Qui ne connait pas Fable? La série a eu un grand succès. Sa réputation est d'ailleurs profondément marquée par l'empreinte de son créateur l'un de ses Peter Molyneux. Bourré de promesse, dôté d'un humour très attachant, et d'une réalisation correcte mais au final si frustrant.


You're free to do anything.

Mais au final qu'est-ce qui fait que Fable est si "particulier"? C'est assez stupide quand on y pense mais peu de jeu donnait la possibilité d'intaurer une véritable liberté au joueur. Le joueur veut faire une aventure "classique" en défendant la veuve et l'oprhélin? C'est possible. Le joueur veut plutôt un personnage un peu partagé entre Bon ou Mauvais ou alors mener son aventure en tenant bien plus du tyran sanguinaire que du héros, ne vous inquiétez pas, c'est possible.

Vous l'aurez compris, les possibilités qu'offre Fable dans la manière d'aborder l'histoire sont vraiment très intéressantes et ajoute énormément à la rejouabilité. Sans parler du fait qu'il permet vraiment de nous faire rentrer dans l'univers du jeu. Nous ne sommes pas un avatar ramdon qui semble déconnecté de l'univers dans lequel il évolue. 
Non, dans Fable, vos actions vous "donne" une réputation et cela entraine une réaction particulière chez les habitants d'Albion. Quel plaisir de voir les villageois fuirent sur notre chemin, ou nous acclamer en fonction de notre réputation. C'est un petit détail certes, mais cela provoque toujours quelque chose de voir que notre personnage a une "véritable" place dans l'univers du jeu.


Albion, je t'aime.

Fable est tipiquement le jeu que j'aime. Chaque fois que l'on recommence le jeu, on redécouvre Albion, on passe par des lieux différents, on vie l'expérience d'une manière nouvelle. Et c'est cette force qui me frappe et qui m'a fait joué et joué et rejoué à Fable et à ses suites.

Nombre de fois ou je commencais le jeu en étant hésitant, je ne savais pas quel cheminement j'allais prendre (bon ou mauvais? ou peut-être un mélange des deux). Au final, je me retrouve à vivre l'aventure de mon héros. L'attaque des bandits dans son enfance, le traumatisme d'avoir vu sa famille, sa vie, lui être arrachée aussi jeune, cela me poussait à jouer parfois un être bon, marqué par l'accident et voulant empêcher que qui que ce soit d'autres vivent la même choise que lui. Ou au contraire, jouer le mal incarné, frappé par la violence et le sang, le héros se retrouvait consumé par la vengeance et noyant sa peine dans une éternelle recheche de puissance, de pouvoir.

C'est ce qui me faisait accrocher à Fable. Cette possibilité de pouvoir créer mon histoire. De pouvoir la rejouer de manière différente tout en m'imaginant une expérience totalement différente. C'est un jeu qui a énormément fait travailler mon imagaination. Les situations de mon héros, je les imaginais, je visualisais les répliques, les réactions possibles. Cela rendait chaque expérience tellement unique et toute aussi marquantes.

Enfin bref. Albion, quel monde enchanteur.

L'empreinte Molyneux

Grand nom du jeux vidéo pour ses nombreux jeux à sucès (Populous, Theme Hospital, Fable, Dungeon Keeper), Peter Molyneux est aussi connu pour sa tendance à promettre énormément aux joueurs lorsqu'il présente ses jeux. Des promesses non-tenues ou tout simplement oubliées qui ont en partie fait sa légende.

Et qui ont aussi énormément affectés Fable. Le jeu s'en ressent. Il y a tellement de petites idées disséminées dans le jeu, tellement de petit détail qu'on sent comme étant des mécaniques de jeu voulues plus poussés. Notamment les relations entre le Héros et les PNJ (marriage, groupe, etc.) qui devaient sans aucun doute être bien plus développés dans l'esprit de ses créateurs, poussant l'interaction entre le joueur et son environnement encore plus loin. Cependant, cela ne se ressent pas lorsque l'on joue au jeu. Si ce n'est une communication basée sur des "expressions" pas forcément très intéressante et une relation basée sur "Expression+Cadeau" pour tout ce qui touche à la vie amoureuse de votre héros.

Ceci n'est qu'un des nombreux exemples des nombreuses promesses de l'équipe de Molyneux sur Fable qui au final n'ont pas été "respectées".

Mais est-ce si grave? Je ne crois pas. Fable est un jeu au gameplay pas forcément bien ficelé, avec des graphismes assez jolis mais sans plus, des doublages français assez mauvais (et je suis encore gentil...) et au final très classique dans ce qu'il propose et pourtant il m'a marqué. L'univers, la direction artistique, cet atmosphère si particulière quand on se balade dans Albion qui en fait un endroit très vivant (pour l'époque hein) avec des PNJ qui entrent et sortent des cartes. On ressent cette "patte" Molyneux lorsque l'on parcout Albion.

Enomément de promesses, énormément de potentiel et aussi une certaine frustration de voir que tout cela ne soit pas concrétisé de manière à faire du prochain opus "The best game ever" comme l'avait déclaré Sir Peter Molyneux dans une preview du premier.

Bonne journée à la communauté.

Une bise à tous.