Minuit résonne sombrement, il est plus que temps de plonger corps et âme dans la 25ème heure, l'heure sombre, se hâter vers le Tartarus, des centaines d'étages ne demandent qu'à être explorés, mais, prends garde aux Shadows, il ne sont pas là pour te contempler... 


Jeunot, rejoins la SEES !

Orphelin au regard sombre, le héros semble en perpétuelle réflexion avec lui même, tergiversant sur sa place dans tout ça, sur le but de sa venue à Gekkoukan, toujours calme et mesuré, blasé mais mystérieusement attirant, d'une impassibilité troublante... le jour car la nuit, il en sera tout autrement.. Fraîchement débarqué dans votre nouvelle ville, vous aurez de suite la réalité à affronter en face: quelque chose ne tourne pas rond ici bas. Des cercueils peuplent silencieusement les rues de la ville, un souffle coloré serpente entre les panneaux de bois, l'atmosphère pèse, le ciel crache quelques éclats verdâtres sur votre silhouette étonnée... Vite, le dortoir. Au chaud, à l'abri. Mais pour combien de temps? très vite, vos -futurs- compagnons et vous-même aurez à affronter une violente attaque des Shadows. Seuls des êtres exceptionels peuvent les percevoir, c'est votre cas, sortez votre PERSONA

Comment dire non à Mitsuru, lorsque cette dernière vous demandera de rejoindre la SEES, escouade crée dans le but d'éradiquer les Shadows une bonne fois pour toute.. Bienvenue ! voici Yukari, Junpei, ta chambre, la salle commune, ton ordinateur, un spectre que tu es le seul à voir, en d'autres termes, bienvenue au QG. Programme des mois à venir: Vivre ta vie de lycéen le jour, explorer le Tartarus, immense tour infestée de Shadows la nuit, dormir -oui, la Dark Hour épuise-, te faire des tas d'amis pour renforcer tes liens sociaux et permettre à tes Persona de gagner en puissance, étudier, te détendre, draguer par ci par là, mais toujours, toujours rester sur le qui vive et ne dévoiler le secret de ton pouvoir à personne.Y'a de quoi faire.

Persona, à moi.

Chaque membre de la SEES en possède une, par chance, tu peux en avoir des tas. C'est un véritable pied que de choper les petites cartes persona en fin de combat, de les assembler pour en créer des nouvelles, d'apprendre à apprivoiser celles que t'as déjà. Ce n'est pas par simple soucis de collectionite que l'on chérira ces entités métaphysiques, mais bien pour l'aide précieuse qu'elles apportent aux combats. Certains Shadows sont vulnérables à tel type d'attaques, insensibles ou presque à d'autres, à vous de gérer scrupuleusement vos Persona et vos tactiques de combats. Que vous soyez seul ou en groupe, il faudra toujours rester concentré, ne rien laisser au hasard, la tendance d'un match pouvant très vite s'inverser si vous ne lancez pas la bonne attaque au bon moment, ou pire, si vous ne pensez pas à changer votre Persona équipée.

Plaisir ultime que de les voir évoluer, un peu comme des Pets dans un mmorpg, ou des invocations dans les FF, leur diversité de genre n'ayant d'égal que leur design. Certaines Persona ressemblent à de gentilles bestioles innofensives à qui l'ont confierait son ours en peluche les yeux fermés, d'autres à de véritables horreurs sataniques échappées d'un chenil diabolique. Toutes sont intrigantes et certaines s'offrent même le luxe d'un charaDesign ahurissant. 

 

Une minute! 

Dans tes rêves! L'heure est grave, le Tartarus immense, tes pouvoirs en perpétuelle mouvance, pas le temps de souffler, il y a toujours quelque chose à faire. Explorer, looter, lvl upper, s'entraîner, rejoindre un club au lycée, prendre part à la vie étudiante, affronter les Boss les nuits de pleine Lune, mettre à jour son équipement, explorer les centres commerciaux, passer du temps dans la Velvet Room (ascenseur interstellaire qui vous permets de mettre vos quêtes à jour, fusionner vos personas, en apprendre plus sur votre mission.... ) et cela, toujours dans l'optique de percer à jour le mystère de tout ce boxon.

Persona 3 alterne avec malice les phases limites 'point and click' avec celles d'exploration en 3D au sein du Tartarus. Porteurs de dialogues excellemment bien écris, les personnages dévoilent, peu à peu, une profondeur honorable, on a ENVIE de leur parler, de passer du temps avec eux, de combattre à leurs cotés.

Quel bonheur, que celui de virevolter oisivement la journée, à droite à gauche, en pleine lumière, pour ensuite se draper d'une gravité confondante une fois la Dark Hour présente...  Angoissante Dark Hour, glauque peut être même, qui fait merveilleusement écho à l'atmosphère feutrée et dérangeante de la Velvet Room, que l'on a peur de quitter.. car au final, on s'y sent bien. 

 

Addictif, complet -changement d'équipement VISIBLE sur le personnage, plus immersif, tu meurs!!-, tactique, d'une fluidité confondante -temps de chargements ridiculement courts- dynamique, Persona 3 s'aborde comme une expérience unique, un détour du côté de l'entre monde; entre-monde régit par des lois propres à une logique macabre, impressionnante, une logique où quotidien et merveilleux se côtoient et se confondent.