Pif paf, avec un peu de retard voici le second volet de ma rubrique Nostalgeek ! Et aujourd'hui plutôt que de vous parler d'une console, j'ai envie de parler d'un jeu qui m'a profondément marqué. TimeSplitter 2. Le FPS complétement barré des studios Free Radical Designs.


Le jeu est sorti en 2002, mais ce n'est pas cette année que j'ai eu le jeu, non je pense l'avoir eu entre les mains un ou deux ans plus tard. J'avoue ne plus trop savoir comment ce jeu à débarquer chez moi. Mais là n'est pas l'important, ce qu'il faut savoir, c'est que ce volet est pour moi synonyme de fun, de grosses barres entre amis. Tout ce que je sais, c'est que mon frère, mes deux amis et moi avions retourné Naurto Gekito Ninja Taisen premier du nom en long et en large. Le jeu était fun, mais il nous fallait quelque chose d'encore plus puissant, quelque chose qui pourrait nous tenir des heures et des heures. 

Bref, lorsque la version GameCube de TimeSplitters 2 est arrivée chez moi, je n'ai pas réellement touché au jeu, il me semble même ne pas avoir fini le solo. C'est seulement lorsque mon père, qui travaillait à l'époque dans le transport de marchandise, nous a ramené des palettes d'Ice Tea Red au Guarana que je me suis vraiment penché sur le jeu. C'était l'été il faisait chaud, sortir dehors pour taper un foot entre amis était inenvisageable, la seule possibilité s'offrant à nous était alors de se réfugier dans mon salon, à l'abri de la chaleur et de geeker comme des sauvageons. 

"Salut, nous on est l'Ice Tea Red et tu vas nous adorer !"

Nous étions donc une bande de 4, et nous avons passé de nombreuses heures durant les vacances à jouer, jour et nuit à ce foutu jeu de timbré. Le jeu avait ce parfait mélange de défouloir et truc complétement débiles qui nous faisait mourir de rire. Il ne nous était pas rare de nous lancer des parties avec pour personnages Pain d'Epice, le Canard ou bien le Singe. Nous fraggions avec entrain mais aussi avec plaisir. Et ça c'était beau. Les heures de jeu s'empilaient, tous comme le nombre de cannettes d'Ice Tea que nous buvions. 

Mon main character était la cyborg à la capuche, elle avait cette classe certaine qui me plaisait. Si nous changions parfois de personnages, il est amusant de voir qu'au final nous tournions sur très peu de map, puisque la plupart de nos matchs se sont déroulé dans le village mexicain qui proposait un aménagement très intéressant. le site Aztèques était sympa car nous jouions seulement avec l'arbalète que nous embrasions grâce aux multiples torches disponibles. Les matchs devenait alors chaud bouillant et il n'était pas rare de devoir jouer en bon gros traitre et de foncer sur quelqu'un lorsque nous étions des torches vivantes pour venir faire copain-copains avec un camarade et le cramer à son tour.  Le resto chinois était aussi une de nos map favorites, pour la simple raison que c'était un resto et qu'il nous semblait cool de flinguer la dedans. Dernier niveau où nous avons passé du temps, la Rue, ici pas de bots, nous jouions seulement à quatre avec pour seule arme le fusil sniper, et chaque traversée de rue devenait ultra dangereux. Un headshot n'était jamais bien loin. Les parties devenaient rapidement stressantes, mais la bonne entente était toujours présente. Bien entendu, il faut comprendre que nous ne pouvions enchainer plusieurs map sans faire un tour au WC en raison de notre forte consommation d'Ice Tea. Je ne sais pas combien de palette nous avons épuisés, mais il ne fait pas de doute que nous avons bu plus d'une centaine de canettes.

Se faire buter par un de ses satanés macaques était extrêmement rabaissant.

Le jeu avait aussi fait le pari de proposer des graphismes très cartoony histoire de coller avec l'ambiance du jeu. Décision qui me semble aujourd'hui toujours aussi bonne, et c'est d'ailleurs pourquoi un jeu comme Borderland me file envie. Mais je crois que plus jamais je ne retrouverais autant de plaisir sur un FPS. Bien qu'ayant passé des centaines d'heures sur la franchise de Bungie, Halo, je pense que je n'en garderai pas un aussi grand souvenir. Mais attention, je parle bien de fun, de multi-joueurs. 

Par la suite, après la fin de nos vacances, et celle des palettes d'Ice Tea nous avons dû nous diriger vers un autre jeu, et ce sera la suite des Naruto Gekito Ninja Taisen qui nous fera ressortir le FreeLoader. Smash Bros Melee sera aussi une de nos autres victimes. L'époque de la GameCube est pour moi symbôle de ce fun, époque où le multi en local n'avait pas encore céder sa place au Live.