S'il est un point sur lequel Final Fantasy VIII a su éclairer ma petite lanterne de Tomberry de la vie, c'est bien le temps, cet inarrêtable petit salaud aux faux airs d'InOui, qui rentre toujours à l'heure mais jamais en grève – au grand dam des retardataires et des clichés sur la SNCF.
Dès lors qu'on prend conscience de son importance, la fébrilité nous guette ; on se hâte, on cherche son billet, on trouve la banquette qui nous sied, puis vient le moment de ranger nos effets dans le compartiment à bagages. Et là, horreur ! La place nous fait défaut, annonce du choix cornélien qui se présente alors à nous. Que garde-t-on, que jette-t-on ? L'essentiel, le futile – oui, mais dans quel ordre ? A cela, seules nos certitudes sauront susciter la sagesse de nos mains (?)
C'est donc avec confiance et assurance que je passe ici, par chez vous – par ce chez-moi de chez vous, même –, ayant eu l'idée de venir partager les fruits d'un petit projet qui m'aura demandé l'usage prolongé mais avisé (?) de cette denrée temporelle si précieuse.
Un let's play de Final Fantasy VIII (?)
Dont voici le premier d'une longue série de chapitres (?), pour votre plus grand plaisir (?), à vous qui viendrez, nombreux assurément (?), faire don d'une demi-heure de votre chrono-contingent (?) au visionnage fécond (?) de ces pérégrinations en terrain familier (?)
Le tout, bien sûr, en qualité optimale (?)