Je le mentionnais déjà dans mon précédant article: je me refais actuellement tous les MGS en attente du nouvel episode Phantom Pain dont le récent trailer m'a donné la chair de poules. Ou dois-je dire en attente des nouveaux episodes tant qu'il n'est pas encore clair si Ground Zeroes va sortir à part ou pas. Bref, en vue de me les refaire tous, je me suis d'abord attelé à finir les episodes PSP que je n'avais pas encore fait jusqu'à présent. Et pour cause, je n'ai jamais supporté la maniabilité de ces episodes avec seulement un stick. Maintenant sur Vita, les jeux deviennent plus maniables et donc beaucoup plus abordables.

 

Je viens de terminer Metal Gear Solid Portable Ops en plus au moins 12 heures sur ma Vita. L'episode relate l'histoire de Big Boss suite aux événéments qui se sont passés dans MGS3. Chronologiquement il s'agit donc du deuxième jeu dans la série. Big Boss se réveille emprisonné dans une célule quelque part en Amérique Centrale et va rapidement devoir s'évader et découvrir pourquoi il se trouve là. La narration se fait à base de cutscenes en forme de bandes déssinées animées et de conversations via Codec comme d'habitude. Sans vous spoiler la face, sachez que l'histoire révèle tout de même quelques éléments intéressants qui font comprendre pourquoi Big Boss se détache de son employeur Américain et fond sa propre milice privée Outer Heaven. Les fans apprécieront, les autres ne comprendront pas grand chose au scenario de la meta histoire et perdront donc en plaisir que ce jeu procure.

 

Portable Ops n'est pas le premier MGS à sortir sur PSP, deux episodes MGS Ac!d l'ayant précédé. Il est par contre le premier episode canonique sur la portable de Sony et qui plus est: le premier episode à offrir le stealth gameplay connu de la série. Le jeu se découpe pour cela en missions relativement courtes de sorte à proposer un snack gaming intéressant pour le joueur nomade qui n'a pas forcément le temps d'investir des heures d'affilée dans le jeu. Les missions varient entre des missions de rescousse, des bossfights, récupération d'objets, etc... . En dehors des missions qui font avancer l'histoire le jeu offre beaucoup de missions annexes et donc le jeu peut se targuer d'avoir une excellente durée de vie. D'ailleurs, une fois le jeu terminé, il est possible de recommencer une campagne en mode de difficulté plus élevé.

 

Les missions focalisent principalement sur l'élément majeur de la série qu'est le gameplay furtif. On doit se faufiller silencieusement jusqu'à son objectif en fesant gaffe de ne pas déclencher d'alarmes. Pendant les missions, il est ici possible de capturer chaque ennemi neutralisé de façon non léthale en le rapportant au début du niveau. D'ailleurs c'est l'un des points noirs du jeu pour moi, le parcours retour est souvent rébarbatif. Non seulement, notre personnage marche plus lentement en portant un énnemi inconscient mais il faut également se dire que par mission, rapporter tous les ennemis équivaut à faire ce chemin 5-6 fois. Rapidement on commence à se contenter de passer le niveau sans capturer de gardes. Kojima par contre a fait de ce mini jeu un élément important du gameplay, a tel point que pour avancer dans l'histoire et de faciliter la progression, il faudra tout de même se constituer une armée d'une petite vingtaine de militaires sans quoi la progression deviendra bien vite pénible. Dommage.

 

Le jeu est donc ce que les américains décrivent comme étant "a mixed bag", proposant aussi bien du très bon, voir de l'excellent (gameplay furtif, histoire, rejouabilité) comme du médiocre (les allers-retours incéssants). Ce ne sera qu'avec Peace Walker que Kojima réussira à gommer les points négatifs. Ca tombe bien, c'est l'épisode que j'entame maintenant! Ci-dessous j'ai rajouté quelques photo's de ma collection MGS plutôt modeste ainsi que de la statuette Naked Snake de Hot Toys.