« La scène flash indé en ce moment, c'est trop sur-ouf » ! Mais personne ne sait vraiment ce que c'est (NdR : et toi en premier), et c'est
bien dommage. C'est pourquoi on y continue nos incursions hebdomadaires cette
semaine avec l'onirique Aether, et au sens propre (s'il vous plaît !)

Aether

 

Le nom d'Edmund Mc Millen parlera peut-être à certains. En
effet, celui-ci est l'un des deux créateurs du déjanté Super Meat Boy, sorti en
fin d'année dernière. Seulement, ce que l'on sait moins sur ce game designer,
c'est qu'il est également à l'origine d'une foulée de jeux bien plus sérieux,
dont Aether fait partie.

Un jeune enfant, qui s'était éloigné de sa maison, rencontre
un monstre, mais préfère ne pas s'en effrayer. Ils décident alors d'aller
chercher d'autres formes de vie dans les étoiles, et partent, sans peut ni
regret.

On entreprend donc un voyage nous seulement dans les rêves
du jeune héros, mais surtout dans toute son enfance. On se déplace de planète
en planète en s'accrochant aux nuages avec la langue du montre et en se balançant.
Mais si le jeu se construit classiquement (les planètes sont indiquées par des
flèches, chacune d'elles présentant une nouvelle énigme), c'est sur le fond
qu'il impressionne : Edmund McMillen aborde en effet en filigrane des thèmes très sérieux, assez rarement abordés dans le jeu vidéo, comme ceux
de la paternité et de l'indépendance ..

Cependant, Aether est un jeu qui ne se commente pas, mais
qui se joue : on comprend mieux en ne comprenant rien (NdR : et en évitant de lire tes phrases
de publicitaires
). Un voyage comme un rêve qui ne finit pas ...

Over There !

P-S : Ah, enfin
un article sérieux sur le blog, ouf ! Mais ce n'est que le début :)