Le Xbox Live japonais propose souvent de petites pépites en son sein et le jeu que nous allons parler aujourd'hui en fait partie. Galgun est un rail shooter sympathique du développeur Init States, une société qui a fait ses armes dans les jeux vidéos sur des Visual Novels et des adaptations d'animes comme Binchoutan ou Sekirei. Pourquoi ce jeu m'a-t-il plu, vous allez le découvrir tout de suite.

Petite remarque avant de commencer, sachez que mon avis se limite exclusivement à la demo disponible sur le Xbox Live. Ne vous étonnez pas si celui-ci n'est pas complet et comporte des erreurs.

Tenzou n'a pas de chance. Lui qui se rend à son lycée comme chaque matin fut touché accidentellement par les flèches de l'ange gaffeuse Patoko. Tenzou n'est pas blessé mais quelle est sa surprise quand celui reprend connaissance. En effet, une jeune inconnue lui fait sa déclaration. Un peu pris au dépourvu, il est sauvé de justesse par notre ange qui se débarrasse de la fille et s'excuse pour la situation dans laquelle notre héros sera confronté dans les futures minutes, car les flèches qu'elle a tirées sont des flèches de Cupidon qui rendent irrésistible notre ami au sexe opposé, transformant chaque fille qu'il rencontre en prédatrice sexuelle hystérique. Le hic, c'est que si notre protagoniste principal ne retrouve pas sa moitié avant que les effets des flèches ne se dissipent, il devra passer le restant de sa vie seul. Un scénario très basique, mais qui suffit pour cette simple expérience vidéo-ludique.

N'oublions pas que l'ange au tout début de l'histoire vous posera une série de question qui influera vos Stats et vous laissera le choix entre quatre héroïnes ayant un caractère, une histoire et une façon de les séduire différente les unes des autres.

La première chose qui surprend quand on prend en main le jeu pour la première fois, c'est que celui-ci se joue à la manette. Pas de pistolet optique, on déplace un curseur sur l'écran pour viser les différentes cibles et les déplacements du personnage sont automatiques. Le curseur est bien calibré et ne rend pas le jeu plus difficile qui l'y parait de prime abord. Le gameplay est en fait très simple : vous avez des cibles qui apparaissent à l'écran (les filles) et le but c'est de les asperger de phéromones avec votre pistolet jusqu'à ce qu'elles connaissent, n'ayons pas peur des mots, l'orgasme. Ces petites coquines n'hésites pas à aller au contact pour vous coller leurs "love letter" en pleine figure, auquel cas vous perdez de la santé mentale. Cette santé mentale est un peu votre barre de HP, vous ne perdez pas de la vie, mais si vous vous laissez submerger par les émotions, votre barre atteint zéro et vous sortez avec la dernière fille à s'être déclaré. Un Bad Ending s'affiche vous inviter à retenter votre chance.
Le jeu vous proposera pendant les phases de boss ou en appuyant sur un bouton durant le jeu dans un mode appelée "Shooting Event" qui n'est pas sans rappeler Doki Doki Mahjo Shinpan, car il faudra viser des zones sensibles du corps de la victime pour engendrer des points.
Le jeu sera entrecoupé de scène plus posé dans lequel le joueur pourra dialoguer avec l'une des quatre héroïnes et donc tiser une relation amoureuse avant la fin du temps impartie.
Dernière référence amusante que l'on pourra noter est l'implémentation d'un mode 8bit ressemblant au jeu Mama kita gamen qui vous servira de couverture si vous ne voulez pas être découverte par votre concubine en train de donner la gougoutte a vos collégiennes. C'est promis, nous n'irons pas dans le graveleux.

Passons à l'aspect graphique qui est assez inégal. Nous avons des personnages bien animées et crédibles plaqué sur des décors pauvres en texture, même ce qui se faisait sur N64 était mieux. Toutefois, le level design reste correct et cohérent avec ce type de jeu. Les musiques ne sont pas nombreuses et sont assez simplette. Les effets sonores quant à eux ne sont pas légions, mais sont de bonne qualité. Au Casting, pas de grandes stars, mais tout de même la présence de Yukari Tamura qui a fait entre autre Mei dans Clannad ou encore Midori dans Mai-HiMe et qui prête sa voix à l'ange.

Pour la durée de vie, il m'est difficile de l'évaluer vu que je n'ai joué qu'à la demo qui dure entre 30 et 45 minutes, ce qui reste correcte pour une demo commerciale. Les nombreuses phases de dialogues, les phases de shooting plus originale du jeu (ceux avec les boss) et les quatre fins liées aux quatre héroïnes annoncent une durée de vie correcte pour le soft. La "replay value" de ce jeu ne s'applique ici qu'aux fan du genre qui trouverons en Galgun une alternative amusante au Time Crisis même si le contexte est différent