Joyeux Noël et bonne année à tous !

Bon, pour bien débuter cette année 2011, je ne vais pas vous
offrir un long post de blog, mais deux ! Tout d'abord, un bilan de mon
année de jeu, et ensuite la progression en détail sur mon projet !

Bilan de mon année

Bon, je dois l'avouer, je n'ai pas joué à énormément de jeux
sortis cette année, donc je vais parler des jeux auxquels j'ai joué cette année
et qui m'ont marqué.

En général, on peut dire de cette année qu'elle fut bien
belle. Je n'arrive pas à me souvenir des jeux sortis en ce début d'année, et j'ai
du mal à me convaincre que Mass Effect 2 n'est pas sorti en 2008. 2010, c'est
un peu une année où l'on pouvait un peu prévoir les notes des jeux : ceux
que l'on attendait étaient bons, ceux que l'on n'attendait pas ne l'étaient
pas. Pas vraiment de surprises, pas vraiment de déceptions, juste un flot de
bons jeux. Cependant, étant donné l'homogénéité de cette année, même au niveau
narratif, je doute qu'il y ait un de ces jeux qui sorte assez du lot pour qu'on
le retienne à l'avenir, à part Heavy Rain, simplement parce qu'il oublie la
forme traditionnelle pour se concentrer et se consacrer à l'histoire. Mais, ce
qui est sur, c'est qu'entre le titre de Quantic Dreams, Red Dead Redemption,
Limbo, Assassin's Creed : Brotherhood, Castlevania : Lords of Shadow,
Final Fantasy XIII ou encore Alan Wake, je n'ai jamais autant regretté de ne
pas avoir de console.

 

Super Meat Boy

Pourquoi est-ce que j'aime, j'adore, je vénère Super Meat
Boy, alors que j'accorde une importance primordiale à la narration dans le jeu ?
C'est parce que l'on veut sans cesse y retourner. Même mort une centaine de
fois sur le même passage quasi-impossible, et que sans aucun espoir de le
passer, alors que je m'énerve habituellement sur mon clavier à la première
difficulté, je recommence. Juste parce que ce jeu est fun. On prend du plaisir
à jouer, on se détend, on est heureux : c'est tellement primordial dans un
jeu vidéo, et tellement poussé à son paroxysme ici, que je ne peux que le citer
étant donné les nuits blanches que j'ai passé dessus.

Mass Effect 2 / Fallout 3

Je n'avais pas joué au premier Mass Effect, je n'ai fait le
deuxième que récemment, et c'est la grande implication du joueur dans le côté
roleplay qui m'a séduit. Si il n'a que relativement peu réussi à m'émouvoir, et
si le schéma narratif « je discute, je vais chez les méchants, je tire, et
je décide de tuer ou pas le chef » fait que les missions sont parfois un
peu trop prévisibles, je me suis sincèrement (le mot est important) engagé dans
mes relations avec mes coéquipiers, jusqu'à être assez mélancolique d'avoir
perdu l'un de mes préférés pendant la bataille finale.

Dans Fallout 3, s'il bénéficie d'une ouverture qui restera
dans ma mémoire, ne m'impliquait en revanche pas personnellement :  plutôt que de chercher absolument à retrouver
mon père et à pouvoir être fier de moi une fois à ses côtés, je m'amusais à
faire sauter des villes à coup de bombes nucléaires, faire ami-ami avec des
racistes, et trahir les goules qui me croyaient dans leur camp. C'était plus un
grand bac à sable (dans lequel les voyages étaient un peu longuets, vu que c'est
très vaste, très vide et très monochrome, ce qui donne une impression de
répétitivité assez ennuyante) dans lequel je pouvais m'amuser autant que je
voulais.

Amnesia : The Dark Descent

Amnesia : The dark descent est le premier jeu à m'avoir
réellement terrifié. A m'avoir rendu craintif. Rien d'autre à ajouter.

MGS 2 / Bioshock / Assassin's
Creed

J'ai enchaîné cet été les deux premiers épisodes de la série
des MGS. Alors que le premier m'a immédiatement marqué, j'ai trouvé le second
toujours aussi bien ficelé scénaristiquement, toujours aussi bien filmé,
toujours aussi émouvant, mais au final, il me laissait un petit arrière-goût de
redite, de remake next-gen, avec carrément (et c'est assez fort de camembert)
des références à lui-même. C'est pour cela que tout le génie dont fait preuve
Kojima dans la fin du jeu (et par extension dans tout le jeu) m'a d'autant plus
fasciné qu'il m'a surpris.

Forcément, comment ne pas penser à MGS2 face au twist de
Bioshock ? Outre son univers et son écriture soignée, j'ai au final été
assez surpris, car le jeu réutilise un ressort narratif probablement inspiré,
mais le reprend intelligemment, et arrive à nous questionner de manière différente,
et ce jusqu'au dénouement de l'aventure.

Et puis Assassin's Creed ... Je suis un peu plus partagé à son
sujet. Intéressant dans ses deux histoires imbriquées, un peu répétitif,
étalant de la philosphie de comptoir, et sur un final que je trouve un peu
brouillon, et pas forcément très vraisemblable, c'est un bon jeu, mais qui se
rate un peu sur ce qui aurait pu en faire un jeu exceptionnel. En tout cas, la
galette du 2 n'attend plus que moi !

 

Bon, voilà donc le bilan de mon année. En conclusion, je
voudrais juste remarquer que la scène indé au niveau des jeux flash devient de
plus en plus intéressante à suivre : entre Tower of Heaven, One Chance,
Closure ou encore le cultissime You Have To Burn The Rope, est-ce là qu'il
faudra chercher la fraîcheur en 2011 ?

Quant au jeu plus casual, le « jeu Facebook », qui
est l'autre face du jeu sur Internet, quand je regarde Farmville ou
Millionnaire City, où les « jeux d'indices » auxquels joue ma cousine
(qui a trente ans, je précise), je me rends compte qu'on ne s'amuse pas
vraiment à ce jeu. C'est aussi un peu pour ça que Super Meat Boy m'a rassuré.

Le jeu que j'attends le plus : simplement parce qu'il n'a
été cité dans aucun des bilans de l'année à ma connaissance, parce que c'est le
prochain jeu du créateur qui m'a fait m'intéresser au jeu vidéo, et parce que j'ai
pas de PS3 pour The Last Guardian, Uncharted ou Ninokuni, je citerais The Witness
(le prochain Jonathan Blow, créateur de Braid).

Bonne année à tous et à tout de suite pour un second post
sur ce qui vous intéresse vraiment, un sujet politique qui touche toutes les
couches de notre société : la barre espace.