Autant être honnête avec vous : mes dernières semaines de stage ont été peu remplies. D'une, parce que les opérations étaient toujours les mêmes ; de deux, parce que moi et mes coexternes prenions un malin plaisir à ne pas venir ou à s'exfiltrer du service une fois le staff terminé.
Bref, la définition même du stage planque. Cependant, je ne regrette certainement pas de l'avoir pris.

Même si l'intérêt pédagogique est certainement proche du zéro, j'estime que j'avais besoin de cette pause pour me remobiliser dans mon travail personnel. J'ai encore le douloureux souvenir de mes derniers partiels en plein stage de chirurgie vasculaire... De plus, je pense avoir retourné cette spécialité dans tous les sens : j'ai quasiment tout vu, tout entendu et (presque) tout compris. Ce qui me permet de conclure que l'orthopédie, et in extenso, la chirurgie en général, ne sont pas faites pour moi. Au moins, dans ma tête, c'est clair et net.

Passés ces considérations somme toute bien terre à terre, j'ai quand même rencontré des gens adorables, que ce soit chez les médecins ou les coexternes que j'ai eu la chance de côtoyer. Je me répète sans doute, mais dans ce boulot plus que tout autre, le sentiment de satisfaction est directement lié aux personnes qui vous entourent.
Je profite de ce billet pour les remercier d'être ce qu'ils sont, et de m'avoir fait agréablement passer trois mois qui sont quand même passés très vite.

 

Lucie et Clémence, premier lot d'externes de la Pitié-Saint Antoine.

Mickaël et Boris, second lot d'externes de la Pitié-Saint Antoine.

Fanny, ma coexterne, poseuse devant l'Eternel. :D

Bon, si on parlait de l'avenir, maintenant ?
En effet, ce blog prend une pause pour cette fin de saison. Mais pas très longtemps, ne vous inquiétez pas : juste le temps que je passe mes redoutés partiels, qui débutent ce vendredi jusqu'à environ la fin du mois.
Je reprendrai ma plume pour entamer la période d'été, avec encore plus de billets et d'explications que j'aurais confectionnés avec amour, le temps libre aidant.

Sur cette promesse, je vous dis à bientôt. Portez-vous bien !