A une époque où le jeu vidéo japonais a du mal à se réinventer efficacement, une bande d'irréductibles gaulois (ou presque) mène la revolte. J'ai nommé Platinum Games. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils carburent à Osaka. En moins de 2ans, ils ont déjà sorti quatre titres dont trois sur consoles de salon: Madworld, Bayonetta, et donc Vanquish.

Chacun apportant un vent de fraicheur, et de nouveauté au genre concerné. Vanquish ne faillit donc pas à la règle, et va même jusqu'à dépoussiérer un genre réputé: le TPS, comprenez, Third Person Shooter.

Là où des jeux tels que Gears of War pour ne citer que lui, possèdent un gameplay certes solide, mais ô combien classique. Vanquish réinvente le genre en lui rajoutant un petit quelque chose de... dynamique ! Collez aux fesses de Marcus Phenix un propulseur, donnez lui de quoi ralentir le temps pendant de courts instants, et vous obtenez Sam Gideon, le héros de Vanquish.

Le jeu n'en devient que plus fun, et stylisé. Le gameplay, comme souvent chez Platinum Games est réglé au poil. Tout s'enchaine avec facilité dans des zones toujours très bien pensées. Les fights face aux boss sont souvent mémorables. Le jeu offrant d'ailleurs un challenge souvent trop rare dans les productions actuelles. Il est d'ailleurs à noter la présence de défis, une fois le jeu fini, qui vous donneront pas mal de fil à retordre (cf le dernier défi...)

Du côté des défauts, car oui, Vanquish n'en est pas exempt malgré tout: on regrettera la faible durée de vie du titre, de base, de l'ordre de 6 à 7h de jeu effectif. (Durée de vie qui peut au moins tripler du fait de la replay value du jeu ainsi que des défis.)

On regrettera aussi parfois le côté " foutoire " du champ de bataille, propre à de nombreux jeux d'action. Ainsi que l'univers du jeu, totalement barré, qui peut déplaire à certains.

Hormis ça, Vanquish est bien un Must Have pour les fans du genre et les autres, il s'avère être un grand jeu, comme Platinum Games a maintenant pris l'habitude de nous offrir. Espèrons seulement qu'il ne suivra pas la trajectoire de ses ainés: celle du bide commercial...