En projetant dernièrement mes pensées vers le futur GTA VI, j’ai réfléchi aux différentes alternatives qui s’offraient à Rockstar North pour choisir la localité du jeu. J’évoque le futur, mais il est évident que ce fameux lieu classé secret défense a déjà été choisi depuis belle lurette. Quand bien même, rêvons un peu.
► Après nous avoir offert une somptueuse adaptation de New York dans le IV, puis de Los Angeles dans le V, il paraîtrait naturel que le studio écossais nous fasse revenir à San Francisco, cité déjà entrevue à petite échelle dans San Andreas. Offrant notamment la perspective d’un fabuleux terrain de jeu grâce à sa topographie, elle est une candidate de choix. Classique mais efficace. Il est bon de noter que l'hypothèse pourrait aussi s'appliquer à Las Vegas/Venturas, paradis du jeu et des excès, du bain béni pour la série.
Retour à San Fierro ?
► À moins que, pour rompre avec cette ambiance sea sex and sun propre à la Californie, Rockstar ne revienne sur la cote Est à Miami, à la Vice City. De nombreux fans de GTA ont particulièrement aimé l’ambiance de cet opus, et la ville est désormais ancrée encore un peu plus dans l’inconscient collectif grâce au succès des Experts (*ajuste ses lunettes comme Horatio*).
► La troisième possibilité est que les développeurs aient de nouveau la folie des grandeurs, et pondent un San Andreas de nouvelle génération. À savoir créer un mini-état abritant plusieurs villes emblématiques, plusieurs ambiances et climats. Ubisoft a dernièrement prouvé avec The Crew qu’élaborer une map gigantesque et relativement fidèle des USA ne relevait aucunement de l’utopie. Je me suis personnellement senti un peu à l’étroit sur la map de GTA V, et espère que cette fois, Rockstar verra plus grand.
La map de GTA V, pas mal mais peut (beaucoup) mieux faire
► Reste que certains vieux routards de GTA en ont assez de la sempiternelle rengaine américaine, et aimeraient peut-être que Rockstar s’en affranchisse enfin. Et dans ma tête, une ville incarnerait à la perfection ce besoin de rupture, de renouveau et d’évasion. Tokyo. Tout joueur ayant été un tant soit peu imprégné de la culture japonaise, et nous sommes tellement nombreux, éprouve une fascination bien légitime pour la capitale nippone. Cette immense métropole lumineuse et hypnotique qui ne dort jamais, possède bien des attraits. Nous sommes en 2016, et c'est une aberration pure et simple qu’aucun véritable open-world n’ait encore tenté d’exploiter le potentiel vidéoludique monstrueux de cette fourmilière humaine.
Là où des titres comme Yakuza, Jet Set Radio ou Shenmue nous ont offert de très très bons moments de jeu vidéo en terre japonaise, les mastodontes occidentaux à vocation urbaine que sont GTA et Assassin’s Creed ne s’y sont pas encore risqués. Imaginez pourtant le plaisir que serait un GTA nous immergeant dans Tokyo et sa périphérie, avec moult véhicules, une histoire bien barrée à base de yakuzas, des référencess multiples à l'imagerie populaire si riche de l'archipel, un cocktail détonnant de violence et d'impertinence, et surtout, beaucoup de liberté. Certes, on ne peut pas dire que la criminalité au Japon soit aussi "explosive" et démonstrative qu'elle ne l'est aux Etats-Unis, mais l'imagination des frères Houser n'en est pas à son premier défi.
Les Yakuza restranscrivent déjà à merveille l'ambiance Tokyoïte... mais ce n'est pas du GTA.
L’appel de l’Asie n’est d'ailleurs pas chose nouvelle, un titre en particulier s’est déjà engouffré dans la brèche, l’excellent Sleeping Dogs et sa map Hong-Kongaise. Un jeu qui, comme rarement avant lui, a fait souffler un vent de fraicheur dans le petit monde des GTA-likes "réalistes", en nous faisant goûter à une autre culture, en nous déconnectant profondément de l'occident. Là où GTA recycle inlassablement, avec brio certes, ses racines américaines. Quitte à en devenir prévisible.
Et vous, quels sont vos désirs pour GTA VI ?