Avis aux parents d'élèves, aux élèves qui auront à coeur de bien vouloir leur relayer l'information ainsi qu'à tout lecteur potentiel intéressé,

Je sais que j'ai coutume de poster sur ce blog des textes à caractère humoristique, voire caricatural, et qu'il n'est pas toujours évident d'y séparer le bon grain de l'ivraie, mais je me permets de faire aujourd'hui une exception en la matière tant il me semble essentiel de relayer ce message alarmant, que j'ai reçu ce matin de ma boîte-mail et que je vous exhorte à diffuser largement à votre tour. Je suis sûr que sa lecture attentive saura vous convaincre de prendre part à l'action positive et non-violente qui a été mise en place par le collectif JRE, dans l'intérêt de notre bien-être comme celui des générations futures.

Je vous laisse juge, non sans vous assurer de ma pleine et entière bienveillance.

 

Alors que le Ministère de l'Education Nationale, à la solde des zombies satanistes illuminati albinos pédophiles de l'espace (si, c'est vrai, c'est écrit sur internet) s'apprête à souiller nos enfants de sa propagande sodomite, et que ses armées de succubes prennent d'assaut nos âmes pieuses pour les corrompre de l'intérieur en nous obligeant à rêver contre notre gré de femmes plus jolies que les nôtres, il nous appartient à nous, les Justes, les Purs, les Innocents, les Croisés de l'Ordre Nouveau du Nouveau Millénaire, parents d'élèves de toutes les origines, de tous bords politiques et de toutes obédiences - et tant pis si on ne sait pas ce que ça signifie, du moment que ça fait sérieux et éduqué ! -, de former un dernier rempart de civilisation saine, vertueuse, respectueuse des préceptes divins face au chaos méphitique que cherchent à imposer les lobbys juifs et homosexuels, avides d'or, de pouvoirs et de nourrissons bien croquants (c'est vrai, il y a des vidéos sur Youtube qui en parlent !), en collaboration avec les reptiliens de Beta Centauri et les créatures infernales qui nous dirigent en secret depuis les profondeurs de la terre (creuse). François Hollande, Christiane Taubira, Vincent Peillont, ils sont tous à la solde du Grand Ennemi, celui dont on ne doit pas prononcer le nom mais qu'on honore dans les sous-sols de l'Elysée à grands renforts de libations païennes et de relations sexuelles contre-nature avec des animaux, du mobilier et même parfois des fournitures de bureau (c'est vrai, il y a un article là-dessus sur un site d'information très bien fait qui s'appelle la Désencyclopédie). Pendant ce temps, dans l'indifférence générale, des envahisseurs venu d'une autre dimension remplacent uns à uns nos concitoyens par des robots clones humanoïdes proxénètes exhibitionnistes buveurs de sang (c'est vrai, je l'ai vu dans un documentaire sur Arnold Schwartzenneger) et la télévision, qui aurait pu servir à alerter les foules, ne sert qu'à nous bombarder de messages subliminaux émanant directement des limbes infernales, pour nous livrer aux perversions du gourou Marc Dorcel en deuxième, troisième et quatrième partie de soirée.

Il s'agit, pour chacun d'entre nous, de dire "NON!" en notre âme et conscience, que l'on en ait ou pas, à ce complot décadentiste visant à précipiter nos cités dans la fournaise de la géhenne. Car en vérité je vous le dis, "là où il y a de la Géhenne, il n'y a pas de plaisir" (c'est vrai, c'est écrit dans les textes saints).

Tous les signes sont là : des sauterelles dans les champs, chats et chiens couchant ensemble (ça aussi, je l'ai vu sur internet), pluies d'eau qui mouille, inondations près des cours d'eau quand il pleut trop, victoire du PSG, Chtis à Mikonos... Ne faisons pas comme les anciens Atlantes, si nous ne voulons pas subir un sort identique et être contraints de vivre au fond du triangle des Bermudes et de faire l'amour aux poissons ! Ces lumières dans le ciel, dont on nous a raconté qu'elles étaient des étoiles (MENSONGES ! MENSONGES !) sont en réalité les yeux des extraterrestres scientologues nécrophiles cannibales communistes, qui attendent le bon moment pour nous sauter en général et à la jugulaire en particulier (c'est vrai et la NASA le sait ! la NASA est complice ! C'est pour ça qu'elle veut nous faire croire qu'on a marché sur la lune alors que le film a été tourné dans un studio par Stanley Kubrick en personne ! C'est écrit sur www.moncerveaucouleparmesoreilles.com) !

Le tout, orchestré par ceux qui orchestrent le tout ! (c'est logique, donc c'est VRAI !).

Trop longtemps, camarades, nous les avons laissé (eux. Oui, EUX !) nous dicter nos conduites, pieds et poings liés que nous étions par les lois de cette République dépravée ! Trop longtemps, nous avons respecté leurs règles immorales ! Trop longtemps, nous avons accepté qu'ils nous surveillent, qu'ils nous écoutent, qu'ils fouillent dans nos historiques internet, CE QU'ILS FONT TOUS LES JOURS MATIN MIDI ET SOIR PARCE QU'ILS ONT DES MILLIERS D'ESPIONS QUI NE VIVENT QUE POUR SUIVRE EN TEMPS REEL NOS VISITES NOCTURNES SUR YOUPORN ! (c'est vrai, je l'ai lu sur un site d'information très bien documenté qui s'appelle le Gorafi). Trop longtemps, nous avons cru ce qu'ils nous inculquaient, alors qu'ils ne faisaient que nous conditionner pour faire de nous des esclaves serviles et crédules ! Liberté, Egalité, Fraternité, autant de valeurs diaboliques, corrompues, auxquelles nous avons le DEVOIR de tourner le dos ! Quand, je vous le demande mes amis (c'est pour ça que j'utilise un pronom interrogatif), avons-nous perdu de vue ce qui aurait dû rester notre seul et unique credo : "travail, famille, patrie" ? Que sont nos valeurs devenues ? Et nous, qu'allons-nous deviendre ? Attendrons-nous sans réagir que nos enfants intègrent les rangs des Francs-Maçons, et qu'ils se mettent à construire des maisons ou réparent des façades ?

C'est ça, que vous voulez ?

 

N'oubliez pas de signer la pétition en ligne pour que les serpents de la Bible

y soient remplacés par des escargots ("le vrai visage du mal".)

Car sous couvert d'enseignement - mot galvaudé, qu'ils ont envoyé se prostituer sur les marches de nos temples -, ceux-ci ont entamé un long travail de sape visant à semer les graines de la damnation dans les esprits malléable de notre bien-aimée progéniture : que n'avons-nous été plus vigilants ! Que n'avons-nous pas pris les armes plus tôt ! Nous aurions dû entrer en dissidence dès l'instant où ils ont voulu séparer l'Eglise et l'Etat, et où ils se sont mis à répandre leur poison spirituel - comme quoi la terre serait ronde, que le monde serait vieux de plus de trois mille ans, qu'il aurait jadis été peuplé de lézards géants (quel esprit crédule irait croire une fable si abracadabrante ?) et qu'il ne se situerait pas au centre de l'univers... car voilà que grisés par leurs succès abjects, à l'abri d'écoles dont ils font des fabriques à pêcheurs, ces mécréants ont l'audace d'affirmer que garçons et filles sont égaux, que l'homme n'est pas supérieur à la femme, que celle-ci n'existe pas pour lui faire la cuisine ou des petits bébés, tous ces blasphèmes impies qu'ils inventent pour nous détourner de Dieu. Si on écoutait leurs prêches indécents (puissions-nous en être préservés !), on devrait cesser de noyer les trisomiques à la naissance, de brûler les PD sur le bûcher, de clouer les nains et les chouettes sur les portes des granges pour faire fuir les mauvais esprits (ceux, en tout cas, qui sont plus mauvais que les nôtres), voire plus généralement : de lapider en place publique tout individu différent, alors que ceux-là ont l'orgueil (pêché mortel) de marcher à rebours de la Sainte Création. Si notre Seigneur nous avait voulu "différents", ne nous aurait-il pas tous créés ainsi ? N'est-ce pas là la preuve objective que ces brebis égarées sont les agents de Lucifer ? Et demain, dans ces conditions ? Qu'est-ce qui les empêchera (EUX, toujours) de faire croire à nos Brenda et nos Dylan que la valeur d'un être humain ne se juge pas à sa religion, à sa couleur de peau, à son sexe, à la marque de sa voiture ou de son survêtement, au nombre de jours qu'il a passé en garde à vue ou au nombre de génuflexion qu'il est capable de faire après avoir manqué aux Commandements ? De leur faire croire que nous ne sommes pas supérieurs aux autres ? Que les gens qui ne nous ressemblent pas, qui ne parlent pas notre langue ou qui ne vivent pas sous notre toit sont humains au même titre que nous ? Pire : que nous serions comme eux de vulgaires mammifères ! Que nous pouvons, nous aussi, nous montrer mesquins, méprisables, criminels ? Que nos choix peuvent n'être qu'égoïstes, abjects, idiots ? Que ce que nous appelons le "Bien" n'en est pas nécessairement un ? Et qui sait quelles fadaises obscurantistes encore ? ! Rappelez-vous, quand ils ont nous ont juré que l'utilisation de la vapeur serait sans conséquences ! Voyez où ça nous a mené ! Rappelez-vous, le vote des femmes ! Rappelez-vous l'invention de la roue ! Voulez-vous revivre ça ? Perdre à nouveau tous vos repères, tous vos jalons - tout ce qui, à vos yeux, fait l'équilibre du monde, avec cet ordre monolithique auquel nous nous conformons depuis plusieurs millénaires sans poser de questions ? Ne restons plus bras ballants sans rien faire ! Déjà, de source sûre (www.complotsuniverselspourlesnuls.com), nous savons qu'il est prévu d'intégrer la théorie dite "de Raptor Jesus" dans les manuels de Science & Vie de la Terre... ALORS QUE L'EXISTENCE DES RAPTORS N'A JAMAIS ÉTÉ PROUVÉE (et pour cause...) !

 

The missing link

Ainsi donc, levons-nous, parents. L'heure du réveil a sonné. "Le dormeur doit se réveiller", nous dit la Bible. Refusons de nous soumettre plus longuement à la dictature de la raison, de la logique ou du bon sens, et trouvons notre salut auprès des valeurs sûres que sont la rumeur, le préjugé et le mouvement de foule !
Rallions-nous à la cause des sites louches et des SMS anonymes !
Reprenons en main les rênes de VOS existences !
 
Ils veulent nous apprendre comment élever notre progéniture, mais quand il s'agit de savoir ce qui est bon pour elle, ne sommes-nous pas mieux placés que l'état, les professeurs, les travailleurs sociaux, les sociologues, les psychologues ou tout autre spécialiste ayant étudié pendant six à dix ans des livres que nous-mêmes ne ferons jamais l'effort d'ouvrir, et auxquels nous ne comprendrions rien si d'aventure il nous venait l'idée saugrenue d'essayer ? Qui, plus que nous, peut affirmer savoir ce dont elle a besoin, cette progéniture, alors que nous ne cessons pas de faire son bonheur en lui achetant des chaussures de marque hors de prix ou des Ipods nano ? Quel titre ou qualification abstraite pourrait rivaliser avec le statut sacré de parent ? Ils ont peut-être passé des examens poussés, ou écrits des mémoires pédagogiques mais nous, nous avons baisé sans capote ! Cette qualification ne vaut-elle pas tous les diplômes de l’univers ? En effet, qu'est-ce qu'un doctorat, si on le compare à une brouette thaïlandaise - figure qui exige à la fois souplesse, disponibilité, maîtrise de soi, toutes ces qualités indispensables aux pères et aux mères soucieux de l'équilibre intérieur de leurs héritiers ?

Crions-le haut et fort ! Ceux-ci ne sont pas des objets, ils ne sont ni leurs choses (à EUX !), ni leurs cobayes, ni leur propriété, ainsi qu'ils le prétendent ! C'est à nous et à nous seuls, qu'ils appartiennent ! La nature l'a voulu ainsi ! C'est à nous et nous seuls de décider de leur avenir, de ce qu'ils doivent penser, de ce qu'ils doivent croire, de ce qu'ils doivent aimer, de ce qu'il doivent haïr, de ce qu'ils peuvent porter, de ce qu'il leur faudra voter plus tard, de la manière dont ils devront se comporter au sein du groupe ! Refusons le conditionnement de l'Education Nationale et des cyber-Lémuriens de Judée, sans quoi nous ne pourrons pas imposer le nôtre ! C'est nous qui les avons faits ! C'est à nous et nous seuls que revient le droit de les modeler comme bon nous semble - et tant pis si ça doit heurter cette société en déliquescence car nous, au moins, savons ce qui est juste ! Nous n'avons peut-être pas suivi des études longues, ni jamais réfléchi plus de deux minutes d'affilée, mais nous le ressentons au plus profond de nos êtres : nous ne faisons que rappeler des évidences, défendre des vérités qu'aucune personne honnête n'oserait remettre en cause !

 

(Authentique)

Et on voudrait nous priver de nos prérogatives ? Nous persuader que nous n'avons pas le recul nécessaire pour jouer convenablement notre rôle de tuteurs ? Nous discréditer ? Prendre notre place, sous de fallacieux prétextes intellectualisants ? Alors que ce qu'il faut à nos enfants pour grandir, devenir des adultes - et des citoyens - accomplis, c'est NOUS !

Nous qui n'hésitons pas à les priver d'Ecole (et, par-là même, au droit à l'instruction) sur la foi d'un simple SMS, sans nous soucier des possibles répercutions sur leur scolarité ou sur leur développement.

Nous qui n'avons pas la présence d'esprit d'aller vérifier l'exactitude de l'information relayée.

Nous qui n'avons pas l'intelligence de nous renseigner sur le contenu exact de la théorie contre laquelle on nous a mis en garde - et, à plus forte raison, de nous demander si celle-ci existe ou non.

Nous qui laissons de petits (si petits !) intellectuels autoproclamés et dépourvus tant de conscience morale que de talent faire de nous leurs jouets, exciter nos peurs et nos préjugés, s'improviser gourous de religions sociales dont ils sont les messies - et, ainsi, avec notre bénédiction, voire notre complicité, gagner le pouvoir et la reconnaissance bouffie dont ils rêvent.

Nous qui, de toute évidence, sommes prêts à croire n'importe quelle absurdité du moment qu'elle a l'air vraie (et encore n'est-ce pas une obligation, on l'aura objectivement démontré avec ces histoires de masturbation), et qui laissons à des activistes anonymes, dont nous ne connaissons pas les intentions réelles, le soin de penser à notre place.

Si demain, c'était à refaire, nous le referions volontiers car nous les aimons, nos enfants. Aussi, n'hésitez pas, envoyez-nous emails, tweets, MMS, chaînes Facebook, pétitions virtuelles ou toutes autres vidéos d'illuminés, exaltés et pseudos-écrivains malhonnêtes, pour nous informer des dangers imaginaires qui guettent nos chères têtes blondes. Qu'il faille les jeter du haut d'une falaise pour les soustraire à la théorie de la pesanteur, qu'il soit question de les envoyer en Patagonie en contre-remboursement dans de faux cartons UPS pour poser les bases d'un nouvel Eden, qu'on doive leur arracher les dents pour ôter les micros qu'Emmanuel Valls leur a caché dans la bouche (avec l'appui de la Petite Souris), ou même qu'on soit contraints de les boucler à double-tour dans un placard de deux mètres sur deux mètres pour les protéger des vicissitudes de l'extérieur, nous répondrons présents ! Ne les avons-nous pas déjà instrumentalisées tant et plus à chaque Manif' pour Tous ? Ne nous en sommes-nous pas servi comme des banderoles vivantes, que nous étions fiers d'exhiber face aux foules ou aux caméras - et ne les avons-nous pas brandies comme autant de boucliers humains pour nous soustraire aux coups des CRS ? Vous faut-il d'autres preuves de notre engagement ? Exigez-en, donnez vos ordres, nous vous obéirons sans objecter ni poser de questions ! Nous ferons de nos descendants des pions sur l’échiquier de votre fulgurante ascension sociale ; et tant pis si eux seuls en font les frais ! Il y a des choses plus importantes que leur éducation, à commencer par leur bien-être !
C'est à nous, et pas à des institutions déviantes, de décider des valeurs qui leur seront inculquées !

Nous qui nous faisons un devoir de répondre à tous leurs besoins, au quotidien - non pas en fonction de ce qui est (soi-disant) bon pour eux (l'équilibre alimentaire n'est qu'un mythe païen castrateur issu des traités occultes de l'Ancienne Egypte, destiné à les fragiliser dans leurs corps comme dans leurs esprits afin de faciliter l'incarnation du Dieu Thot à chaque solstice d'hiver) mais en fonction de ce qu'ils trouvent bon, eux, parce qu'on a assez souffert nous-mêmes quand nos propres parents, en leur temps, nous obligeaient à finir nos carottes, et qu'on s'est dit alors : "plus jamais ça !".

Nous qui leur offrons tout ce qu'ils désirent, quel qu'en soit le nombre, quel qu'en soit le prix, sitôt qu'ils le réclament - voire parfois même avant ! -, parce qu'à nos yeux, "aimer" et "acheter" sont synonymes (le second est, en tout cas, plus aisé et moins contraignant que le second), et qu'on veut être certains qu'ils ne soient jamais capable d'estimer les choses à leur juste valeur, qu'ils ne fassent jamais l'expérience d'une frustration dont les psychologues disent qu'elle est indispensable à l'épanouissement (CES VILS ESCROCS IMPIES BUVEURS DE SANG ! PUISSE LEUR VRAIE NATURE DE SANGSUES HUMANOÏDES GÉANTES DE LA PLANÈTE ZONGDU NOUS ÊTRE PROCHAINEMENT RÉVÉLÉE !), parce qu'on ne s'est jamais remis de ce matin d'octobre 1985 où nos propres parents nous ont dit "non" devant la vitrine du JouetClub de Saint Quentin, et qu'on s'est dit alors : "nous ne l'oublierons pas !".
 
Nous qui les laissons s'habiller comme des sacs à patates de luxe ou des professionnels du sexe tarifé, ou se maquiller comme des pubs pour Schweppes, sous prétexte que "c'est mignon, c'est à la mode" et que la mode ne peut pas être obscène, sans quoi personne ne suivrait ses tendances (LA MODE C'EST LA PAROLE DE DIEU RAYON TEXTILE !) - histoire d'être sûrs qu'ils n'intègrent jamais le concept de "décence" (ni celui de "superficialité", d'ailleurs), parce qu'on n'oubliera jamais ce jour froid d'avril 1998 où nos propres parents nous ont interdit d'aller en cours en jupe ceinture ras la marmotte, ce qui a eu pour effet dramatique de pousser Bobby Martin de 2nde B à rompre avec nous pour sortir avec cette pouffiasse de Stacy Dupont...

 

 

et parce qu'il n'y a rien de plus agréable (rien de plus sain !) pour les adultes qui les encadrent toute la journée que d’avoir vue panoramique sur les caleçons ou sur les décolletés de gravures de mode prépubères (accessoirement : parce que si on a fait des enfants, c'est d'abord pour pouvoir jouer avec des poupons qui respirent).

- Hello Teacher, do you wanna have sex with me ?

- You... You mean "Schweppes", right ?

- NO ! SEX ! (...) Hey ! What did you execpt ?

 

Nous qui ne les forçons jamais à rien pour ne pas les fâcher, ne pas les contrarier, ne pas courir le risque d’entrer en conflit avec eux et de passer pour de méchants adultes ; ou qui leur obéissons au doigt et à l’oeil pour ne pas avoir à leur donner d'ordres, et s’assurer ainsi qu'ils n’intégreront jamais le concept d'"effort", ni celui de « contrainte », et qu'ils auront d’énormes difficultés à s'insérer ensuite dans monde  du travail.

Nous qui les laissons traîner dans la rue jusqu'à une heure avancée de la nuit parce que c’est bien connu : ils n'y risquent absolument rien et ils ne seront pas tentés de faire n’importe quoi avec des allumettes ou les voitures des autres (LES FILS DE MÉCRÉANTS CAPITALISTES ADORATEURS DU VEAU D’OR, OUI, MAIS PAS LES NÔTRES PARCE QU'IL N'Y A AUCUNE MALICE EN EUX !), ou passer tout leur temps (diurne autant que nocturne) sur les jeux en réseau ultraviolents que nous leur avons achetés sans nous soucier de la signalétique établie dans leur intérêt (MON FILS IL JOUE A TUER DES GENS MAIS JE LUI  AI APPRIS A LE FAIRE AVEC RESPECT ET EN PLEINE TÊTE, COMME UN INDIVIDU CIVILISE !), ou devant les programmes les plus débilitants de la télé-poubelle, au sein desquels ils vont chercher les modèles et points de repères que nous ne leur avons jamais donné (c’est comme les devoirs : c’est trop contraignant, pour eux autant que pour nous).
 
Nous qui leur laissons libre-accès à internet sans surveiller leurs historiques ni limiter leur consommation quotidienne - car qu’y risquent-ils, après tout, à part les prédateurs sexuels, la porno, l’endoctrinement, la vulgarité, la drogue, les téléchargements illégaux, les vidéos de tortures animales ou d’exécutions militaires ? Et qu'y a-t-il de plus difficile à désactiver qu'un filtre parental ? Quelle ignominie, de la part de l’Ecole, que de prétendre vouloir leur enseigner la masturbation (c'est vrai, ils l'ont dit sur jesuisenconnexiondirecteaveclatrinité.com), alors que notre laxisme et notre négligence leur ont permis de la découvrir depuis fort longtemps, et de la pratiquer avec assiduité dès la moyenne section (voire EN moyenne section, pour les plus téméraires - mais entre ça et les petites filles sages qui parlent de sodomie, les professionnels dépassés ne connaissent pas leur bonheur !).

Nous qui nous faisons un point d'honneur à leur trouver des excuses, quelle que soit la gravité de leurs actes (CE N'EST PAS LEUR FAUTE NI LA NOTRE, C'EST CELLE DE LA SOCIÉTÉ, IL L'A DIT JEAN-PIERRE PEYRNAUD), ou à croire le plus improbable de leurs mensonges (C'EST LA BARRE CHOCOLATÉE QUI A SAUTÉ TOUTE SEULE DANS LA POCHE INTÉRIEURE DE SON BLOUSON !), ou à prendre leur parti, toujours, contre quelque autorité que ce soit, qu'il s'agisse de l'agent de police, du voisin ou du professeur (C'EST BIEN CONNU QUE LES PROFESSEURS SONT RACISTES ET QU'ILS NE METTENT JAMAIS DE MAUVAISES NOTES PARCE QUE LE TRAVAIL EST INSUFFISANT !), histoire d'être sûrs qu'ils n'intègreront jamais le concept de "responsabilité" ou celui de "punition" ; au nom d'une "relation de confiance" chimérique que leur maturité en construction ne leur permettra d'appréhender qu'en fin de leur scolarité. 

Nous qui préférons copiner avec eux, plutôt que faire figure d'autorité, parce qu'on n'est pas des fachos, que c'est plus gratifiant (comprendre : moins fatigant), et que ça nous permet de revivre une deuxième jeunesse à travers eux, histoires qu'ils soient symboliquement incapables de faire le distinguo entre mineurs et majeurs.

Nous qui les laissons griller leurs neurones ou leurs poumons en fumant des trucs plus ou moins licites ; et qui allons jusqu'à les financer, parfois, ou en consommer avec eux pour partager un moment complice en leur compagnie, parce qu'allumer une clope ou servir un Bourbon, c'est plus convivial et moins compliqué que de prendre dix minutes le soir pour leur raconter des histoires.

 

Aussi, je vous le demande très solennellement, parents : pourraient-ils rêver meilleur exemples que nous ?

Nous qui considérons nos acquis sociaux comme des dus et qui ne savons que nous plaindre, réclamer encore et encore, revendiquer, exiger, recevoir sans rien rendre en retour, dans un pays où l'assistanat est la norme plutôt que l'exception, sans qu'aucun de nous n'éprouve de remords à profiter de ce système, quand l'occasion se présente, sous prétexte que "oui, et alors ? On y a droit".

Nous qui traitons autrui comme notre esclave personnel ou qui nous adressons à lui comme au dernier des chiens à la moindre insatisfaction, sous prétexte "qu'il touche un salaire pour ce qu'il fait", comme si le simple fait de payer pour un produit ou un service étendait notre propriété à l'individu qui nous les procure ou les prodigue.

Nous qui ne sommes pas fichus de nous conformer aux règles les plus simples de la vie en société, de faire la queue, d'écouter notre musique à des volumes corrects, de ne pas téléphoner au volant, de mettre notre clignotant, de ne pas stationner notre véhicule en pleine voie, de ne pas dépasser les limitations de vitesse, de laisser la place dans le bus pour les personnes âgées, de ne pas nous garer sur les places handicapé, de jeter nos ordures dans les poubelles plutôt qu'en pleine nature, de recycler - bref, de nous comporter en adultes soucieux des autres comme de l'environnement.

Nous qui, dans le moindre de nos actes, la moindre de nos paroles, leur faisons l'apologie de la suffisance, de l'intolérance, du mépris, de la haine, et qui leur apprenons à ne respecter que ceux de notre cercle - et à ne considérer les autres que comme des paillassons, des sous-hommes, des moins que rien, qu'on peut battre et dépouiller à l'envi.

Nous qui réduisons la complexité du moindre débat sociétal à quelques lieux communs, quelques raccourcis, quelques aprioris et images d'Epinal qui n'auraient même pas leur place dans un édit du XIVème siècle.

Nous qui aimons distribuer des leçons de morale, s'en réclamer les défenseurs, descendre dans la rue dès que quelque chose à l'heur de nous déplaire, sans jamais balayer devant notre porte ni nous remettre en cause.

Nous qui avons manifesté contre les familles homoparentales, sous prétexte qu'un enfant aurait besoin "d'un papa et d'une maman pour se développer convenablement" (ce dont nous ne savons rien, dans les faits), mais qui leur imposons divorces à répétition, pères et mères multiples, frères et soeurs d'adoption, écartèlement entre résidence principale et résidence secondaire, déconstructions et reconstructions successives de la cellule familiale comme autant de pertes de repères, autant de facteurs déstructurants, autant de fractures émotionnelles qui viennent augmenter l'angoisse intérieure née de nos innombrables démissions parentales (et parce que, convenons-en, ce qui se passe dans nos plumards est plus important à nos yeux que la stabilité dont nous sommes supposés être les garants).

Nous qui, en cas de séparation, utilisons la chair de notre chair pour régler nos comptes avec notre ex-conjoint, par portefeuilles et permissivité interposés, la plaçant au centre d'une guerre d'affection qu'emportera le plus "aimé" des deux, comme si elle  n'état pour nous rien de plus q'un labrador qui parle - labrador dont l'existence, le regard, l'attachement ne servent au fond qu'à nous valoriser.

En quoi l'Ecole pourrait-elle se substituer à nous ?

Nous qui ne sommes pas fichus d'écrire trois mots sans fautes d'orthographe, de syntaxe, de grammaire (et plus si affinités) parce qu'au collège, on s'est dit que le français, "sa ne çer à ri1 parsse queue sa ne raporte pa 2 l'are gens".

Nous qui ne sommes pas foutus de faire une soustraction à trois chiffres parce qu'au collège, on s'est dit que les mathématiques, "c'est trop fatigant et de toute façon, on n'en aura pas besoin vu qu'on deviendra joueur de foot professionnel ou chanteuse de varièt'" .

Nous qui n'avons pas retenu les leçons d'une Histoire qui ne nous a jamais intéressé vu qu'elle ne parlait pas de notre nombril et que de toute façon, "osef, c'est périmé, comme infos, ça date des années wesh".
Nous qui ignorons tout de ce qui s'est passé à Salem, en 1692.
Nous qui ne savons rien du MacCarthysme.
Nous qui sommes en passe d'oublier la seconde guerre mondiale (de toute façon, si elle est encore au programme, c'est à cause du lobby juifs, ils l'ont écrit sur DieudonnéestleChristressuscité.com).

Nous qui, par conséquent, n'avons aucune idée du nombre de personnes que les "Justes" ont pu brûler, torturer, gazer parce qu'on leur a fait croire que c'était légitime ("ce sont des sorcières !", "ce sont des communistes !", "ce sont des êtres inférieurs !") et que sur le moment, ça aussi, ça semblait évident, naturel et louable.

Nous qui sommes prêts à remettre le couvert, sitôt que nous serons assez nombreux, que nous nous sentirons en position de force ; parce qu'en dépit des siècles qui ont passé, l'être humain reste un être humain, et nous ne sommes pas différents de ceux qui ont emprunté les mêmes voies que nous : nous sommes pétris des mêmes bonnes intentions, portés par les mêmes convictions, animés par le même désir de protéger ce que nous avons de plus cher.

Nous qui ne faisons même plus en sorte d'acquérir cette culture minimale qui, par le passé, nous permettait d'avoir conscience des limites de nos connaissances (et, par conséquent, du nombre restreint de sujets à propos desquels nous pouvions nous montrer catégoriques), pour y substituer l'aveugle conviction de détenir ce que nous nommons naïvement la "Vérité".

Nous qui n'hésitons pas à décréter la réalité contre-nature lorsqu'elle ne va pas dans "notre sens" (car bien que nous naissions filles ou garçons, les rôles et attributs sociaux qu'on reconnaît traditionnellement aux hommes et aux femmes sont, pour la plupart, le produit d'un conditionnement par l'exemple, et non celui d'un soi-disant ordre immanent) - réalité à laquelle nous nous empressons de substituer nos propres mensonges, plus conformes à notre conception de l’univers.

Nous qui, pour toutes ces raisons (et tant d'autres encore !) faisons en une journée plus de mal et plus de dégâts à nos fils et nos filles que ne le pourraient les idéologues, les prêtres vaudou, les chanceliers de l'Ombre Obscure en toute une vie, mais qui n'en avons cure parce qu'au moins, ce sont nos "dégâts", notre "mal" et que, par conséquent, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, quoi qu'en prétendent les infos de 20 heures (qui, de toute façon, sont contrôlées par les survivants de l'Empire Mayas et financées par le grand concile des Vampires d'Orient - avec accord tacite des Loups-Garous du deuxième cercle à droite du Grand Quadrilatère).

Forts de ces considérations et du soutien implicite de la Justice Divine, je nous invite à retirer nos enfants de l'école 27 jours par mois en guise de protestation silencieuse contre ces pratiques inadmissibles, et à reporter dans leurs carnets de correspondance le message justificatif suivant : "élève absent pour cause de parents irresponsables, manipulés par des intrigants sans principes, désireux de lutter contre des théories qui n'existent pas afin de s'assurer que jamais au grand jamais leur modèle de pensée Moyenâgeux ne sera mis à mal, et qu'ils n'auront jamais à bouger leur gros c*l du canapé pour aller chercher la télécommande, vu que Bobonne elle sera là pour ça".

C'est à ce prix, et à ce prix seulement, que nous échapperons à l'Apocalypse.
C'est écrit sur les forums "Sciences Humaines" de tousensemblepourleretourdelinquisition.com.

 

 En temps normal, je ne suis pas pour les reposts, mais c'est un cas de force majeure.

 

Pour approfondir :

Intelligence sur Internet : vers une révolution de l'esprit ?

Pour l'amour de la Liberté : les Gamers au secours de Dieudonné.

La Manif pour Tous : une bien belle leçon de démocratie.

 

X-Men - Différences et dichotomies : une génération née sous X