Demain, non seulement ce sera mon anniversaire (bouh l'attention whore bouh!), ce sera également (et ça vous intéresse certainement bien plus) le début de la Next-Gen, avec l'arrivée de la PS4 aux S'tazunis. Du coup, tout le monde y va de ses tops, flops, jeux de la gen, ... Bref, c'est l'heure du bilan pour la génération PS360, après 7-8 ans de bons et loyaux services.

 

Pour ma part, c'est certainement la génération à laquelle j'ai le plus joué. Pourtant, je ne pense pas que ce soit la génération qui m'ait le plus fait rêver. Oui, il y a eu de très bons jeux. J'en ai fait beaucoup. J'en ai plein de bons souvenirs. Cependant, je n'ai pas ressenti l'émerveillement ou l'amour que j'avais pu ressentir sur PS2 quand je jouais à Silent Hill 2, à Prince of Persia, à Okami, à Kingdom Hearts II, ou encore à Psychonauts. Ce sont des jeux qui m'ont transporté, émerveillé, qui m'ont fait rêver, rire, voire pleurer, Je parle d'eux, mais je sais qu'il y a énoooooormément de jeux tout aussi merveilleux auxquels je n'ai pas pu jouer à cette période. Mais j'en ai déjà 5 qui me viennent à l'esprit, sans forcer. Sur cette génération, je n'en vois que deux: Nier et Skyrim.

 

Nier, c'est le seul jeu qui m'a véritablement ému, personnellement et profondément. Qui m'a troublé, de par ses thèmes et son histoire. Avec, en plus de cela, un système de jeu original, très dynamique (ce qui est très important pour moi), et qui n'hésite pas à oser des trucs un peu foufous en s'inspirant à droite à gauche (shmup, hack'n slash, aventure textuelle, ...). Ce jeu est, sans aucune hésitation, le jeu qui m'a le plus marqué sur cette génération. Le dernier en date à me faire cet effet là, c'était Kingdom Hearts II.

Pas besoin d'être Ellen Page pour être touchant. Même ce design de merde peut suffire.

 

Si Skyrim m'a marqué, quant à lui, c'est pour le voyge qu'il offre. L'Aventure avec un grand A, où l'on se retrouve à gambader tranquillement au milieu de paysages enchanteurs, accompagnés par les mélodies du génial Jeremy Soule, puis on va se poser dans une modeste auberge d'un petit bourg, que l'on a trouvé guidé par les fumées s'échappant des cheminées. Mais pas le temps de profiter de la chanson que chante le barde en notre honneur, voici que le village est attaqué par un Dragon. D'un courage chevaleresque, on attire celui hors du village, et on se retrouve à l'éliminer au pied d'un mystérieux escalier qui s'élève le long d'une montagne. En le suivant, on se retrouve nez à nez avec un rite sacrificiel en l'honneur d'un Dieu démoniaque. Est-ce qu'on intervient pour l'arrêter, ou pour offrir plus de sang encore à cette divinité ? Bref, je pourrais continuer comme ça encore longtemps, tout comme mes heures de jeu ont défilé et défilé avec une vitesse insolente. Une immersion totale dans un univers passionnant et visuellement particulièrement réussi. Des aventures qu'aucun autre jeu ne m'avait offert.

Simulateur de cartes postales Fantasy 2011

 

A côté de ça, il y a eu une multitude de très bons jeux (Mirror's Edge, Portal 2, les Darksiders, Alan Wake, ...). Cependant, il y a une chose qui m'a particulièrement dérangé, tout au long de la gen. Cette tendance qu'ont eu moult jeux à se copier, se ressembler en terme de gameplay, sans jamais vraiment innover, quitte même à dénaturer l'âme d'une licence. Je pense ici à ce qu'ont subi Tomb Raider et Mass Effect (entre autres, surement, mais je préfère parler de ce que j'ai vécu). Au coeur de ce "problème", le succès de Gears of War. Révolutionnaire avec son système de couverture, le jeu fait des émules. Et au final, sur cette gen, on aura eu droit à une foultitude de jeux d'action reprenant ce système de couverture, même dans les FPS. Le principal souci de ce système, pour moi, c'est qu'il casse le dynamisme de l'action. Ayant découvert les shooters avec Half-Life et Unreal, je suis friand de l'action vive, où la précision et la rapidité d'action priment. J'aime quand ça va vite, quand ça court, j'aime ce frisson d'excitation quand on réussi son headshot sur une cible mouvante alors qu'on sautait et straffait comme un gogole pour éviter le plus possible les tirs ennemis. Seulement voilà, sur console, c'est pas la même. Impossible de se retourner aussi vite avec un stick qu'avec une souris, impossible d'avoir autant de précision. Halo avait réussi à offrir un feeling satisfaisant sur manette, grâce à son assistance discrète à la visée. Mais avec l'arrivée de Gears of War, c'est un autre genre de shooter qui est arrivé. Le shooter pataud, le shooter cache-cache, le shooter du "j'attends derrière mes sacs de patate que tu laisses dépasser un bout de tronche pour que je prenne le temps de te tirer dessus". Les shooters sont ainsi devenus mous, et tous les jeux reprenaient ce système, même ceux qui n'en ont à priori pas forcément besoin, comme Tomb Raider. 

J'attends. Pfiou, quelle intensité !

 

Car oui, pourquoi diable se mettre à couvert dans Tomb Raider ? C'est pas un jeu de plate-forme / aventure ? Ah bah non en fait. C'est un énième couloir où tu dois te mettre à couvert dans des arènes pour défoncer des centaines de mecs de sang froid (mais par contre, tuer une biche, bouhouhou que c'est triste). Adieu donc l'ambiance si particulière de Tomb Raider. Je me souviendrai de toi avec Tomb Raider Underworld, un jeu qui au final est particulièrement original sur cette génération.

Malheureusement, j'ai fini par ne plus supporter les Mass Effect à cause de ça également. ME 2 commençait déjà à me lasser, ME 3 a fini de me dégouter. Au bout d'un moment, la magie ne prend plus. Oui, l'univers est fou, oui je mourrais d'envie d'avoir le fin mot de l'histoire. Mais pour ça, il me fallait encore passer des heures et des heures planqué derrière un putain de bout de mur à tirer sur les mêmes ennemis. Du coup, je n'ai plus eu envie de le continuer, puis je l'ai oublié. C'est également ce qui m'est arrivé sur Red Dead Redemption. Mes dernières heures sur ce jeu ont été un calvaire. Enchainer des gunfights à répétition, encore plus ceux à cheval, plutôt injouables, m'a tué la magie du jeu. 

 

J'attends. Pfiou, quelle intensité !

 

Bref, ça commence à faire un sacré pâté, là. Si vous avez tout lu, vous êtes vraiment des chics types, et je vous fait un gros bisou sur le front. Et à toi, qui vient juste voir en bas de l'article si je fais pas un petit résumé: je t'en veux pas, je fais pareil. Mais là il n'y a rien pour toi ici, désolé.

 

Non mais vraiment, cherche pas. Tu peux remonter la page et lire, si tu veux. Bisous.