On est vendredi, c'est la sortie de l'interview hebdomadaire sur https://www.flashforward-leblog.tumblr.com ! Aujourd'hui c'est encore quelqu'un de Gameblog, mais promis la semaine prochaine on change d'univers ! C'est Salomé qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions. Je la remercie pour sa patience, ses conseils et sa gentillesse. Voici quelques extraits :

 

Antho: Tout d'abord, on peut dire que c'est "l'année Salomé" ! D'abord Junkflood cartonne, puis le site Gameblog, puis l'émission sur Direct Star... ça représente quoi tout ça pour toi ?

Salomé: C'est réellement très agréable. "L'aventure" a commencé en avril 2010
et tout est allé crescendo dès lors. Pour tout te dire je ne m'y
attendais pas du tout. Je tenais mon blog, étais en stage à Nolife. J'ai rencontré des gens formidables au sein de Gameblog.fr, puis il y a eu la belle rencontre Bertrand Amar qui m'a donné l'opportunité de faire
mes premiers pas TV alors que cela ne m'avais jusqu'alors jamais
vraiment branché. C'est une choses rare de pouvoir évoluer dans un
milieu professionnel dont tu es passionné. Alors en revanche ce n'est
pas de tout repos, j'ai énormément de travail, je dois aussi rester en
permanence productive, sans parler de tous les projets qui me sont
proposés que malheureusement je décline par manque de temps... Mais cette année est une belle année, oui :)

A. Quel média pour toi est le plus intéressant en terme de narration ? Cinéma, Jeux-vidéos ? Littérature, ... ?

S. Chacun de ces médias est différent. Dans le jeu vidéo, la
narration est souvent inexistante, mais lorsqu'elle est travaillée,
elle implique le joueur. Tu peux donc jouer sur des aspects personnels, qui t'impliquent et te prennent aux tripes. Le cinéma lui, admet le
meilleur... comme le pire en narration. C'est très ingrat parce que la
moindre incohérence va sauter aux yeux et le moindre twist va prendre
une ampleur inégalable parce qu'en tant que spectateur on te demande de te laisser porter.

Quant à la littérature, c'est là que j'ai trouvé mes
plus grosses claques narratives. L'histoire ne t'es pas simplement
offerte, en découle une imagination qui t'es propre, et qui permet de
trouver ce qui manque dans le cinéma : ton "libre arbitre", ton propre
casting.

Mais encore une fois tout ceci dépend des oeuvres. Tu peux prendre
ton pied sur MGS qui propose une grande richesse de narration, et perdre ton temps sur un bouquin de Musso ou de Marc Levy, ou sur un film cul cul US sans surprise, tout comme jouer à Mario ou regarder The
Mentalist à la "trame narrative" très pauvre, et t'éclater sur LA
Confidential.

 

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