Je continue sur ma lancée de détailler mon parcours vidéo-ludique histoire d'occuper ma fin de journée de hum... boulot.

Mon enfance ne fut pas malheureuse mais ma frustration de jeux vidéo était grande et une chose que j'adorais faire, c'était feuilleter des catalogues de la CAMIF qui contenaient quelques maigres pages destinées aux jeux vidéo. Bon, à l'époque, ils se concentraient uniquement sur les micro-ordinateurs THOMSON et AMSTRAD, les consoles étant considérés comme des machines possédées par le grand Satan. Il faut savoir, qu'à la base les catalogues de la CAMIF étaient destinés au personnel de l'éducation nationale, dont mon ex-beau-père faisaient parti à l'époque, et que dans ce sens les micro-ordinateurs avaient une aura plus éducative que ludique. Juste de voir les boîtes de jeux et quelques pauvres photos d'écran suffisait à me faire rêver...

Et vint le jour de l'été 1988 où mes parents achetèrent le top du hype de la haute technologie FRANCAISE (oui monsieur) : un TO8D. Oui, un micro-ordinateur THOMSON, le même genre qui, à l'époque, fleurissait dans toutes les écoles primaires et les collèges... Basic 512 intégré. Lecteur de disquette intégré (ouf, j'ai échappé à la merde qu'occasionait les lecteurs de cassettes et leur fameuse "read error" coutumière). Crayon optique.

La bêêêêêêêêête !!!

 

Voilà ce qu'on appelle un joystick en caoutchouc-mousse, pas solide pour un sou. Il n'a pas fait long feu face au "dieux du stade", un jeu à la jouabilité Track-N-Fieldesque

Evidemment, technologiquement, c'est complètement risible maintenant, mais je pense que sans lui, j'aurais fait carrière ailleurs que dans l'informatique. J'ai appris toutes les bases de la programmation grâce à cet engin, programmé quelques jeux sans prétention et même un RPG textuel utilisant des fichiers (d'ailleurs je me souviens que c'était super chaud l'utilisation des fichiers car si tu oubliais de les fermer après utilisation, ils bousillaient complètement le contenu de la disquette, ouch !!). L'un de mes demi-frères faisaient des programmes bien foutus comme la chenille infernale, une simulation de feux d'artifice (non, il n'a pas travaillé chez Sony ) ou même un Tetris (!!). Ludiquement parlant, même si les jeux étaient plutôt pourris, moches, sans musique, en 16 couleurs, j'étais toujours heureux de jouer à Aquanaut, blue star, green beret... Juste de revoir les photos maintenant, ça me fait un p'tit quelque chose nif nif...

Bivouac : un jeu de simulation d'alpinisme plutôt joli pour la machine...

Blue Star : le but du jeu était de casser les panneaux en haut de l'écran

 Green beret : Le vrai nom du jeu était "rush n' attack", adaptation d'une borne d'arcade (également adapté sur NES)

 

Sapiens : Un cauchemar !! Un jeu où l'on incarne un homme des cavernes. Pas de sauvegarde. Pas de continue. Au moins 5 heures de jeu pour arriver à la fin. Et un boss final qui vous bute les doigts dans le nez en 10 secondes. Frustrant à mort mais principe de jeu sympa.

 

Turbo cup : Jeu de course coloré avec une musique d'intro digitalisée pêchue (je m'en souviens encore, c'est dire...)

 

Tetris : Haaaan le plagiaaaat !! Un développeur amateur passionné (ou fou, c'est au choix) a copié mon demi-frère !!! Mais avec au moins 15 de retard, too bad...