Accusé Alpha Protocol, vous êtes convoqués devant la cour afin de répondre à vos actes odieux, je les énumères devant vous Mesdames, Messieur : Graphisme dégueulasse, bande son inégale, délits de sale gueules pour les personnages secondaires, IA complètement conne et une fin foirée et..."  

  "Ce soir, j'ai un invité d'honneur, Champagne !"

 Pas mal comme introduction originale, n'est ce pas ? je vise un prix et une barre chocolatée mais aujourd'hui je défends Alpha Protocol, donc j'ai tout à gagner. Finis les conneries, on commence par l'histoire du jeu. Alors sachez, msieur dame (faîtes bien la liaison) que dérrière ce jeu, il y a des vétérans, des purs des durs, des mecs qui ont bossé sur Star wars Knight of the old republic II, Neverwinter Nights II et Fallout New Vegas. Autant dire que c'est pas des petis PD (programmeur débutant...) du RPG.

Voilà un argument pré-installation de Alpha Protocol, Maintenant on lance le jeu, on la ferme et on regarde.

 "Des putes, des chinois, des soldats, des explosions, voilà de quoi faire pâlir Michael Bay"

Je vous vois venir, non il y a pas de scène érotico-intergalactique à la Bioware par contre le scénario cartonne. Tout commence avec un attentat sur un joli avion américain qui se fait explosé à coup de missile par une comission de syndicat terroriste au doux nom de "Al-samaad". Oui, c'est du déja vu mais si je vous dis que les missiles tirés font partie d'une société d'armement américaine, vous faites moins les cons hein ?.

Suite à cet attentat. La Cellule ultra secrète du gouvernement américain "Alpha Protocol" se charge de cette affaire en envoyant, bien sûr votre héros Michael Torton (cousin caché de Shepard), nouelle recrue du staff, à la poursuite des missiles volées. Quelques missions plus tard, Mike se prend un missile dans la tronche et le projet Apha Protocol est à ses trousses.

Dans ce jeu là, vous jouez pour vos miches les gars. Un voyage intensif à travers le monde, des twist, des alliances et des connards à descendre voilà un joli programme.

Après ce résumé, ceux qui n'y ont pas touché doivent se dire que ça ressemble à de la daube, ça sent la daube mais surprise ça n'en est pas une. Parce que le point fort du jeu, réside dans la façon d'investir dans sa mission et dans l'avancement du scénario. Soit vous vous la jouer Solid Snake, ou soit un névrosé du fusil et des bons films d'action comme Nick frost dans Hot Fuzz durant les missions. Egalement comme dans les liences Bioware, vous avez le choix de procéder comme bon vous semble durant les dialogues. Cette feature dans le gameplay général afflue beaucoup plus sur le scénario que Mass Effect, toutes vos réponses et actions jouent sur les divers relations que vous entamer au cours de l'aventure et les bonus que vous avez avec. Par exemple si vous êtes accro de la jolie journaliste rousse vous avez des bonus tel que une pléthore de fait secrets sur divers organisation et individu, ect.

 

 "Not sure, if i have to kill you because you are ugly or an ennemy"

Aux niveaux des dialogues, la différence avec son cousin Mass Effect est assez marqué, autant Shepard c'est le sauveur de l'univers qui couche avec des aliens, Mike lui, il adore faire ce qu'il veut, si il aime pas quelqu'un, il le fait savoir à coup de dialogues fun et bien écrites ou si il trouve que cette journaliste rousse (encore) est "ultra bonne§§", il le fait savoir de façon Playfull et fun aussi.

Là pour les mecs qui ont écrits les dialogues, chapeau bas ! Vraiment bas. La similarité avec le rpg fantasmé de Bioware se joue sur la V.O, les voix sont vraiment très bien doublées et donnent une grande crédibilité à l'univers. Il y en a qui vont dire que ça joue de très peu sur l'immersion, mais est ce que vous avez jouer à Metal Gear Solid sur playstation en Français

Fin de la comparaison avec Mass Effect parce que plus j'en parle plus j'ai pas envie d'y jouer. Je précise surtout que les défauts ne sont pas les mêmes (peut être la fin).

On va passer à la partie que j'aime le plus, détecter les plus gros défauts. Qui dit studio Obsidian dit ? Mais c'est moche bordel ! Oui, je vous donne raison, graphiquement on est loin des standards de la beauté de 2010 (Red dead redemption en particulier). Alliasing, effet de particules et d'explosions en carton, décor des niveaux peu recherché et en plus Obsidian se foute de notre gueule en ajoutant des personnages secondaires vraiment dégueulasse et charismatique comme Raffarin. Beaucoup de personnes et je leur donne raison, trouvent que le héros principal est laid et en plus custumisable comme un playmobil. Là c'est sûr, mais je remets en avant l'excellent travail d'écriture de ses dialogues qui le sauve lui et quelques personnages de la risibilité notoire.

"Et Roger, je supporte pas la gueule du nouveau, si on l'envoyait en arabie saoudite ? Ah ouais trop kewl !"

Deuxième point, cela vient de l'agencement des niveaux jouables. Beaucoup se sont foutu de la gueule de FFXIII pour son coté je cours dans un jolie couloir pendant 8 heures. Dîtes vous que Alpha protocol c'est pareil, sauf que c'est moche. les niveaux sont vraiment peu inspiré et moyennement fun à jouer, c'est vraiment là, où les gamers aguerris vont désinstaller le jeu au bout de deux heures ou bouffer leurs souris. Mais ça après, c'est les joueurs un peu neu neu. C'est leurs problèmes.

Bien sûr on peut pas parler jeux d'espion sans parler de l'IA, moi je vous le dis, j'ai rigoler. Sincèrement j'ai jamais vu des boss aussi cons et facile à déglinguer. Il y a toujours une faille à exploiter pour faire bugger les boss, elles sont différentes mais qu'est ce que c'est fun de tirer sur un handicapé mental virtuel (a ne pas faire en vrai, odieux connard que vous êtes). 

 Finalité, Alpha Protocol a un emballage certes dégueulasse ; il cumule les plus gros défauts de l'univers, graphisme pas très propre, I.A débile (surtout les boss) et une fin des plus atroces.Certes une fois qu'on accepte ses gros défauts, on vie une aventure des plus intense, fun et jubilatoire du monde vidéoludique. Un travail d'écriture des dialogues excellent, une V.O implacable, un scénario digne de la trilogie de Jason Bourne sous un complot international et un gameplay efficace. 

 En guise de conclusion foireuse, Alpha Protocol c'est comme avoir une relation avec une fille moche mais une fois les défauts accepter, on s'envole dans une idylle et une histoire qu'on oubliera jamais excepter si bien sûr ça ne se finit jamais.

Trailer