Bah oui, comme tout le monde, comme tous les ans, on sort les Top, les bilans, les trucs comme ça. J'avais déjà fait un top similaire l'an dernier, je recommence donc en 2014 en faisant un classement des jeux auxquels j'ai joué (et que j'ai fini) cette année.
Je rappelle que ce petit classement est subjectif, et qu'il concerne aussi les jeux qui ne sont pas sortis en 2014 (sinon ça serait limité à une petite demi-douzaine !)
Sachant que la liste se trouve dans l'édito du blog, saurez-vous deviner à l'avance comment ce classement sera établi ? :p
Allez, on va commencer par les huit derniers de ce classement, donc de la 34e à la 27e place. Rappelez-vous juste d'une chose : j'ai apprécié, aimé ou adoré chacun de ces jeux ou presque, ces "dernières" places sont donc quand même occupées par de bons jeux !
34e --- Tiny and Big : Grandpa's Leftovers (PC, 2012)
Il est dernier car c'est ma grosse déception de l'année. Je n'attendais rien de Tiny and Big, je ne savais même pas qu'il existait avant qu'un pote me le passe, mais sur le papier, il pouvait me surprendre : une aventure aux graphismes style BD dans laquelle le héros possède un laser et peut découper tout le décor à sa guise. On a quand même une petite satisfaction à tout détruire et réduire en copeaux, ça c'est vrai.
Mais au-delà de ce point central (et rigolo certes) de gameplay, le jeu est purement sans intérêt à mon sens. On passe deux heures à découper des pierres autour d'un scénario niveau CM1 : Big a volé un slip magique à son grand-père et l'a mis sur sa tête, son frère Tiny veut récupérer le slip. Voilà. Et tout le jeu s'articule autour d'un slip, ce qui aurait pu convenir si encore l'écriture était bonne. Ajoutez à ça l'augmentation débile de la difficulté face au boss.
Et puis même si c'est graphiquement original et clairement technique, je l'ai trouvé moche.
Je me suis ennuyé, fin de l'histoire.
33e --- Gravity Duck (Web, 2010)
Gravity Duck est un petit jeu tout simple : vous êtes un canard, vous devez allez chercher des oeufs et pour ça, il va falloir utiliser les touches directionnelles pour renverser la gravité et se laisser tomber sur les côtés et le plafond des maps. Un concept pas forcément incroyable car déjà vu et revu, ce qui explique son classement, mais le level design est sympa et on se laisse prendre au jeu, qui se termine assez rapidement. Dispo gratuitement en "jeu flash style" sur le web, essayez-donc :)
32e --- Giana Sisters : Twisted Dreams (PC, 2012)
Remake d'un jeu des années 80, Giana Sisters : Twisted Dreams ne réinvente clairement pas la roue et propose tout simplement une alternative à Super Mario Bros. La différence réside dans la possibilité de passer du monde des rêves à celui des cauchemars en appuyant sur une touche, ce qui a bien sur pour effet d'actionner certains mécanismes.
Extrêmement difficile, ce jeu va vous pousser à bout et vous faire recommencer les mêmes sauts 50 fois. Les musiques sont fades, on peut être vite lassé par le manque de diversité vis-à-vis des ennemis notamment, ça a été mon cas. On pourra quand même retenir un style graphique pas dégueulasse (ça dépend vraiment des goûts aussi) et des mécanismes plutôt malins, mais c'était pas assez pour que la sauce prenne avec moi.
31e --- Super Mario 3D Land (Nintendo 3DS, 2011)
La 3DS est la petite dernière de la maison, celle que je me suis offert à Noël dernier. Vous allez donc logiquement trouver plusieurs jeux de cette console tout au long du classement.
J'ai acheté la console avec Zelda : Link Between Worlds, et j'ai profité de la promo du moment pour choper gratuitement Super Mario 3D Land. Donc voilà, c'est un Super Mario. Ok. Cool. Euh... Ben c'est tout, en fait.
Clairement, Nintendo ne s'est pas foulé en envoyant un Mario de base, sans surprise, et trop long pour ce qu'il est (16 mondes assez répétitifs quand 8 auraient évité la lassitude). Alors bien sur, c'est techniquement irréprochable et ça reste divertissant, mais on est en droit d'en attendre beaucoup plus de la part de cette licence, qui m'a déçu sur ce coup et qui m'a totalement fait passer l'envie d'acheter le 3D World sur Wii U. Dommage...
30e --- Faster Than Light (PC, 2012)
Que le Poulpy-bashing commeeeeence ! Faster Than Light, jeu unanimement reconnu par la critique et les joueurs, est seulement 30e de mon classement. Dans le flop 5, la honte sur moi.
Raison simple : j'admets que le jeu est excellent, mais je ne suis pas très fan du genre, tout simplement, d'autant plus que la composante "hasard" est beaucoup trop prononcée : un coup on peut aller face au boss sans trop galérer, un coup on se fait dégommer comme des pucerons dès la première galaxie... J'ai apprécié l'ambiance et l'OST, mais ce n'est pas un jeu pour moi.
29e --- 2048 (HTML, 2014)
C'est là que ça devient vraiment blessant pour les fans de Faster Than Light, en fait : je le place derrière 2048, phénomène du jeu web de l'année, que je ne prendrai pas la peine d'expliquer. Oui ce jeu est totalement con et la victoire ne se résume qu'à une technique à connaître, mais faut admettre qu'il est addictif. Qui saura faire 2048 ? Et 4096 ? Et 8192 alors ? Il devient drôle quand c'est à celui qui aura la plus grosse entre les copains, en fait.
28e --- Fahrenheit (PS2, 2005)
Ne souhaitant pas mourir bête, et l'ayant dans ma ludothèque de toute façon, j'ai voulu donné une chance à Quantic Dream de me séduire via Fahrenheit. Franchement, il m'a plu quand même, faut dire ce qui est. Je l'ai fini en à peine un week-end (8 heures de jeu), preuve que je m'y suis accroché. Surement pour connaître la fin plus qu'autre chose, car on est sur du gameplay à base de QTE sans réel intérêt.
Le vrai problème, c'est que comme Quantic Dream veut faire des films, Fahrenheit a tous les défauts des blockbusters moyens, le genre de trucs dont on se passerait déjà dans les films, à base de scènes de cul inutiles, de bizarreries scénaristiques (plus communément appelées les "Ta gueule, c'est magique") et profondeur faussement philosophique. Dommage, car c'est parce que j'aime qu'on me raconte des histoires que le jeu n'est pas plus bas.
27e --- Blocks That Matter (PC, 2011)
De l'avis commun, les montpelliérains de Swing Swing Submarine ont signé un jeu génial avec "Tetrobot & Co" en 2013. Et pour faire ça dans l'ordre, j'ai donc commencé l'an dernier par son prédécesseur, Blocks That Matter, un jeu au principe très bien trouvé où un robot (Tétrobot, donc) doit récupérer des matériaux en les forant, puis les ressortir assemblés par 4. Et puis on peut supprimer les lignes de 8 blocs. Oui, les mecs ont réinterprété Tetris, en quelque sorte.
La mécanique est excellente et rend le jeu assez addictif, on prend un certain plaisir à aller au bout. Mais il a pour moi quelques défauts, peut-être inhérents à un premier jeu, qui justifient son classement : une musique qui m'embête (avis très subjectif car la BO de Morusque est appréciée des critiques), un scénario digne d'un sujet d'invention de collégien et, comme souvent dans ce genre de jeux de réflexion, une petite lassitude quand la fin du jeu se pointe.
Mais cela ne m'empêchera pas de faire Tétrobot & Co dans un futur proche, car ce jeu est bon. Mangez-en.
A demain pour la suite de ce top !