| 1 Remettons les pendules à l'heure -
Précurseur de la 3D dans les salles d'arcade et toujours au top en matière d'innovation dans la conception de son hardware, il est incontestable que SEGA fut un grand visionnaire du jeu vidéo. Aujourd'hui, j'ai l'honneur de revenir sur la défunte et célèbre Dreamcast. Nous allons voir ensemble que la firme d'Haneda avait bel et bien une génération d'avance sur tous ses concurrents ...
La Dreamcast est sortie au Japon le 27 novembre 1998, ainsi que dans le reste du monde au cours de l'année suivante. A l'époque, elle succèdait officiellement à la Saturn et représentait pour SEGA leur ultime chance de s'imposer face à ses rivaux : Nintendo et Sony. On oublie souvent que la Dreamcast appartient (au même titre que la PS2, la Gamecube ou la XBox) à la sixième génération de console (j'insiste sur ce fait très important).
Véritable révolution technique pour son époque, elle corrigeait tous les défauts de sa consoeur 32-BIT, avec notamment, une conception de software déconcertante de facilité, grâce à un OS conçu spécialement par Microsoft : Windows CE. Cela permettait par ailleurs le portage aisé des jeux PC sur la console. Mais la grande particularité de la Dreamcast est avant tout son ouverture complète sur l'Internet !
| 2 Des graphismes d'une beauté exceptionnelle -
Non, je n'exagère pas du tout. Je ne parle pas en tant que fan boy frustré, mais bel et bien en tant que rédacteur objectif : La Dreamcast était un monstre en puissance. Dire le contraire, reviendrait à renier la vérité. Et pour appuyer mon opinion, je citerais bien évidemment Shenmue. Paru en 2001, il s'agit très certainement du soft qui a le mieux exploité les capacités technique de la Dreamcast. Qui d'autre que Yû-Suzuki a eu un souci du détail aussi développé au cours de ces denières années ? Encore aujourd'hui, en 2014, les textures du jeu sont d'une netteté telle, qu'elles rivaliseraient presque avec les produtions HD de la génération actuelle !
Et si vous pensez que je vais trop loin dans mes propos, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous afin de constater le talent du talentueux maître de la 3D, Yû Suzuki. Ho, et j'aimerais préciser que c'est en 1080p s'il vous plait (oui, c'est possible si vous arrivez à vous procurer le matos nécessaire pour convertir le signale vidéo par défaut). La Dreamcast est en effet, la seule machine de sa génération a pouvoir gérer un affichage aussi distingué et sans allisasing. Grâce aux câbles VGA, il est même possible de jouer sur nos écran plats sans perdre en qualité graphique !
Essayez donc de brancher une PS2 sur vos écrans HD et vous allez de suite constater la supercherie de la propagande Sony, qui revendiquait une machine supuissante capable de commander des missile nucléaire... Et j'en passe.
| 3 La démocratisation du jeu en ligne sur consoles de salon -
"Plus de 6 milliards de joueurs"
C'était le slogan markerting de la Dreamcast en Europe. En effet, SEGA avait pour ambition de miser avant tout sur le plaisir du jeu online. Et ils avaient raison ! Internet s'est rapidemendt démocratisé avec l'arrivée de l'ADSL, mais hélas pas assez vite pour sauver SEGA. Un problème de timing qui a imanquablement joué contre la firme, sachant qu'avant cela le surf sur internet était facturé au même titre qu'une communication téléphonique ... Pas du tout pratique et très onéreux !
A l'instar du XBox LIVE ou encore du PSN et du WiiWare, la Dreamcast disposait déjà de ses propres portails Internet : Le Dream-arena (en europe) et SEGANET (aux states).
Via ces plates-formes, il était possible de cheker ses mails, lire la fiche d'un jeu et même de consulter le tableau des derniers meilleur score effectué par les joueurs du monde entier sur divers titres, tel que Street Fighter : Third Strik !
S'informer de l'actualité mondial, passer des commandes de jeu en ligne et bien sûr le surf sur internet, faisaient partie des nombreux services que proposait la Dreamcast. Mais le top du top était bien sûr le jeu en réseau avec les joueurs du monde entier ! Quake III et Phantasy Star Online étant les meilleurs exemples à citer. Equipé d'un simple modem de 33kbps, il était plus comfortable de jouer sur Dreamcast que sur PC ou les lagues étaient légion !
SEGA avait également pour ambition de commercialiser un disque dur compatible avec son hardware dans le but de vendre des jeux sous forme dématérialisé et dans un même temps, proposer du contenu additionnel pour les jeux vidéo (bien qu'il était déjà possible d'en d'obtenir gratuitement pour Skies Of Arcadia ou Sonic Advanture via le système de stockage sur VMU).
Encore une fois, ce sont des idées qui ont été très largement recyclée par Microsoft et Sony pour leur XBox 360 et PS3. Les DLCs, la distribution de jeux dématérialisé en ligne (que ça aie plus ou non) et surtout : le jeu en ligne !! A dire vrai, c'est le moteur même de la génération actuelle, c'est même devenu un standard incontournable !
| 4 Un hardware original et travaillé -
La Dreamcast disposait d'un pad pour le moins originale. C'est en effet la première à proposer de gâchettes analogiques de grande qualité et d'une précision sans égale. Très efficace pour les jeux de courses ou de simulation. Des gâchettes qui ont été reprises à l'identique par Microsoft pour les inclure sur leur pad XBox et XBox 360 !
Il en va de même pour le stick analogique situé en amont du pad, aussi calqué sur la manette Dreamcast (Et devinez quoi, le pad 360 est reconnu le plus ergonomique du marché).
Enfin, venons-en au VMU (Visual Memory Unit) : Cette petite cartouche enfichable dans la manette fait non seulement office de carte mémoire, mais comporte également un petit écran LCD sur lequel il était possible de consulter des informations en cours de jeu. Il était aussi possible de s'en servir comme d'une petite portable pour jouer à des mini-jeux téléchargés sur Internet, certain d'entre eux étant même compatible avec des jeux sur Dreamcast !
On peut dire que le concept a été largement repris par Nintendo et sa WiiU, quand on se penche sur le fameuse tablette multi-fonction. Evidemment la technique est beaucoup plus poussé et les possibilités dépassent de très loin ce que proposait SEGA !
N'omettons pas les divers accessoires de la Wii sur la génération précédente qui ont certainement été inspirés du succès des divers périphérique sur Dreamcast, tel que la canne à pêche, le karaoké, le tapis de danse ou encore le Dream-eye dont Sony s'est forcément inspiré pour créer son Eye-Toy.
C'est peut-être qu'une impression, mais j'ai toujours le sentiment que SEGA est relayé à la dernière place lorsqu'on parle de rétro-gaming et d'innovation. Quand on parle du passé, on préfère se remémorrer de leur échecs plutôt que de leur moments de gloire, pendent que Sony est exalté alors que ce dernier s'est contenter de copier ou de voler ce que les autres avait déjà déjà créer (le design de la PS2, les gachettes L et R ou encore le PS-Move). Je n'ai aucune sympathie envers cette société qui a fondé le succès de ses consoles de jeux sur des mensonges !