Ca y'est, j'ai lessivé le mode campagne de « Resident Evil 5 » durant ce week-end. Quand je dis « lessivé », ça veut dire fini en mode de difficulté « normal » et re-fini en mode de difficulté supérieur afin de gratter par ci par là quelques succès oubliés en chemin. Je peux donc vous donner un avis sur le jeu : Il mérite vraiment son appellation de « resident evil 4.5 » tellement tout y est semblable au 4ème que j'avais vraiment adulé au point de me passionner  à terminer le mode « mercenaries » que je laissais vite en plan dans les précédents épisodes...

 

Des flingues, des explosions, des zombies, une p'tite pépé bien modélisée !! Prochainement sur vos TV HD !!

Grand spécialiste de Resident Evil (je les ai tous, sauf les hors séries genre "outbreak" et consors), je dois bien avouer que ce 5ème épisode est certainement l'un des plus beaux jeux de cette génération de console. Les monstres y sont ragoûtants et visqueux à souhait , l'action y est intense, les combats contre les boss sont d'anthologie pour certains (spécial cacedédi à Excella-sans-soutif mutationnisée en énorme truc à tentacules et bourgeons qu'il faut buter à coup de satellite-laser, miam) et c'est vrai que j'ai pas boudé mon plaisir. J'avais lu dans les tests que l'IA faisait n'importe quoi et je m'attendais au pire, mais en fait mise à part 2 ou 3 fois où elle aurait mieux fait de me réanimer au lieu de transdéfigurer du zombies, elle a m'a été utile plusieurs fois, notamment pour me donner la solution idéale pour buter certains boss. Particulièrement pour le boss final où elle m'a montré la voie vers un massacre plus simplifié à coups de QTE alors que je m'étais esquinté les pouces à le buter à grand renfort de fusil à pompes lors de mon premier tour de jeu en normal.

Sheva : "Snif, c'est pas possible, les critiques ont dit que j'avais une IA dans les fraises."

Chris : "Mais tu t'en fous de la critique, regarde là, y'en a un qu'à aimer..."

          Sheva : "Snif, t'as raison, en plus, les tests, on aurait dit des articles rédigés par des gosses de 14 ans. Aucune argumentation.Rien."

Mais tout n'est pas rose dans le monde du risque bactériologique car je trouve qu'effectivement ça sent le réchauffé avec le même genre d'ennemis que dans le 4 mais version africaine (avec quelques péons blancs et indiens histoire de faire taire la polémique qui taxait Capcom de racistes et de faire parrainer le jeu par Benethon), avec des zombies qui se ruent vers toi l'écume au coin de la bouche comme un troupeau de femmes à l'ouverture des soldes aux Galeries Lafayette et qui s'arrêtent soudainement à 3 mètres de leur cible et avancent d'un pas apaisé vers toi une arme à la main pour t'occire comme un goret. Un zombie, soit c'est lent et amorphe comme dans les premiers "resident evil", soit c'est vivace et véloce comme dans "left 4 dead," mais pas les 2 à la fois, c'est ridicule... Un jour où je n'aurai rien à foutre, je réunirai les plus éminents scientifiques dans un amphithéâtre pour se pencher sur la question de la motricité des zombies de RE5. J'en profiterai aussi pour leur demander ce qui a pris à Capcom de nous fournir un système d'inventaire aussi merdique, ingérable en cas d'attaque car ne mettant pas le jeu en pause comme dans les précédents RE. "Ca ajoute de la tension au jeu" disaient les concepteurs. Non. Moi, ça me fout les glandes de jouer les petits alchimistes avec mes herbes quand je suis coursé par un monceaux de spaghetti géants noirs.


Nous venons de retrouver Staline : il vivait bien planqué peinard au beau milieu d'un village africain

Bon. Finalement, j'ai plutôt apprécié le jeu mais c'est surtout parce que je l'ai eu à pas cher, genre à 15€ sur un site anglais et qu'il m'a offert quelques minutes d'adrénaline pas piqué des hannetons...