bien que le première épisode ai plus laissé dans l'esprit d'une majorité l'impression d'être plus un couteau a bout rond qu'un katana (ohhh
qu'elle est belle cette métaphore foireuse) Ubi c'est pourtant bien
décidé a en faire une suite.

Enfin une suite... je dirais plutôt une remise a Zéro, une pression sur
bouton reset, un gros "on reprend tout comme si il ne s'était rien
passé", bref on change de bled, goodbye L.A, goodbye le japon et ses
clichés, bienvenu le désert et tout ses clichés (^o^).

Un changement d'ambiance salvateur pour la série exit le trip
mafieux/yakuza tièp-o-naze aussi originale qu'un escargot par temps de
pluie du premier Red Steel
Tout ce bouzin laisse place a une sorte de gloubiboulga
"futuropasséiste"  mélange de modernité (voiture/écran plat/radio/etc) de western (shérif/revolver/tête mise a prix/etc) et de machins
clairement japonisant (ah que nan je vais pas vous faire la liste) avec
en plus un soupçon de fantastique...
Faut avouer que... je trouve que ça le fait (et oui c'est subjectif) en
piochant par-ci par-là le risque de produire un résultat des plus casse
gueule était élevé mais le jeu feinte le danger avec une habilité
certaine, il arrive même a être cohérent ! \o/

Mais tout n'est pas rose dans le fantastique monde des gentils poney, parlons du "scénario" :
Un mec sans non (le héros) banni (pourquoi ? on sais pas) de son trou
paumé nommé Caldera décide un jour d'y revenir (pourquoi ?) et découvre
que la paisible bourgade dans lequel il a grandi est tombé sous la coupe d'odieux (oh les vilains !) malfrats, les Chacals... le héros n'est
pas content... cachez vos miches ça va ch*er !...
Bref c'est très simple heureusement que ça se complique (juste un peu
hein)... sinon ça serait très plat, très plat comme le charisme de Mr
Sans Nom (le héros)... très plat comme l'originalité des lieux visités ; la ville avec son saloon, le train, la mine, la ville fantôme... les
inévitables référence du genre en gros... mais fort heureusement un bon
level design et un bon sens de l'esthétique nous font oublier la
redondance du décors :-)

Un autre point de regret est dû au fait que pour pouvoir se payer des
armes/améliorer sa technique (chose indispensable pour une progression
aisée) une longue quête d'argent composé d'épique séance de massacre de
carton, de poubelle, et de mobilier urbain (vandale !) soit -en plus
d'être roboratif- inévitable :/

Les commandes (faut bien que j'en parle) sont plutôt réactive, mais je
trouve que le 1/1 qui nous était promis n'est pas totalement présent,
oui on peut faire ce qu'on veut mais sur des rails, je veux dire par la
que c'est bien possible de donner des coups dans le sens que l'on
souhaite mais c'est impossible de faire des mouvements en "S" par
exemple... enfin c'est peut-être par ce que je suis un nul (celui qui
répond "oui" je le tape ^.^), bref même si il subsiste quelque raideur,
c'est plutôt efficace, en tout cas bien mieux que pour Red Steel 1, le
contrôle des armes a feu lui est sans reproche (il est a noter que les
options de paramétrage sont assez complète)

La difficulté est plutôt progressive (en difficile a la fin du jeu...
rahhh !), les doublage globalement réussis, par contre la rejouabilité
est faible (-_-)

Si Red Steel 2 ne révolutionne pas le genre il réussit grâce a son fun
et son esthétique cell shadé magnifique, (malgré ses quelque défauts
pardonnable ) a se placer dans le top des meilleurs FPS sur Wii