Article garanti sans spoil
Alors le fan s'en va, fantasmer sur ce qu'aurait pu être, FFXIII, s'il avait offert un contenu optionnel digne de ce nom. Si nous avions pu partir à la recherche de survivants sur Pulse, découvrir de nouveaux Eidolons, affronter le Titan, seul véritable créature ayant réussi à l'impressionner. Et que dire de Cocoon, endroit fantastique, s'il en est, que l'on a seulement le temps d'apercevoir lors de notre fuite... Alors le fan s'en va fantasmer à un FFXIII-2, où tout cela sera possible...
Je tenais à commencer cet article en reprenant les derniers mots de celui que j'avais fait sur FFXIII. En fait, je fais partie de ceux qui ont aimé cet épisode. J'ai adoré son univers, son scénario, et malgré ses partis pris, il reste à mon sens un grand jeu dont le seul défaut est l'absence presque totale de contenu annexe.
Alors quand l'annonce d'une suite a été faite, je me suis très vite remis à rêver. Rêver de replonger dans cet univers avec la possibilité, cette fois, de l'explorer à ma guise.
La communication faite autour du jeu nous promettait un épisode plus riche, plus libre, où le joueur serait plus acteur que spectateur (ce qui n'était pas si évident au premier abord). Si ce point ne m'avait pas vraiment fait défaut dans FFXIII, j'apprécie les nouveautés apportées au gameplay et le vrai sentiment de liberté « contrôlée » qui nous est offert. On ne se sent jamais perdu, ni lâché dans la nature mais les possibilités d'évolution, et d'exploration se sont considérablement étoffées par rapport au jeu précédent.
A l'arrivée, on se retrouve plongé dans une course à travers le temps et les âges, course riche en rebondissements, que l'on finira en une trentaine d'heures en ligne droite, mais FFXIII-2 corrige le principal défaut de son aîné: Le contenu annexe. Les quêtes optionnelles sont omniprésentes, pour la plupart bien foutues, elles doubleront au moins la durée de vie du titre. En attendant des DLC que l'on nous promet intéressants.
Confirmation et transition?
Mais FFXIII-2 ne sera pas à mon sens qu'une simple tentative originale de s'écarter de la lignée principale, comme l'était Final Fantasy X-2 à l'époque. Mais c'est bien un épisode de confirmation, voire de transition. FFXIII posait les bases: un système de combats addictif et dynamique au service d'une narration forte et quasi-omniprésente.
Dans FFXIII-2, l'histoire se révèle à nous au fur et à mesure que l'on avance, sans jamais se faire trop envahissante. Ce qui ne l'empêche pas d'atteindre un degré d'intensité lors de son final pour le moins... renversant.
Ce n'est plus un secret pour ceux qui ont suivi la sortie de ce nouvel FF, la fin est ouverte. Ouverte à un FFXIII-3? C'est fort probable. Et cette idée me réjouit d'avance. Je rêve d'un final en apothéose, d'un épisode encore plus riche que l'est déjà cette deuxième itération. Un jeu qui conclurait de la meilleure des manières cette première vraie trilogie dans l'histoire des Final Fantasy. Je me suis attaché à cet univers, à ses personnages, et j'ai envie de suivre leurs aventures une dernière fois.
D'ici là, je m'en retourne à FFXIII-2, collecter les 160 fragments perdus à travers le temps, m'attaquer aux boss cachés. Et rêver à ce FFXIII-3, qui sera au moins aussi épique que celui-ci.
On retrouve l'antagonisme cher à la saga. Caius marque le retour des grands méchants dans la série. Personnage profond et tourmenté, il forme avec Noel, un duo parfait, aux bons souvenirs de Cloud et Sephiroth.