Attention, ce test est purement subjectif. Je consent que j'ai probablement manqué d'investissement pour jouer à Muramasa. C'était le premier beat'em all auquel je jouais, et donc je n'avais pas forcément conscience des problèmes récurrents de ce genre.

Malgré tout, je considère Muramasa comme ma plus grande déception vidéoludique. Et je vais vous expliquer pourquoi.

Encensé par la critique, Muramasa était un des jeux que je devais acheter en priorité lorsque j'ai eu ma wii. Son aspect artistique, et son traitement du folklore japonais me plaise énormément.

Du point de vue graphique, rien à dire. Le jeu est juste sublime. Les décors, les couleurs, le travail sur les différents plans est à tomber par terre. Chaque décor est un émerveillement pour les yeux. L'architecture typiquement japonaise est retranscrite à la perfection, tout comme le bestiaire traditionnel.

J'aurais pu rester sur cette impression de beauté. Mais la beauté ne fait pas tout. Pour moi, les décors sont beaucoup trop répétitifs, et au bout d'un moment, me balader dans un décor, aussi beau qu'il soit, quand c'est la 30e fois que je le fais, et bien ça m'agace. Pour moi la répetitivité est le plus gros point noir de Muramasa. Tant sur ses graphismes que son gameplay.

Je le répète, c'était le premier beat'em all auquel je jouais. Et la répétitivité du genre m'a confirmé dans le fait que le beat'em all n'est vraiment pas mon genre de prédilection. Ajoutez à cela une histoire incompréhensible, car bourrée de noms imprononçables et impossibles à retenir, et vous obtiendrez les raisons qui m'ont fait lâcher le jeu.

Je sors tout de même de Muramasa avec une impression plutôt positive, car sa musique est tout bonnement extraordinaire (Merci Mr Sakimoto), et ses graphismes dignes d'élever (enfin) le jeu vidéo au rang d'art.

Ne m'insultez pas, je n'ai juste pas accroché. Mais je sais aussi que je n'ai peut être pas poussé l'expérience assez loin.

Et en plus je me rend compte que j'ai rédigé ce test pour la Vita alors que j'y ai joué sur Wii. Je suis fatigué, moi...