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Les premiers visuels d'Epic Mickey : Power of Illusion sur 3DS ont surpris par leur plastique qui semble un rien datée dans leur facture. Ce nouveau titre du studio DreamRift s'ouvre en effet en miroir sur deux générations de consoles distantes de deux décennies. L'objectif ? Capter l'imaginaire du fascinant Castle of Illusion lancé sur Megadrive en 1990 pour mieux le restituer sur la portable de Nintendo : << travailler dans l'ombre de ce chef d'oeuvre a quelque chose d'intimidant, déclare Peter Ong co-fondateur de DreamRift dans les colonnes de Gamasutra.com. Mais c'est en même temps l'occasion de partager notre amour et notre admiration >> pour ce titre qui aura marqué au fer rouge tout une génération de joueurs par sa féérie et l'émerveillement que suscitait les nombreux tableaux traversés.
 
 
 
Peter Ong tente d'apposer un double regard sur sa nouvelle production : << Power of Illusion va fouiller dans les souvenirs d'enfance des joueurs devenus adultes >> tout en s'adressant aux jeunes enfants. L'idée de dépoussiérer une ancienne gloire de la génération 16bits est arrivée par hasard. Avec son directeur technique, Peter Ong a eu la présence d'esprit d'imaginer un concept améliorant le confort de jeu dans la gestion de deux écrans. Une fois le prototype mis sur pied, tous deux ont démarché les éditeurs susceptibles d'être séduits par leur découverte. Disney Interactive Studios s'est intéressé de près à leur projet car la réalisation d'une version portable d'Epic Mickey était en préparation mais à certaines conditions : << la première obligation était de produire un titre de qualité, la seconde d'imaginer une expérience de jeu unique et différente de la version de salon >> souffle Ong.
 
A peine l'encre de la signature contractuelle a-t-elle eu le temps de sécher que le travaille a démarré : << on m'a tout de suite mis en relation avec le légendaire Warren Spector pour s'entretenir des grandes lignes du projet [...] l'harmonie a été parfaite >> se réjouit le responsable de DreamRift. C'était durant la phase d'expertise des fonctionnalités de la nouvelle portable de Nintendo que le projet a démarré. L'expérience du studio s'est construite sur la précédente DS avec des titres remarqués pour tirer parti des spécificités du format de poche du constructeur japonais. Cette fois, ce sont les fonctionnalités stéréoscopiques qui sont à l'ordre du jour. Toutefois, Peter Ong veut prendre tout le monde à contre-pied : << il existe d'innombrables jeux en 3D polygonale sur 3DS, ce qui semble être devenue la norme [...] mais lorsque vous optez pour la 2D [...] combinée à la troisième dimension volumétrique [...] l'effet visuel surprend. >>


 
 
Ainsi, Power of Illusion penche davantage vers l'illusion du spectacle visuel plutôt que d'offrir une réalité polygonale désuète. Le fondateur du studio promet une étonnante composition avec une stéréoscopie maniée à contre-sens technologique mais pas historique car Peter Ong est à la recherche d'une vertu. Celui d'un imaginaire épousant l'authenticité d'un Castle of Illusion avec pour dessein de titiller notre fibre nostalgique : << nous sommes des grands fans de ce jeu, nous espérons que ceux qui joueront à Power of Illusion découvriront notre amour pour l'oeuvre original. >>