• Editeur : Rising Star Games
  • Développeur : Cave
  • Sortie : 6 décembre 2011
  • PEGI : 12+


PREAMBULE :

Que d'évolution depuis le premier Shoot Them Up (Space Invader), de nombreux genres ont vu le jour : Fixe, scrolling vertical, scolling horizontal, multi-directionnel, rail-shooter, Danmaku, gun-shooter... Fan des différents types de shoot them up, j'ai commencé à aimer le Danmaku (rideau de balle en japonnais) avec le premier Dodonpachi à la fin des années 90. Le Danmaku (ou Manic Shooter) améne une évolution importante dans les Shoot Them Up, le masque de collision est extrêmement petit et le nombre de balles des ennemis est démentiel, les tirs
se déclinant généralement en plusieurs couleurs pour permettre une meilleure visualisation (pour esquiver,contrer...), un armement surpuissant, le joueur n'a d'autre choix que de porter son attention sur l'esquive car détruire l'ennemi ne suffit pas et malgré la faible taille du masque de collision, éviter les tirs ennemis se joue au pixel près.

 
 

HISTOIRE :

"Qui a dit que la mort pouvait être paisible"

Un jour, six ans après la fin de la grande bataille de Lunapolis, le Dodonpachi Corps détecta une perturbation dans l'espace-temps depuis sa base lunaire : une fissure spacio-temporelle comparable à celles observées lorsqu'on utilise une porte dimensionnelle pour voyager dans l'espace-temps.

Le colonel n'était pas le genre de personne à laisser une perturbation spacio-temporelle se produire sans réagir et la..."

Ah oui quand même, j'ai mal à la tête le scénario est assez "complexe" si on le lit, si on y joue c'est simple, un Gundam avec une héroîne, des ennemis et des Boss à éliminer et Hop le monde est sauvé.

Le scénario est vraiment travaillé sur le papier, mais inexistant dans le jeu, mais comme généralement dans les Danmaku, ce n'est pas le scénario qui donne envie d'acheter le jeu.

 
 

GRAPHISMES :

Le jeu comme tous ces Danmaku de chez Cave, qui nous arrive sur console de salon, pose un problème de taille aux novices, ou aux personnes qui n'apprécient pas particulièrement les shoot, la fenêtre de jeu est petite avec un fond d'écran certes joli mais imposant.

Et pourtant le jeu est somptueux, c'est coloré, bien détaillé. Malgré le déluge de balles, la lisibilité du jeu est toujours constante, les arrières plans sont de qualité, les ennemis sont assez classiques et manquent peut être de nouveautés.

Comme dans tous les jeux de ce style, il faut vraiment faire attention aux couleurs des tirs, cet élément qui peut paraitre juste un habillage, est primordial si l'on veut rester vivant plus de 5 secondes.

De même il ne faut pas trop admirer les ennemis et les décors au vue des nuées de tirs ennemis. L'écran se remplit rapidement et seuls des réflexes hors normes peuvent vous sauver.
Donc en résumé, visuellement Dodonpachi Resurrection tient largement la route.


Bande Sonore :

On retrouve une bande sonore en accord avec la nature du jeu, rythmée, violente, reprenant certains thèmes issus de la saga et pourtant pour moi c'est le point faible du jeu. En effet, je ne retrouve pas dans ce jeu, l'esprit accrocheur de certaines sagas, des musiques qui vous restent en tête, des moments d'anthologie comme dans Deathsmiles par exemple.

Mais le tout reste cohérent et de qualité honorable.


GAMEPLAY :

Sur ce point le jeu nous gâte, non seulement le jeu reprend un mode Xbox 360 et Xbox 360 Novice (merci pour moi) qui se calque sur la version arcade mais aussi deux modes originaux (Type A et Type B).

Les modes reprennent (à l'exception du Type A) trois types de vaisseaux : le rouge rapide et les tirs sont les plus concentrés, le vert un mixte entre puissance et maniabilité, et dont des tirs varient en fonction des déplacements, et le bleu avec un déplacement lent mais dont les tirs couvrent tout l'écran, de plus sa lenteur en fait le vaisseau des débutants comme moi, pouvant ainsi le diriger plus facilement entre les tirs ennemis.

 
Ensuite chaques vaisseaux a deux attaques de base : le tir normal (tir faible mais le vaisseau se déplace rapidement) et le tir "Boost" (la puissance est accrue mais la vitesse en pâtit).
Et pour terminer, il faut choisir son style avant de débuter : Bomb style (utilisation de bombes pour éradiquer une vague d'ennemis et de tirs, ou bombes automatiques pour protéger le vaisseau d'un tir qui l'a touché mais avec moins de puissance qu'une bombe classique). Le Power style (permet d'obtenir des tirs plus puissants mais en défaveur de la vitesse, en cas de bombe stockée celle-ci vous protége, et la jauge d'hyper se remplit plus vite). Et enfin : le Strong style (même capacité que le Bomb style mais avec 6 emplacements d'armes optionnelles au lieu de 3).

Ce qui fait le charme et l'atout de ce type de jeu, c'est de faire du scoring et là aussi on est gâté, il faut monter ses séries, développer son système d'Hyper counter qui neutralise les tirs et continue à faire grimper les combos. Un des gros atouts du jeu, c'est aussi les boss optionnels qui se débloquent sous certaines conditions.

Ensuite le type A et Le type B. Le type A reprend le gameplay classique, avec une contrainte : utiliser le vaisseau rouge et ses particularités, de plus vous pouvez cumuler les Hypers.
Le type B, lui est très particulier, il faut scorer sur chaque tableau, en prenant en compte que le nombre de vies est illimité (mais le score décline rapidement si vous êtes touché), et que les grilles de jeu changent de couleurs en prenant certains bonus et donc les modalités de combats changent aussi, c'est très complexe, l'expliquer est compliquée et il vaut mieux y jouer et découvrir chaque particularité.

Le jeu est presque toujours fluide et ce malgré le nombre de tirs et d'ennemis à l'écran. Le jeu est basique dans ses mécaniques certes mais quelle efficacité ! Du classique mais quel bonheur de jouer à un jeu aussi bien ficelé.


 

DUREE DE VIE :

Au début, on se dit 5 tableaux dans 20 mn je peux revendre le jeu, mais la force de ces shoot them up, c'est la rejouabilité. Faire toujours plus de score, améliorer sa manière de jouer, maitriser chaque particularité, découvrir tous les boss. Accéder au deuxième loops (pour les vrais killers), s'amuser pour les noobs comme moi sur le mode Novice. Ce jeu comme tous les jeux CAVE peut devenir rapidement addictif, et là la durée de vie devient gargantuesque.


CONCLUSION :

Comment ne pas craquer sur ce Shoot Them Up, issu d'une licence légendaire, nous avons la chance en europe de ne plus attendre 10 ans pour que ces titres provenant de l'archipel nippon arrivent enfin chez nous. Dodonpachi est une légende du Shoot et cette suite ne fait pas exception. Il y en a pour tous les goûts, du novice qui veut s'initier sans perdre ses cheveux, et risquer de casser une manette, aux dieux du pad qui souhaitent reculer les limites et qui veulent s'engager sur le terrain des exploits d'anthologie en scorant de plus en plus, en découvrant certains secrets, en atteignant des loops de fou. Ce jeu c'est de l'adrénaline, du fun à l'état pur, il lui manque juste un brin de folie pour accéder à un autre niveau.

Ce Dodonpachi Resurrection est un jeu à posséder pour les fans du genre et ce qui veulent découvrir le style. Il mérite 16/20 dans son style bien particuler.

Désolé pour la mise en ligne en 2 fois mais je viens de récupérer un Pc en dépannage, car le miens est partie se reposer juste pour quelques heures.(enfin j'epère).
 
 
Les dessins de Kshenly : https://www.chishiki72.fr/kshenly.php
 
Bonne lecture