Histoire :

Remake du film du même nom (''Vampire, vous avez dit vampire?'' En France), Fright Night reprend le même scénario : Un vampire assoiffé de sang (Colin Farrel) vient s'installer dans une banlieue résidentielle américaine typique, juste à côté de la maison de Charlie Brewster (Anton Yelchin) et de sa mère divorcée. Brewster est un ado, ex-geek, qui sort avec une fille que tous le monde trouve trop belle pour lui (Amy Peterson jouée par Imogen Poots). Il s'efforce tant bien que mal d'être un mec cool, mais c'est sans compté sur son vieil ami Ed (avec qui il préfèrerait ne plus avoir de contact) qui lui fait part de ses soupçons quant à la présence d'un vampire dans le voisinage.

En effet plusieurs familles ont disparut depuis quelques semaines et Ed pense que le coupable n'est autre que Jerry, le nouveau voisin des Brewster qui dit travailler la nuit. Brewster refuse de le croire et s'en va.

Pas de chance, Jerry le vampire (trop la classe) a lui aussi observé Ed lorsque celui-ci l'espionnait et lui tombe dessus, juste après qu'il ait quitté Brewster. Ce dernier se retrouve donc seul avec des soupçons grandissants par rapport à son voisin (il prend bien garde de ne pas l'inviter à entrer, observe des comportements étranges chez lui,...). Lorsque celui-ci invite une femme chez lui, Brewster est convaincu qu'il va la tuer et entre dans la maison du vampire pour lui porter secours. Il parvient à la faire sortir d'une cellule caché dans un passage secret de la maison. Mais lorsqu'ils parviennent à l'extérieur la jeune femme est pulvérisée par les rayons du soleil sous l'œil rieur de Jerry.

Brewster devient de plus en plus paranoïaque et décide de s'adresser à Peter Vincent (David Tennant!). Ce dernier ce révèle être un charlatan qui se contente de collectionner des objets ésotériques. Résigné Brewster rentre chez lui. Le soir même Jerry viens frapper à la porte et tente de pousser la mère de Brewster à sortir, sous le prétexte que son fils le harcèle. Devant leur refus il met le feu à la conduite de gaz qui passe dans le jardin et pulvérise la maison. Les Brewster et Amy. Au terme d'une poursuite en voiture, ils parviennent à blesser Jerry et emmènent la mère à l'hospital.

Alors que Brewster et Amy se demandent ce qu'il convient de faire, ils sont contactés par Peter Vincent, décidé à leur fournir une aide limitée. Il leur apprend de quelle espèce de vampire il s'agit, mais leur conseil de fuir. Pendant leur conversation un livreur fait son entrée, un livreur qui se révèle être Ed transformé en vampire. Il s'est servie de ce costume pour être invité à entrer et invite lui-même Jerry. Le combat s'engage. Brewster parvient à tuer Ed, mais Amy est finalement enlevée par Jerry.

Brewser est bien décidé à en finir et se prépare pour l'assaut final. Peter Vincent (qui s'était caché dans une panic room pendant le combat) lui raconte alors qu'il a lui aussi été victime de vampire lorsqu'il était enfant, et qu'il ne devait sa survie qu'au fait qu'il avait eu le bon sens de fuir. Au fil des ans il avait réussi à se convaincre que tout ceci n'était qu'un rêve, ce qui explique son attrait pour le paranormal. Il donne un pieu spécial à Brewster, qui devrait permettre de rendre leur humanité à tous ceux qui ont été transformés par Jerry et lui souhaite bonne chance.

Arrivé chez Jerry, Brewster retourne dans le passage secret qui cache des cellules où il aperçoit Am avant que celle-ci ne disparaisse. Il est alors rejoint par Peter Vincent, qui à changé d'avis (sûrement à case d'un abus d'alcool). Ils arrivent dans le sous-sol en suivant la voix d'Amy. Brewster se précipite en toute conscience dans le piège tendu pour lui. Ils sont séparés, Brewster se retrouve aux prises avec une Amy vampirisée, et Peter se retrouve face à Jerry, qui se trouve être celui-là même qui a tué ses parents. Jerry appel ses ''enfants'' à la rescousse et Peter est ensevelie par une masse de vampires. Lorsque Brewster parvient à se défaire d'Amy, il trouve Peter déjà en train de se transformer. Il met alors son plan à exécution. Il met le feu à se combinaison de cascadeur et s'attache à Jerry pour que celui-ci ne puisse pas lui échapper. Au terme du combat Brewster parvient à lui planter le pieu sacré dans le cœur et tous les vampire retrouvent leur état normal.

Happy end.

Critique :

L'histoire n'a rien de transcendant il est vrai, mais elle a au moins le mérite de ne pas s'attarder sur les cases chiantes du genre : ''Tiens! Des gens disparaissent dans le voisinage, comme si il y avait un vampire dans le coin... Ce n'est sûrement pas mon nouveau voisin qui ne sort que la nuit...'' et tous les truc comme les parents qui refusent de croire le gosse alors que les preuves leurs tombent sur la figure comme si il en pleuvait.

Ici on rentre dans le vif de l'action très vite, et c'est tant mieux, c'est clairement un film de divertissement horrifique plutôt qu'un film à suspens.

Pour ce qui est des acteur Anton Yielchin (Charlie Brewster), même si il est largement trop vieux pour son personnage, tiens la route. Mais ceux qui ressortent du reste du casting sont Colin Farrel et David Tennant.

On sent que Farrel se fait plaisir dans le rôle du vampire sournois et sadique. Il traverse toutes ses scènes avec décontraction et un petit sourire en coin, qui vont vraiment bien au personnage. David Tennant (Doctor Who) joue parfaitement son rôle de gothique complètement shlasse, imbibé et désabusé. Il est regrettable que ces personnages n'aient pas été plus creusés, avec un ou deux flash-backs bien placé. Il est concevable que le grand méchant vampire doivent rester une figure énigmatique, mais on a vraiment l'impression de passer trop vite sur la révélation du passé sombre de Peter Vincent.

Christopher Mintz-Plasse (vu dans KickAss) rempli son rôle de geek, parano sur les bords, mais sans jamais tomber dans la caricature. Le reste du casting se constitue en grande partie de blondes, qui tiennent bien leurs rôles, mais dont les visages finissent par se mélanger dans ma mémoire (la petite amie, la mère, la voisine).

La comparaison avec le film de 1985 ne tient pas vraiment. Les deux films correspondent aux canons de leurs époques respectives, autant sur l'esthétique, que sur le rythme ou le traitement des personnages. Mais tout est parfaitement actualisé (portables, internet, pop-culture,...) tout en gardant l'esprit général d'un film pop-corn.

La réalisation et la photographie sombre (au sens propre) sont cependant brouillées par une 3D relief, encore une fois, complètement inutile. Mais le tout reste d'une facture des plus correcte.

Conclusion :

Encore un film de vampire, mais un bon ce coup-ci. À mettre au même rang que ''Laisse-moi entrer'' même si il joue dans un autre registre.