Titus, le père de Batiatus revient à Capua au grand désarroi de son fils et va mettre en cause tous les plans de celui-ci. Oenomaus a du mal à tenir son nouveau rang de Doctore alors que son ami Gannucus est mal à l'aise après les évènements du précédent épisode.

Je crois que je touche petit à petit à la fin de l'intérêt que je porte à l'univers de la série de Starz. La première saison m'avait vraiment accroché avec sa montée en puissance petit à petit mais force est d'avouer que ce Gods of the Arena ne convainc sur aucun plan et pour la première fois j'ai vraiment trouvé le temps long.

Certes nous avons ici affaire à un épisode de transition durant lequel les enjeux développés dans le précédent épisode prennent forme mais l'arrivée de Titus qui aurait pu changer la donne et offrir un souffle d'air frais tombe complètement à plat.

En effet, tous les enjeux qu'aurait pu apporter l'arrivée d'un nouveau personnage sont tués dans l'oeuf par le simple fait qu'on en connait la fin. Si encore le tout était bien enrobé on prendrait plaisir à découvrir le pourquoi du comment mais il faut avouer que le tout est vulgaire (si quelqu'un voulait bien compter le nombre de fuck...) et parfois même mal joué (Manu Benett me tape sur les nerfs avec sa grosse voix dépressive !).  Honnêtement je n'ai pas envie de m'attarder sur cette critique tant je suis deçu mais bon je me dois de vous livrer un truc pas trop honteux.

La fameux triangle Oenomaus-Gannucus-Melitta qui m'avait bien donné envie la semaine dernière n'est finalement pas si intéressant puisque Gannucus ne semble être champion que de nom vu qu'il ne combat jamais. Oenomaus a du mal à s'habituer à son rôle de Doctore mais devinez quoi...Il va finir par y arriver ! Quant à Melitta et bien y'a pas de Melitta.

Tout le reste n'est que scènes de cul vulgaires, malsaines et dialogues pompeux. Bref il n'y a rien de bien à retenir de cet épisode à part peut être que la légende Crixus prend peu à peu forme et que son affrontement avec Gannucus pourrait être sympa. Mais on est déjà à la moitié de la série et rien n'a avancé et je crois que les scénaristes de la série ne savent tout simplement pas où ils vont. Je rajouterais aussi que la réputation sulfureuse de la première saison les pousse à en faire toujours plus, sans inventivité. Au fond, on aime ou on déteste et pour un critique quel qu'il soit ce genre de postulat c'est l'enfer.

Immense déception cette semaine donc puisque franchement je me suis forcé à voir l'épisode en entier. La forme du show ne me plait plus et le fond met beaucoup trop de temps à pointer le bout de son nez. Ce Gods of the Arena est arrivé à l'improviste et il semble évident que les scénaristes n'ont pas réussi à se dépretrer de cet aléas. Bref je crois que petit à petit on sombre dans les méandres de la vulgarité et de la médiocrité. Parole de fan de Blood and Sand.