C'est ce que prétend, en tout cas, une étude Suédoise menée en 2007 par le Ministère des Affaires de la Santé et des Animaux Domestiques. Les scientifiques ont en effet observé que suite à une exposition (il n'y a pas d'autre mot) prolongée à du Lorie en boucle, les morses étaient tellement adoucis qu'ils devenaient tout de suite plus aisé à manger.

Vivants.

Et à la petite cuillère, s'il vous plaît !

Certains d'entre eux semblaient même le réclamer à corps et à cris, à la quatorzième diffusion de "je serai là toujours pour toiiiiii" au mégaphone... Seul inconvénient, à en croire les spécialistes : après un tel traitement, les os ne croustillent plus sous la dent. Heureusement que pour le croustillant, il y a les bébés phoques.

Tout ça pour dire... Oui, pour dire quoi, au fait ? Où sont mes fiches ?

 

Tout ça pour présenter le site d'OverClocked Remix, véritable temple à la gloire de ces divinités païennes qu'on célébrait jadis dans ce qu'on appelait « salles de concerts », en leurs sacrifiant moults sous-vêtements usagés et moults végétaux morts (oh oui, quels beaux cadeaux, quand on aime !), cathédrale créative dont vous êtes gaillardement invités à piller les trésors - comme tout archéologue assermenté qui se respecte (depuis Indiana Jones, en tout cas, et en attendant que soit mis en place un cursus de pilleur de tombes en deux ans).

Car il fut un temps où, tenez-vous le pour dit, on n'écoutait pas Justin Bieber ou Lady Gaga, mais une chose mélodieuse qu'on appelait de la musique, qu'on jouait avec des sortes de grosses Wiimote bizarres qu'on appelait des instruments (ça fait tout drôle, je sais), à une époque où les guitares avaient des cordes, pas des touches, et où elles n'étaient pas vendues dans des cartons flashy avec un jeu et deux micros en prime pour la modique somme d'un foie et un rein en loose, en des temps où on savait encore faire du Mozart, du vrai (non, cher internaute, la Flûte Enchantée n'est PAS un film porno), du Beethoven (notamment Symphonie en Waf-waf bémol, pour les malheureux qui ont vu les films), du Vivaldi Universal (il n'y a qu' « EMI qu'y m'aille », à en croire leurs communiqués de presse), ou, plus proches de nous (dans le temps comme dans les inclinations personnelles) du Uematsu, du Mitsuda ou du Yamaoka.

 

Or ces temps glorieux d'avant la canonisation surprise de Saint Mario et les guerres de religion qui opposèrent ses adeptes à ceux de l'Eglise du Hérisson Bleu, ce site vous invite à les redécouvrir au travers de centaines de remix de thèmes de non moins centaines de jeux vidéo, tous disponibles en libre écoute et en téléchargement aussi gratuit que légal.

Oui, carrément.

Fer de lance d'une communauté d'artistes-remixers-pâtissiers-magiciens non-professionnels (pour la plupart), l'initiative se veut laboratoire d'expérimentation autant que plate-forme de diffusion, sur laquelle les nostalgiques retrouveront des airs surgis de leurs primes jeux Nes, des musiques de Boss en bossa nova ou des ending bling-bling, et où les curieux pourront baguenauder (ce n'est pas sale) au hasard des titres, côtoyant le meilleur (si !) comme le pire (si aussi, vous n'avez pas idée !). Ceci, tous genres confondus : rock, métal, symphonique, techno, jazz, expérimental, bouillie blédina, crime contre les oreilles de l'humanité, instruments de torture pour interrogatoires musclés, etc, etc...

Compagnon idéal de celles et ceux qui voudraient pouvoir se constituer une CDthèque propre à rendre leurs amis ou voisins fous (de jalousie, ça va sans dire, ha ha) et ce, sans avoir à vendre leurs organes internes pour investir dans de frauduleuses copies taïwannaises, le bonheur n'a qu'une seule adresse :

 

https://ocremix.org/

 

Ou comment poser une ambiance en quelques notes, et transformer un vil produit de consommation vidéoludique de masse (rires) en expérience de vie type trip extreme close up...

 

A suivre dans ces colonnes : une sélection perso et régulière (voire même thématique les jours de grand vent) des meilleurs morceaux sélectionnées par les oreilles carrées du maître de séant.

 

*

 

Et pour rester dans le ton et les pyjamas party, en quatre temps :

Ken en pop rock :

Ryu au piano :

Guile à l'ancienne :

Enfin, retour à Ryu, en version Trance :

 

Mais bon.

Libre à vous de préférer la version Disney...