Précédemment, dans les Krevawards 2019... Neves a commenté sur mon Krevawards :

 

On a donc trouvé pire que moi (et Liehd) puisque t'es assez fou pour jouer à la fois à des jeux PS4, PS3, PS2, 360, Wii, et ce la même année.

Ensuite tu nous sors une gentille petit explication pour chacun des jeux de ton Top5 sauf pour celui sur le trone. (allez comprendre)

Je vous reconnais bien là Sergent. ;)

Du coup, t'as joué à combien de jeux cette année ?

Et peux tu me faire la liste ?

Et est-ce à que avec l'âge de départ à la retraite qui s'éloigne, tu auras assez de retraite pour combler ton retard ? (probablement la question la plus sensée des 8)

 

Je n'ai jamais répondu à son message, pour la bonne raison que je ne me rappelais pas quels jeux j'avais fait cette année ! J'ai fait des recherches dans mes trophées, sur mes critiques écrites sur le PC, sur mon fil Senscritique pour débroussailler tout cela et fournir à Neves la réponse qu'il mérite.

Et tant qu'à faire, je vous en fais profiter. Je ne suis qu'amour...

 

En 2019 j'ai donc fait des jeux sur différentes machines :

  • 2 sur mon téléphone Androïd.
  • 7 sur mon PC.
  • 32 sur ma console PS3.
  • 1 sur ma console Xbox.
  • 4 sur ma console Wii.
  • 2 sur la Nintendo DS de ma meilleure amie.
  • 5 sur ma console PS2.
  • 4 sur ma console PS4 Pro.

 

Et voici donc la grosse liste de ces jeux avec un petit commentaire pour chacun...

 

Sur mon téléphone Androïd.

 

Florence.

Une petite merde niaiseuse et dépressive qui donne envie de se défenestrer mollement. Je ne recommande pas. C'est l'histoire d'une relation du début à sa fin (elle n'est pas très longue) et on joue des mini-jeux à l'écran tactile pour faire avancer l'histoire. Mouif.

Enterre-moi mon amour.

On suit la conversation SMS d'un type avec sa femme Nour qui émigre de Syrie vers l'Angleterre et parfois on répond à ses questions pour lui dire d'aller à droite ou à gauche. On a beau se gratter la tête pour ne pas dire de conneries, nos réponses ont toute latitude pour la conduire droit à sa perte. Je ne me suis pas attaché à Nour du tout ; non seulement son personnage a peu de failles mais en plus on ne nous donne pas à voir ou ressentir la nécessité de son périple.

 

Sur PC.

 

Transmissions Element 120.

C'est un mod de Half Life 2. Ni plus ni moins. Aucune surprise si on a déjà joué à Half Life 2. Et aucun scénario de surcroît, donc osef. Fini tout de même, car court.

Velvet Assassin

Un jeu d'infiltration durant la seconde guerre mondiale. On incarne Violette, un agent britannique. Ce challenge relevé (Violette est très fragile) m'a surpris par sa grande noirceur ; aucun espoir, aucun soleil au bout du tunnel. Le mal triomphe et les efforts de Violette sont vains... Premier jeu que je fais où le combat contre les nazis apparaît comme un cauchemar à fuir plutôt qu'un booster d'ego.

Still Life.

Un pointer-cliquer. Super histoire de tueur en série avec deux narrations séparées d'un demi-siècle. L'univers est réaliste mais le tueur semble être le même dans les deux époques ?!? Le bât blesse sur les énigmes, trop dures et osef au possible, exemple, j'ai bloqué sur la confection d'une pâtisserie... Comment les développeurs ont-ils pu penser que mettre une recette de cuisine dans leur thriller était une bonne idée ? La fin ne résout pas grand chose mais la suite promet des réponses, je veux la faire :-)

No one lives forever.

Le fameux FPS adoré sur PC. J'ai pu y jouer dans de bonnes conditions avec une manette Dual Shock 2 et le petit logiciel Antimicro (super). Il est très long et très efficace dans ses sensations de tir, grâce aux animations des ennemis surtout, aux armes et puis aux éclats de sang sur les murs (augmentés avec un cheat code). Après je n'ai pas vraiment accroché au trip moitié James Bond, moitié Austin Powers ; ni assez drôle, ni assez sérieux pour y croire. Certaines phases d'infiltration sont bien reloues et ont usé mes raccourcis clavier QuickSave et QuickLoad. J'étais content de le finir mais je n'ai pas passé pour autant un mauvais moment.

Getting over it with Bennett Foddy.

Un jeu de malade ! On contrôle un type coincé dans un chaudron, équipé d'un maillet, qui doit se hisser en haut d'une montage de déchets. C'est ultra dur. Et surtout à plein de moments, si on tombe, on retombe tout en bas !! Un défi à la patience. Ce qui m'a découragé c'est un endroit en particulier où la corniche à atteindre me semblait hors de portée, je ne voyais pas comment m'y hisser. Et comme chaque tentative = la possibilité de retomber tout en bas, c'en était trop pour moi.

Splinter Cell Conviction.

Splinter Cell passé à la moulinette AAA/UbiChiotte/Uncharted, ça donne un truc superficiel à jouer, mal écrit, frustrant, ennuyeux, débile (la violence n'est pas assumée mais formulée comme "protéger sa famille"). Ca donne Conviction. Je l'ai terminé et désinstallé, sans regarder en arrière.

The Town of Light.

L'intérêt de l'interaction touche le néant (on appelle ça un walking simulator mais moi je préfère dire museum simulator car ça ne simule en rien la vraie marche à pied au contraire d'un Death Stranding) mais la noirceur de la vie dans un vieil asile psychiatrique italien ici dépeinte est sans concessions.

 

Sur PS3.

 

Sonic Adventure DX Director's Cut.

Ce jeu m'a bercé au collège quand j'y jouais chez mon voisin sur sa Dreamcast. J'adorais les musiques et les paysages paradisiaques. Mais en fait il est horrible. Le contrôle du personnage n'est jamais fiable, entre sa vitesse, les collisions fantômes et les caméras qui ne cadrent pas l'action. Les environnements paradisiaques représentent 10% du jeu. Le reste ne fait pas bander du tout : égoûts, casino, montagne volcanique, tempête de neige... Puis le scoring est omniprésent à l'écran. T'as pas l'impression de vivre une aventure mais de t'enfiler des niveaux où la seule vraie difficulté est de battre le chrono. Prout.

Portal 2 // DLC in motion.

Ils ont fait un DLC pour Portal 2 dédié au Move. Avec des niveaux dédiés et tout. Bon, pas beaucoup. Franchement ça ne casse pas trois pattes à un canard.Souvent quand j'ai fait bouger le Move ça donnait n'importe quoi à l'écran. C'était difficile d'être précis dans l'agrandissement des cubes et leur rotation (les grandes nouveautés du contrôle Move). Malgré tout les énigmes restaient sympas à relever, même si sans grosse ambition... Bof.

Prince of Persia.

Avant de faire le DLC j'ai refini ce jeu pour me rappeler l'histoire et puis pour les trophées, notamment les trois ou quatre courses. Elles furent assez simples. J'aime assez l'esthétique de ce jeu mais c'est vrai qu'il n'y a aucun challenge et pas vraiment de sensations non plus dans les séquences de plate-forme... Car c'est souvent des acrobaties magnifiques où le joueur, lui, se contente d'appuyer sur un bouton. Pour le trophée des 64 combos, je les ai tous fait dans un seul combat où le boss se régénérait à l'infini ^^

Prince of Persia // DLC épilogue.

Tu parles d'un épilogue ! Rien n'est résolu à la fin de ce chapitre bonus. Le début est une arnaque narrative puisqu'on retrouve nos héros alors qu'ils ont évité grâce à une ellipse miraculeuse la mâchoire qui était sur le point de les croquer à la toute fin du jeu original. L'épilogue est un niveau entièrement sous-terrain, avec des objets secrets pour certains un peu compliqués à trouver et des trophées qui demandent de l'attention (éviter tous les combats, speed-run). Pourquoi pas... Mais ce machin ne changera la vie de personne.

Tales of Vesperia.

En version japonaise patchée anglais sur ma PS3 tipiakée. J'ai lâché au bout de quelques heures. Combats beaucoup trop simples et bordéliques, dialogues niaiseux. J'espère toujours qu'un jour j'aimerai un Tales of... Mais ce n'est pas gagné.

Everyday shooter.

Un des premiers jeux indépendants sur PS3, c'est un top-down shooter où l'on incarne un... point, qui peut tirer des projectiles dans toutes les directions avec le stick droit. "L'originalité" c'est qu'en tirant sur les ennemis on fait des notes de guitare électrique, ce qui complète la musique des niveaux. Très peu d'intérêt. Pas fini.

Doom Classic Complete.

C'est une grosse collection avec Doom et Doom 2 et plusieurs de leurs extensions. J'ai terminé le premier Doom et lancé vaguement plusieurs extensions mais j'avais l'impression d'avoir déjà tout vu... Le coeur du jeu est efficace, se balader dans ses labyrinthes, tirer sur les ennemis au jugé du milieu de l'écran sans réticule, éviter les boules de feu en faisant des pas de côté... Oui, sauf qu'il n'y a aucun scénario et qu'une fois qu'on a fait un niveau d'un Doom, c'est un peu comme si on les avait tous fait... J'ai vu peu d'évolutions dans le level design assez radicales pour justifier de me taper plus de 30 niveaux pour chaque jeu de cette collection. C'est moche visuellement, et je parle artistiquement parlant. Doom 3 a été un pas en avant énorme pour cette série.

Tomb Raider Anniversary.

J'ai juste complété les contre-la-montre pour les trophées. C'est un jeu que j'avais déjà fini plusieurs fois. Ces contre-la-montre sont assez sympas. En fait je faisais les niveaux une première fois en m'enregistrant (j'ai un outil de capture vidéo pour console), puis je les refaisais en optimisant mon trajet grâce à la vidéo enregistrée au prélable. Rien de fondamentalement passionnant ou excitant, mais cela a le mérite de nous faire réellement maîtriser les niveaux. Les temps chronos sont gentils.

Rambo The Video Game.

Au Move, avec et sans le Sharp Shooter (moins fatiguant sans). Très sympa dans le genre du tir sur rail. J'ai cherché à le platiner et le défi d'avoir 3 étoiles dans chaque niveau oblige à se creuser la tête pour comprendre comme le score fonctionne et à jouer avec la tripotée de compétences disponibles à équiper. Les effets gore sont chouettes, l'action est plutôt bien jouissive avec de bons retours au joueur pour les tirs tête, les impacts... Que le jeu se soit fait descendre m'est incompréhensible tellement il peut se montrer efficace ludiquement parlant.

Rambo The Video Game // DLC Baker Team.

Le DLC sorti gratuitement par les développeurs, je crois deux ans après le jeu ? Il ne casse pas vraiment trois pattes à un canard mais les compétences qu'il rajoute doivent être exploitées pour obtenir les 3 étoiles. Il y a de nouvelles armes et un trophée pour les utiliser toutes, mais celui-ci est beugué et non obtenable... C'est une préquelle à la série où Rambo est au Vietnam. Mais ce n'est pas du tout une mission traumatisante, tout se déroule au mieux ou presque et Rambo et ses potes mettent la misère aux Vietcongs. Pas de quoi se relever la nuit.

Painkiller Hell & Damnation.

Celui-ci je l'ai juste platiné cette année. J'ai quand même dû le refenir en mode extrême, qui n'est pas dur du tout quand on a débloqué auparavant des puissantes cartes de tarot de type méga ralenti, quadruple dégât et super vitesse... J'ai aussi terminé le trophée qui consiste à faire 6666 kills au lance-pieus, dans le mode Survie. Heureusement j'avais déjà "travaillé" dessus et il ne m'en restait pas beaucoup. Sinon c'est le pire trophée du jeu, plus abrutissant tu dors. Ce jeu est un mauvais portage PS3 (fluidité, contrôles, visuel) d'un jeu déjà pas terrible dans le fond, mais ça reste un des rares "fast FPS" bourrins modernes de la console...

Max Payne 3 // Trophée platine.

J'ai déjà décrit mon périple pour le mode Minute New-yorkaise fou furieux. Mais j'ai aussi obtenu les trophées du mode en ligne, et je dois dire que je me suis bien amusé au passage car je suis devenu très bon avec les pistolets semi-automatiques. Au point que j'ai dégoûté plein de gens que je battais à plate couture avec mes PT92. J'ai pu trouver et compter sur des joueurs sympas de toutes nationalités pour "booster" les trophées online et sans eux ç'aurait été décourageant... J'ai même fait les trophées des DLC, qui pour certains étaient super durs dans l'organisation qu'ils demandaient (une map beugue si on est que 3 joueurs alors que c'est le nombre requis pour le mode de jeu, donc il faut arriver à mobiliser et rassembler 6 personnes ou plus pour la lancer, ce qui peut être très compliqué...). Reste que c'est un mode en ligne moderne "à la con", où le type qui est arrivé niveau 50 et débloqué le double fusil à canon scié roule à peu près sur tout le monde facilement. L'éternel problème de l'XP débloquant des trucs utiles...

Just Cause 2 // Trophée platine.

Encore un jeu déjà joué depuis belle lurette (j'avais conquis toutes les villes de l'île) mais il me manquait encore de terminer le mode histoire et pas mal de trophées annexes (missions de factions, pilotage, mode difficile). Au final j'ai dû recommencer le jeu en mode difficile mais ça va, c'est bien passé. Je dois dire que j'ai adoré les courses d'avion, c'était vraiment très tendu, j'ai bien stressé et c'était super gratifiant de les terminer.

Divekick.

C'est un jeu de combat à deux boutons ! J'adore le principe sur le papier, mais en fait c'est vite répétitif, même contre des joueurs en ligne. Y'a pas tant de marge de progression que cela, de ce que j'ai vu. Je n'ai pas eu la foi de terminer le mode "histoire" (c'est un grand mot) de tous les persos, même si j'en ai fait deux ou trois. Et les trophées en ligne, qui demandent de combattre 1000 voire 2000 fois... Bah c'est simple, les joueurs installent une manette turbo avec un poids sur le bouton croix et laissent leur console et le matchmaking tourner toute la journée. Du coup quand toi tu te connectes pour faire des matches, tu tombes sur des types qui ne font que sauter... Voilà ce qui arrive quand les développeurs font des trophées de merde.

Resident Evil The Umbrella Chronicles.

Lui j'y suis revenu plein de fois mais rien à faire, je n'accroche pas du tout. L'arme principale n'a aucun peps (le revolver) mais vraiment aucun, cadence de tir nulle, dégâts nuls, elle est toute pourrie. Le Move manque vraiment de précision et les tirs tête sont trop exigeants (seulement le haut du front !!). Le pire c'est la compatibilité avec l'accessoire de tir (le petit, pas le Sharp Shooter), qui est bien présente mais qui demande toujours, pour les coups de couteau et les QTE, de secouer le Move, alors même que celui-ci est alors incorporé dans une espèce de gros jouet rouge volumineux. Comment tu veux agiter cela ? Je ne comprends pas. Puis le scénario y'en n'a pas, c'est une espèce de compilation des scènes d'action de tous les RE. J'ai laissé tomber le jeu in fine.

The House of the Dead 3.

Un autre jeu de tir au Move. Je l'ai fini grâce aux continues illimités ou très généreux, en 30 minutes. Pas eu la motive d'augmenter la difficulté ni de le platiner. J'suis pas fan des jeux de tir sur rail sans possibilité de se mettre à couvert. Puis c'est bourrin, vieillot, sans subtilité dans les tirs (on a un fusil à pompe automatique...).

Resistance Fall of Man.

J'ai essayé de refinir ce jeu en mode difficile je crois, après l'avoir fini en 2007. Je ne suis pas arrivé jusqu'au bout mais mon verdict n'a pas vraiment changé, c'est un FPS limité mais (un peu) plus intéressant à jouer que ses suites – ce qui n'est pas difficile. Je suis toujours frappé par l'indigence du personnage central muet et les armes loufoques mais complètement dénuées de puissance. Certains projectiles ne font même pas saigner les ennemis, qui sont au demeurant des éponges à balle en plus... Qui veut projeter des aiguillons d'énergie sur des aliens dans un FPS ?!? Et puis il y a les fameux "points de compétence" cachés dans le jeu, qui demandent toujours une soluce pour les trouver. Insomniac en met dans ses jeux depuis Spyro 2 je crois. Bref c'était pas terrible du tout du tout. Insomniac est nul en FPS et ça ne s'est pas arrangé.

Bloodrayne 2.

En vrai c'est un jeu PS2 Classics acheté sur le PSN, mais j'y ai bien joué sur PS3 du coup. A la moitié du jeu les ennemis commencent à avoir du répondant et c'est donc plus excitant.Y'a des salles plus relevées. Mais j'ai trouvé le jeu peu inspiré de façon générale, aussi bien artistiquement, dans le scénario ou encore les combats. Ca se laisse faire, sans plus. Le challenge ne peut pas être qualifié de riche ou d'intéressant...

Yakuza 2 HD Edition.

En HD, dans une version ultime très jolie mais... en Japonais. Du coup je jouais à la version PS2 européenne en parallèle pour comprendre, avec les deux machines allumées en même temps. Je cherchais à avoir tous les trophées donc c'était une expérience extrêmement dirigée par les deux soluces que je suivais scrupuleusement pour "ne rien rater". Car oui c'est un de ces jeux où l'on ne peut pas chercher soit-même, tranquillement, à tout réussir car on peut rater énormément de chose si l'on n'est pas au courant. Après, l'intérêt d'un telle approche... Je la questionne moi-même. Je n'ai pas fini le jeu, j'en ai eu marre alors que je cherchais à conquérir toutes les hôtesses.

Deep Black.

Un des pires si ce n'est LE Pire TPS de la PS3. C'est moche, c'est flou, le contrôle et le scénario n'ont aucun intérêt, techniquement et artistiquement c'est à la ramasse. Le TPS du pauvre, j'ai mis très longtemps à le finir. Mais je l'ai platiné, avec l'aide d'un joueur sympa pour la partie en ligne.

Heavy Fire Shattered Spear.

Un jeu de tir sur rails par les développeurs de Rambo, sans toutes les qualités de Rambo. Donc sensations de tir pourries, aucun scénario, aucune musique, aucune ambiance, aucune violence, aucun challenge. Fait avec le Move qui faisait le job, comme sur Rambo. Pas sûr que je fasse sa suite, déjà achetée sur mon compte PSN.

Deathspank.

Un top-down action-RPG qui se veut humoristique. On incarne une espèce de caricature de héros de RPG fantasy qui se lance dans une quête non moins caricaturale contre un grand méchant caric... Vous avez compris. J'ai rarement ri mais j'ai trouvé le jeu assez prenant mine de rien. Juste amusant, à tous les niveaux. Pas sûr que je fasse sa suite, déjà achetée sur mon compte PSN. Les attaques spéciales magiques à deux boutons sont très efficaces.

Batman Arkham Asylum.

Je l'ai refait sur PS3 après l'avoir fait sur PC, un peu pour les trophées, un peu pour lui redonner une chance, un peu pour le finir à 100% cette fois, au moins l'aventure, et un peu aussi pour comprendre quelque chose au système de combat que j'avais survolé lors de ma partie sur PC. A ma décharge le mode histoire nous laisse bel et bien le survoler, seul le mode défi demande de la maîtrise... Et quelle maîtrise, j'ai laissé tomber avant d'avoir les étoiles partout, mais je peux dire que j'ai enfin compris le système. Et j'ai bel et bien refini le mode histoire, à 100% cette fois (avec de l'aide pour les dernières dents du Joker). Ben je trouve ça toujours pas très bon, même si j'aime bien l'animation de Batman quand il court et saute. Visuellement le jeu est évidemment très compétent, sur PS3 une fois n'est pas coutume le moteur Unreal Engine n'est pas mal. Ca se laisse bien jouer et le mode défi offre des combats vraiment durs à dominer. Mais le jeu ne m'aura clairement pas emballé plus que ça. C'est un peu le même combat que les jeux Naughty Dog qui sont portés aux nues alors qu'ils n'ont rien de fantastique, sauf sans doute leur réussite technique. Le scénario m'a paru indigent, tout comme le personnage de Batman montagne de muscles osef.

Zombie Driver HD.

Un top-down jeu de voiture avec un mode histoire, des zombies et d'autres créatures à occire avec des armes et en les écrasant. Bizzarement je suis arrivé à aller jusqu'au bout, malgré le scénario prétexte et sans personnage. Je pense que le mode histoire fait un assez bon boulot à renouveler régulièrement les enjeux, ce qui fait que je n'ai pas trop eu le sentiment de faire tout le temps les mêmes tâches abstraites. Puis il s'agit souvent de sauver différents survivants, remplir des missions précises pour améliorer la situation dans la ville ou permettre l'évacuation des civils. Enfin bon si je n'avais pas eu du temps libre je n'aurais jamais fait ce jeu c'est clair et net.

Sonic & Sega All-Stars Racing.

Un jeu de course Sonic, pourquoi pas. Je me suis arrêté avant d'avoir terminé tous les défis. Là encore j'ai travaillé sur les trophées mais j'ai fini par en avoir marre. Je trouve la conduite moins technique que celle de l'antique Crash Team Racing, où l'on avait un bouton de saut pour acquérir du boost à chaque petite bosse de la route. Là la conduite est plus ennuyeuse, moins mouvementée ; on peut faire certains circuits en étant confortablement installé dans son dérapage, du début jusqu'à la fin!!

Game of Thrones A Telltale Game Series.

Là au début de l'épisode 4 (sur 6) si mes souvenirs sont bons. Ca traîne en longueur, la tension dramatique est faible et pire que tout, la fin de l'épisode 1 a brisé la confiance que j'avais dans le traitement de mes choix par le jeu (alors que j'avais dit de maintenir la herse descendue, les Bolton sont quand même réussi à rentrer comme par enchantement).

Badland.

Un jeu abstrait de téléphone mobile qui s'est retrouvé, par erreur sans doute, sur Playstation 3.

Faery Legends of Avalon.

Sympathique, innofensif, ennuyeux. Voilà pour ce premier RPG des Français de Spiders que j'ai lâché à son dernier tiers.

Resident Evil Operation Raccoon City // DLC Echo Six.

Pas trop de qualités à lui trouver... Le site RELY ON HORROR disait que ce DLC était ce que la campagne aurait dû être. Sauf que je trouve ce DLC aussi nul que la campagne, peut-être un tout petit peu plus créatif mais c'est tout. Quand tu affrontes le Nemesis et qu'après 1000 cartouches dans la figure il se place gentiment sous une conduite de lave à ouvrir avec un bouton... Tu te dis qu'on te prend quand même toujours pour un débilosse. Le coeur du système de jeu est, lui, toujours aussi con, une espèce de TPS bourrin et imprécis sans saveur où tous les ennemis sont des éponges à balle. Next !

Sly 2.

Je n'accroche pas à l'écriture Sucker Punch. C'est pas mature mais ce n'est pas non plus du bon enfant intelligent et sensible comme peuvent le faire les Japonais dans leurs RPG (type Dark Chronicle). Donc c'est juste gamin et bête en fait, inintéressant. Le rajout d'un hub par rapport au premier jeu délaye la progression et m'a fait lâcher le jeu prématurément pour osefitude aigüe. Je possède l'épisode 3 sur mon compte PSN mais ce n'est pas certain du tout que je le fasse un jour...

Slender The Arrival.

Repris pour obtenir quelques trophées de plus, mais je n'ai pas tenté les speed-runs. Je trouve ce jeu très chiant et cheap. Le personnage avance à deux à l'heure, on ne sait pas qui on incarne, les dessous de l'histoire sont cryptiques au possible... Et la version PS3 est loin d'être jolie donc vraiment bof. Le genre de jeu indé où le manque de moyens et d'idées se fait cruellement sentir.

Tomb Raider Underworld.

J'ai voulu y rejouer pour le platiner mais j'ai arrêté arrivé au deuxième monde (sur 5 je crois). A l'époque j'avais beaucoup aimé ce jeu mais en le reprenant j'ai pesté contre les animations hachées menu épileptiques de Lara, ses innombrables collisions fantômes, le contrôle sous l'eau (on ne peut plus se diriger indépendamment de l'orientation de la caméra), le frame rate désagréable... J'ai ressenti un gros manque de finition et une trop grande légèreté dans le contrôle de la Miss. Elle est mince mais quand même, un peu de gravité que diable.

 

Sur Xbox.

 

Alias.

Il doit y avoir la possibilité de s'infiltrer mais c'est simple de tuer tout le monde ; quel intérêt ? Je n'ai pas pu finir le jeu car la version Xbox française a un niveau beugué dans lequel écraser ta sauvegarde la corrompt et la rend inutilisable. J'ai laissé tomber, pas trop le goût de recommenser le bousin.

 

Sur Wii.

 

Silent Hill Shattered Memories.

J'ai un peu trop pesté sur les contrôles et le scénario (invraisemblable) pour en garder un bon souvenir. Mais le twist final, même s'il n'a aucun rapport avec le reste du jeu et annule les questions posées plutôt que d'y répondre, est d'une tristesse infinie. Me donne envie de jouer aux autres jeux de Sam Barlow.

Project Zero IV The Mask of the Lunar Eclipse.

Un bon moment sur ma Wii. Les développeurs ont fait au mieux avec les limites de la Wiimote, résultat viser les fantômes est plus facile qu'au Dual Shock car on peut les verrouiller ! De même on ne contrôle au Wiimote que la rotation haut/bas, la rotation horizontale reste sur le stick du Nunchuk (avec lequel on se retourne en donnant un coup, pratique). J'adore cette série, même si peu de combats sont vraiment durs et que le scénario est peu clair. Se balader dans de vieux endroits hantés dans la peau d'une jeune Japonaise à croquer c'est cool. Il y a toujours des fantômes bien flippants, stressants et méchants. J'ai terminé le jeu deux fois !

The Legend of Zelda Ocarina of Time.

Il m'est tombé des mains. C'est mon premier Zelda. Link est symptômatique de ces héros japonais muets sans pour autant l'être dans l'histoire, qui fuit les sentiments, les émotions, la conversation et veut juste "faire", "agir", "combattre pour le bien". J'y vois là l'expression d'une masculinité frustrée. Reste que Link m'est apparu donc comme un teubé et à partir de là, son périple... J'ai quand même passé la moitié du jeu mais à un moment donné je voyais bien que je me forçais à jouer et donc j'ai arrêté. Le jeu est long, avec beaucoup de donjons bien abstraits et des monstres divers et variés en guise de boss. Les couleurs sont pluôt criardes. Nintendo n'a pas jugé bon de conserver la fonctionnalité de vibration, même si j'y jouais avec une manette GC... Je ne comprends pas bien l'estime portée à ce jeu. Par contre, pour avoir fait Okami il y a quelques années, j'ai bien compris pourquoi plein de monde le comparaient à Zelda. Okami est méga inspiré de Zelda sur plein d'aspects, dans sa structure, dans le mutisme de son personnage, dans le fait que tout le monde lui dit quoi faire et parle pour lui...

Phoenix Wright Ace Attorney.

Un coup de coeur dès la première affaire. Ensuite les affaires 2 et 3 étaient moins bien, mais la 4 était super. Des musiques géniales, beaucoup de tension lors des procès, des personnages attachants. Je regrette seulement les quelques fois où la solution attendue par le jeu n'est pas nécessairement la plus logique et où par conséquent j'ai été contraint d'y aller au forceps = essayer toutes les possibilités une par une, en rechargeant ma partie si besoin.

 

Sur Nintendo DS.

 

Ghost Trick Détective Fantôme.

Le design des persos m'a franchement rebuté, je les trouve moche. Le héros est un amnésique osef. Les séquences de jeu consistent à "hanter" dans le bon ordre une dizaine d'objets de la scène pour qu'un méchant tueur finisse assomé avant qu'il n'ait pu perpétrer son forfait. Intriguant la première fois, barbant les autres. J'ai laissé tombé. J'ai lu que l'histoire devenait à tomber par terre à un moment donné mais je n'ai pas eu la patience de supporter le début assez minable. Décevant de la part de Shu Takumi.

Phoenix Wright Ace Attorney // Chapitre 5.

Et oui la cinquième affaire n'est plus dispo sur Wii donc j'ai dû la faire sur Nintendo DS (avec un code pour ne pas avoir à me retaper tout le jeu). Cette affaire a ses forces et faiblesses. Elle est très longue, a des persos un peu plus lisses que les originaux, pas toujours super logique, mais elle ouvre de nouvelles phases de jeu avec le stylet et la DS (notamment repérer un détail sur une vidéo, ou bien souffler sur l'écran après avoir mis de la poudre sur une pièce à conviction pour dévoiler une empreinte). Il y a toujours de très, très bons moments de tribunal donc ça va.

 

Sur PS2.

 

No one lives forever // les niveaux exclusifs.

Cette version PS2 est tellement horrible. Plus de sang du tout, plus de QuickSave/QuickLoad, des chargements super longs et un stick droit de visée par trop imprécis... Ce n'est pas glorieux. J'y avais joué il y a très longtemps, sans le finir. Là j'ai repris mon disque uniquement pour faire les niveaux exclus PS2 (merci les codes de triche). Trois séquences : une de chapardages dans les rues de Londres, une de cambriolage dans un bar et une autre de cambriolage dans un château hanté. C'est évidemment la dernière la plus sympa. Aucun combat durant ces séquences d'infiltration pure ; heureusement qu'elles sont courtes sinon l'absence de QuickSave aurait été fatale à ma patience.

Area-51.

En version américaine. J'avais déjà fait la version Xbox sans l'aimer, mais je sentais qu'il y avait un potentiel. La version PS2 est plus agréable à contrôler au Dual Shock 2 et je l'ai même trouvée plus belle, moins sombre, plus colorée... Le héros, doublé par David Duchovny, perd tout charisme quand on le voit en cinématique : avec sa mâchoire carré et ses cheveux blonds il est une caricature de Ken soldat. Malgré tout, quand à la fin il émerge de l'enfer et qu'il voit des camions du gouvernement pour sans doute poursuivre ailleurs les expériences interdites, on se dit qu'un personnage de justicier vengeur est né. Au final, un jeu d'action assez bourrin, sans grand intérêt mais y'a pire – sa suite sur 360 en premier lieu...

Burnout Revenge.

Je l'ai arrêté cette année mais j'y jouais depuis quelques années. C'est très rigolo de défoncer les autres voitures, voire de percuter une caisse dans le trafic pour l'envoyer sur un concurrent. Les takedowns verticaux occasionnels sont énormes. Certaines chansons rock m'ont fait planer. Après il manque clairement une âme à ce jeu où les véhicules sont vides de conducteur et où l'on ne fait qu'enchaîner les courses et tracés de manière abstraite.

Prince of Persia les 2 royaumes.

Dans la même veine que le précédent, l'âme du guerrier, mais en version linéaire donc beaucoup plus simple. Le ton est plus politiquement correct aussi (la sexy du dernier jeu s'est rhabillée et se fait buter très vite) et ils ont même mis une censure sur la version européenne, du coup fini les humains coupés en deux dans une gerbe de sang. Malgré tout ça reste une aventure sympa et chose rare j'ai bien aimé l'infiltration, pas trop compliquée mais pas du tout évidente et surtout bien pratique pour éviter un combat durant 10 plombes. Les passages avec le Dark Prince, chronométrés, nous rappellent à une époque où les jeux des grands éditeurs pouvaient encore présenter de la difficulté.

Knights of the Temple 2.

Un jeu qu'on peut qualifier de Action-RPG avec un ou deux bugs très sévères qui ont mis fin à mon aventure prématurément. Les décors ont beaucoup de charme, on est dans l'ambiance de l'époque et la progression de l'histoire ne nous prend pas par la main mais nous laisse chercher dans différentes villes de Méditerranée qu'on rejoint par bateau. Très appréciable. J'aurais aimé avoir l'info des bugs avant de commencer l'aventure. Notons aussi que la sauvegarde manuelle est possible à tout moment mais limitée, et se régénère petit à petit ; j'ai découvert cela très tard en lisant le manuel – je me contentais des sauvegardes automatiques...

 

Sur PS4.

 

Q.U.B.E. Director's Cut.

Un bon petit Portal-like avec un scénario minimaliste mais prenant. J'ai résolu toutes les énigmes sans soluce. Le jeu est court, il y a du suspens sur la nature réelle de l'environnement puisque deux voix nous parlent et sont contradictoires. Un bon moment, qui tourne à 60 images par seconde.

Welcome to Hanwell.

Un jeu d'horreur indé qui est un peu une arnaque. Ca fait penser à Silent Hill Downpour mais avec un scénario encore plus nul, avec un héros inexistant et des règles de jeu peu assurées (les aller-retours dans la ville et les combats sont super pénibles). Très peu d'histoire, d'intelligence. Néanmoins je mentirais si je disais que l'exploration de certains bâtiments n'est pas angoissante (l'école notamment). Les sous-titres sont minuscules et pas mal de scènes peuvent être trichées sans même chercher (en mourant par exemple, on saute parfois des épreuves de fuite). Le développeur a sorti son jeu sur le plus de machines possibles mais n'a assuré aucun support derrière.

Death Stranding.

Un jeu énorme de Hideo Kojima, chronophage mais proposant une expérience unique de reconquête d'un monde sur lequel la nature et les éléments (dont la pluie Timefall et les créatures) ont repris le dessus. Le but du personnage est de livrer du paquet ; dans la peau de Sam on va faire en sorte de construire diverses infrastructures afin de se changer la vie. De fait on commence par traverser une région à pattes en galérant à max, pour finir par la survoler en trente secondes en buvant sa tisane. Mais c'est un vrai gros travail, des ascensions de montagnes, de la traversée de tempêtes de neige, etc... C'est dur et laborieux, souvent, même si des équipements qu'on peut débloquer peuvent s'avérer d'une utilité franchement réjouissante (j'adore les thermal pads et bien sûr les exosquelettes). Le scénario et l'écriture sont malheureusement pas loin d'être complètement nazes et Kojima nous prend quand même beaucoup de temps de vie – mais l'investissement demandé est bien plus raisonnable que celui de MGSV. Death Stranding a une vraie fin après laquelle je n'avais plus de raison de jouer – contrairement à TPP et sa course sans fin à la puissance.

One Night Stand.

Un petit jeu tout mignon, proche d'un visual novel, sur le réveil dans la chambre d'une fille après une "histoire d'un soir". Il s'agit de gérer son amnésie pour ne pas embarrasser la fille et faire au mieux pour passer ce moment délicat pour les deux personnages. C'est très sympa la première partie, mais comme il y a 9 fins et que le jeu n'a pas beaucoup de classe, il nous encourage à recommencer encore et encore pour tout débloquer, ce qui finit par être gavant et enlever tout son charme à l'expérience. Je retiens la première partie et les quelques déroulements hilarants (notamment celui où l'on dérobe un slip à la fille et où on se fait prendre la main dans le sac).

 

Et la réponse à la dernière question de Neves ; je ne me fais pas de souci pour la retraite mais plus directement pour la situation du pays vis-à-vis de la crise environnementale d'ici 10 à 15 ans. Aura-t-on encore de l'électricité ? Pourra-t-on se servir de nos télés et consoles de jeu dans quinze ans ? Je n'en suis pas sûr. Donc je vais essayer de bien en profiter d'ici là =)