J'aime bien le cinéma, j'en parle pas souvent, mais j'aime bien. Alors qu'auparavant je me baignais des ambiances sombres des salles de projections toutes les semaines, mes disponibilités se sont amoindries, devant faire un choix dans les priorités que j'accorde à mes médias préférés. Heureusement pour lui, le « cinoche » a encore une place de privilégié. C'est d'ailleurs pour lui et son dernier marmot hollywoodien que ce poste est dédié. Silence on tourne !!
PS : C'est garanti 100% sans spoiler jusqu'au dernier paragraphe. Après si vous n'avez jamais rien vu/lu de Superman, je ne peux pas faire grand chose pour vous. Par ailleurs, ce n'est pas réellement une critique, mais plutôt un feedback écrit de but en blanc.
Man of Steel donc, ou plus officieusement Superman, est le film qui a berçé mon dernier week-end de Juin, officialisant ainsi la fête du cinéma 2013. Pas vraiment fan du Kryptonien, j'avais malgré tout été emballé par les différentes Bande-Annonces, lesquelles ont su flatté ma rétine et mon amour pour les belles explosions. C'était donc tout peno que j'ai pris ma place et mon paquet de pop-corn, prêt à en prendre plein les mirettes. Quelle n'en fut pas ma déception après 45 minutes de films...
« Ca s'en va et sa revient, ça fait de tout petit rien... »
Alors qu'habituellement, les films du genre se veulent de poser les bases calmement, avec Man of Steel, c'est tout l'inverse. Superman à un tas de choses à nous raconter alors faut passer Mach 3. Pourtant, paradoxalement, ca parait long. C'est dire si le film ne laisse pas le temps au spectateur de comprendre ce qu'il se passe, et si ce dernier n'est pas familier avec l'histoire originale, alors il du probablement se perdre aux détours de quelques flashback. Car des flashbacks, ca ne manque pas. Bien que leur approche du héros à différentes périodes de sa vie soient intéressantes, je les ai trouvé maladroitement amené, retrouvant tantôt un Clark Kent persécuté, tantôt héros, ces va-et-vient temporelle mon paru apporter plus de confusion que de clarté sur ce qui donnera naissance à l'un des superhéros les plus connus du siècle dernier. Le passage express sur Krypton (justifié évidemment) mais un brin cliché participant à ce sentiment, le film me semblait prendre une tournure qui ne me siait guère.
DAT explosion !
Puis le voilà qu'il arrive, tel une fleure, sur la planète Terre. Superman ? Non, l'infâme Zod pardi. Bien décidé à retrouver son compatriote galactique, ce dernier va venir m'apporter un revirement d'intérêt pour le film. Si l'approche un tantinet terroriste de ce dernier peu faire sourire (je l'ai trouvé un poil ridicule pour ma part), on peut dire que son entrée fut fracassante, littéralement. Alors que le Kansas n'a rien d'un endroit excitant, voilà que le film y pond une des scènes d'actions les plus folles de ces dernières années. Ca explose, ca tatane, ca vole, ca tombe, ca explose (oui encore), ca tire, ca virevolte, ca part à droite, puis à gauche. Haut, bas, on ne sait plus où donner de la tête, et c'est bon !! Mais tellement bon! Le petit clin d'œil à Smallville sur le château d'eau sera d'ailleurs appréciable, au détour d'un môtel en ruine, et d'une école en feu. BOOM !
Que dire des combats, qui m'ont tout simplement soufflé. J'avais la sensation d'assister à un combat de Super Sayan, mais cette fois avec des "vrais gens". C'était chouette. Les gestes portés, la rapidité des mouvements et l'impact des coups, tout est fait de façon à ce qu'on mesure pleinement la puissance des kryptoniens face aux terriens. Et c'est cool ! Alors quand 2 kryptoniens se mettent dessus, ca devient juste l'extase. Une danse de « punch & kicks » qui m'ont rassasier, frôlant le coma épiletique en dépit d'un abus un poil trop flagrant du « blur effect ». Seb en parle d'ailleurs bien mieux ici, mais si Transformers faisait la part belle au zoom, Snyder a opté pour quelque chose de pas forcément plus louable. Mais passons.
Mention spéciale à Zack Snyder et son équipe, lesquels se classent sans mal au panthéon des « Je te ravage une ville alabien t'as vu ». Offrant un ultime combat du bien contre le mal où Metropolis fera rougir de honte la New-York de The Avengers.
Select your player.
L'action c'est bien, mais ca ne te fait pas un film entier, et quand on en revient à nos moutons d'une galaxie bien lointaine, on retombe sur une affiche un poil plus classique. Zod tout d'abord est littéralement l'archétype du bad guy. Dans son physique déjà, affichant un visage qui n'a rien à envier à Dennis Hopper dans Waterworld, mais aussi dans son costume (Tout de noir vêtu, sérieusement ?). Les convictions allant de pair avec le tout, on se retrouve donc avec l'antithèse même de notre héros, classique. Trop classique. Heureusement, on nous offre une Lois Lane un poil plus originale, sortant vigoureusement de l'image sulfureuse pondu par Teri Hatcher dans les années 90 (a qui je préférai le physique soit dit en passant). Quoiqu'il en soit, Amy Adams nous joue une Lois Lane aventureuse, avec plus de jeunesse, moins de sex appeal (ce qui n'est pas un mal), mais tout autant de fougue. Quand à Superman, et bien je dois avouer que je l'ai kiffé. Il impose un charisme dès les premières minutes, sa VF n'a pas à rougir de la VO (alors que Zod hum...), et puis son costume parvient à éviter le ridicule du Slip Rouge. Même à différentes périodes de sa vie, on apprécie le personnage. Objectivement, je n'ai donc pas grand-chose à redire si ce n'est que Henry Cavill remplit à merveille son rôle de Justicier inébranlable. (Mesdemoiselles fans de pecs & autres biceps, vous pourrez appréciez sa musculature dopé à la créatine et joyeuses poudres protéinés)
"Je suis le méchant ROAR."
Et l'histoire dans tout ça ? (SPOILER here !!)
Pas de surprise réelle ici. En dehors du pitch originel propre au comics, l'histoire se veut relativement classique mais efficace. Suite à sa destruction, le méchant à besoin d'un artefact pour recouvrir sa planète d'antan. Mais pour ça, il a besoin d'une planète vierge et donc c'est notre belle planète bleue qui a été désignée. Bien évidemment, notre héros au grand S ne laissera rien faire, et peu importe si faut écraser la moitié de Metropolis pour y parvenir, on ne laissera pas la Terre aux envahisseurs, venu d'ailleurs (Ooooooooh !). On appréciera cependant le rôle des humains, qui malgré leur faiblesse physique ne s'avoueront pas vaincu pour autant, faisant fit d'une bonne dose de bravoure. « Not bad ».
Mais alors, qu'est ce que j'ai pensé de Man of Steel ? Je pourrai utiliser les onomatopées suivantes pour le résumé : ZzZz + BOOM/PAN/WOW + ZzZz + BOOM / KABOOM. Après un début assez fastidieux, arrive le déluge d'effet spéciaux et d'actions qui, je vais être honnête, m'ont réellement orgasmé. Dire que 'ai été enthousiasmé par la scène de combat au Kansas et la destruction de Metropolis serait un doux euphémisme. Je ne le répeterai jamais assez, j'aime les jolies explosions. Pour autant, le tout reste d'un classicisme saisissant. Des personnages à la Storyline, rien ne viendra réellement nous surprendre, révélant au final un film relativement moyen, c'est dommage. Malgré tout, on passe un bon moment et de ce que j'en ai vu Superman sort avec l'honneur sauf, c'est déjà ça de pris, hein Spidey....