L'évolution d'un film ne se démarque pas uniquement dans l'inspiration de son scénario et son jeu d'acteur, mais aussi de la mise en scène qui en découle. Grand nombre de réalisateurs ont tenté mainte fois de faire évoluer leur film en proposant des séquences inoubliables mais aussi de se servir de la camera et de l'ambiance pour apporter une touche personnelle évolutive: je pense notamment au doyen du genre ou les effets spéciaux ont permis de réaliser des univers futurs ayant lancé la science fiction jusque la réservé à la littérature hors du temps avec les Terminator ou autre Alien. D'autre ont préféré jouer avec les champs de camera et plans comme le célèbre Bullet time popularisé par Matrix. Parfois il suffit d'un décore déclencheur pour en faire une situation théâtrale comme le célèbre huit clos de Reservoir Dog. L'évolution du cinéma ne se contentera plus d'apporter un cachet visuel propre blindé d'effet, il évoluera avec son temps comme Disney le fera pour ses dessins animés surtout avec l'arrivé en force des films animés japonais et leurs dessins en 2D parfois complété d'image de synthèse. La synthèse, technique armée devenu aujourd'hui pour la firme de la sourie et des studios comme Pixar un atout majeur pour réaliser des films d'animation sans acteur tout en 3D comme Toystory ou Monstre & Cie dans les années 95. Toujours en quête de recherche novatrice, la plupart des projets cinématographique tenteront d'imposer un univers visuel inédit et une nouvelle approche de cadrage comme REC filmé de façon camera-amateur lui même inspiré de Blair Witch ou Sin City entièrement en noir et blanc avec quelques éléments de couleurs. Les japonais suivent le mouvements avec Appleseed en 2004 réalisé en cell-shading pour transposer les images 3D en 2D comme une fusion entre dessin traditionnel et l'animation 3D.
Aujourd'hui c'est la 3D mais relief cette fois qui semblerai être mise en avant pour probablement créer un genre nouveau en matière du 7ème art.

Rare sont les films Français ou de réalisateurs de même nationalité à trouver public aujourd'hui tant les sujets sont conventionnels, seul les comédies françaises avaient trouvé une popularité avec des talents comme deFunes, ou des réalisations de Besson avec le 5ème élément ou Leon.....parce qu'ils sont tourné et inspiré du modèle américain.
Alors quand un film français sort en salle tentant de percer auprès des ténors du genre et qu'en plus il s'inspire d'oeuvre d'animation japonaise et américaine en apportant un design inédit, impossible de ne pas saluer sa prestation.
Il est comme une renaissance dans l'art du cinéma et sa tombe bien il porte le même titre.

Renaissance est un film d'animation de polar et de science-fiction, co-produit par la France, l'Angleterre et le Luxembourg, réalisé par Christian Volckman et sorti en 2006 en salle.

 
 
 
Synopsis:

Année 2054 dans un Paris futuriste surmonté d'architectures vitrés et arrondissements méconnaissables ou seul la Tour Eiffel en reste le symbole de la capitale. L'histoire relate la disparition ou plutôt kidnapping d'Ilona Tasuiev ,jeune scientifique brillante travaillant pour une multinationale puissante Avalon qui charge l'inspecteur Karas de la retrouver.
Son enquête le mènera à découvrir un sombre passé datant de 2006 avec une maladie appelé progéria, la recherche du docteur Jonas Muller le mentor de Ilona, sur le génome humain en quête d'antidote...voir, d'immortalité. Sans compter qu'Avalon semble cacher une mystérieuse ambition.



Paris, ville obscure

Bien entendu il est inconcevable de ne pas remarquer ce qui reste le facteur déclencheur de renaissance: son style graphique. Le film jongle sur les productions récentes entre film d'animation 3D des Pixar, le cel shading d'Appleseed, mais offre un rendu unique issu de Miller et son Sin city: le noir et blanc. Une symbiose de cette trinité offre un film d'animation en 3D noir et blanc jamais vu encore et dont on ne reverra jamais jusqu'à ce jour.

Réalisé par Christian Volckman, on doit ce concept visuel à Marc Miance et pour la production les commandes de Aton Soumache et Alexis Vonarb le tout sous la direction artistique de Pascal TosiAttitude studio est le studio d'animation 3D avec l'aide de Miramax pour la réalisation et conception 3D.
Il se défini comme un animafiction soit la fusion entre un film live et d'animation dans le thème de la science-fiction et du polar noir. Un melting pot dont ce sont amusé les concepteurs pour nous livrer cet oeuvre d'art. 
Science-fiction perçu dans les décores de la ville dans un lointain futur avec une ville de Paris totalement méconnaissable ou seule la Dame de fer dresse son pic pour bien cerner que l'action se déroule dans la capitale française. On ressent que les auteurs ont tenu à ne pas sombrer dans l'architecture hors du contexte européen puisque Renaissance réinvente tous les archétypes de la science-fiction et présente une ville encore similaire au Paris d'aujourd'hui lorsque l'on remarque les menus détails comme la verdure des lignés d'arbre similaire à ceux près de l'Arc de triomphe, le métro parisien et ses pancartes publicitaires ou les arrondissements qui accentuent encore plus les inégalités sociaux entre riches et pauvres ou les vieux quartiers sont devenu des musées, l'élite sociale se situant dans les hauteurs de building démesurés et luxueux toujours filtré de lumière avec des trottoirs transparents ou les piétons peuvent percevoir les routes sous leur pieds et baigné de panneaux publicitaire qui n'est pas s'en rappeler l'univers d'un certain Blade runner et Ghost in the shell dont le film en assume pleinement la source d'inspiration. Du verre, il y'en a dans Renaissance, Paris étant une ville très vitrine à la manière d'un Mirror's edge que l'on retrouve encore dans le film et dont l'absence de couleur le met bien en valeur. Il en est de même pour la demeure de Farfella Nusrat un grand caïd d'origine musulman vivant dans un palais très oriental dans l'un des sommets de Paris. Puis se distingue les pauvres toujours vivant sous les ponts ou ruelles à l'abandon servant de décharge ou d'implantation de pilier métallique servant à maintenir les architectures d'un haut. Chaque lieu à une résonance sur le scénario, aucun décore n'est placé la au hasard: l'autoroute pour la course poursuite, la serre pour une séquence de gun fight, les boites de nuit devenu sujet au rencontre d'indique nocturne, aucun décore n'a été crée pour ne servir que d'esthétisme, chacun ayant été conçu pour y jouer un rôle prédominant.Un design qui s'étend jusque dans le mobilier et véhicule du film dans ce Paris à la fois hight et low tech qui conservera sa marque de fabrique "à la française" comme en témoigne la voiture du héros une Citroen dont le constructeur automobile a lui même désigné le prototype durant 3 mois pour les besoins du film mais qu'il estimerai impossible de conduire réellement.
Le concept était d'offrir une histoire intemporel dans un monde rêvé...et la réussite est là.




MoCap, la renaissance d'un genre

"Réaliser un film d'animation français pour un public adulte n'était pas gagné", confirme son réalisateur. 6 ans de création par 6 personnes majeurs pour que naisse enfin Renaissance et pas sans coup de pouce en plus du génie créatif puisque Disney lui même participera financièrement avec l'apport de 3 millions -une première de l'histoire- mais sans intervenir dans son développement puisqu'il estime que Renaissance reste un "petit" film d'animation européen....assez gonflé quand on voit les dernières prod Disney, certes techniquement beaux, mais désuètes et sans grande originalités aujourd'hui et ce depuis 2 ans.

La technique pour développer Renaissance est désormais connu de tous à commencer par le passage au story board fait au crayon et l'encre de chine pour ensuite donner vie à ce monde papier en 3D animé. Le passage par le motion capture fut capital pour réaliser au mieux la modélisation des personnages avec une sélection d'acteur via un passage en casting très strict bien qu'on ne les verra pas physiquement dans le film. Il faudra 3 mois pour qu'on trouve qui incarnera au mieux l'inspecteur Karas en la personne réel de Robert DaneyCrystal shepard-cross incarnera les mouvement de Bislane tandis que Robert Watson prêtera ses traits à Nakata et Max hayter sera Dallenbach. Tout les inconvénients du mocap pour ses acteurs seront mis à contribution puisqu'ils leur faudra mimer, jouer, voir tenir des répliques d'objets eux même motioncapturé pour être retranscrit en 3D via les animatiques, soit les modélisations des personnages et objets en structure 3 dimensions souvent en modèle sheet (on ne modélise que le buste du personnage). Les animations globaux utilisent le keyframe pour ensuite ajouter tout le barbarisme technique adoré des fanatiques entre texturing, mapping et cie pour aboutir au plus important: la couleur, si je puis dire. Le rendu final des éclairages via le light board crée par les lighters; ayant la plupart d'entre eux ayant de grande formation graphiste et un sens aiguë de la composition; et la couche de noir & blanc.

C'est plus de 90 décores et 120 personnages qui furent modélisés avec 70 personnes pour générer l'aboutissement d'un seul plan parfois. Souvent usant de la triche avec des décores modélisés en camera mapping se qu'on appellerai aujourd'hui la 2.5D. Autant dire qu'avec un petit budget de 14 millions d'euros, Renaissance est une prouesse technique et visuel ayant fait preuve de grand savoir faire et travail minutieusement calibré et pointilleux pour ne pas dire perfectionniste.




Hommage au cinéma d'antan

Le choix du noir et blanc n'est pas anodin, les auteurs ont souhaité par ce billet rendre avant tout un véritable hommage au cinéma muet très expressionniste d'époque en "vieillissant" le film. Cependant son réalisateur à conscient qu'il vieillira plus vite que d'autre film d'animation en 3D ce qui s'avère fondé puisque malgré un bon petit succès, peu aujourd'hui connaisse cette oeuvre cinématographique.

Car le noir & blanc, souvent accompagné de contraste gris notamment pour les baies vitrés dont ce Paris en regorge, permet de rendre les personnages plus expressif et décuple l'émotion qu'ils dégagent et leurs sentiments intérieur ce qu'on souvent du mal à réaliser les films d'animation 3D en couleur dont les personnages sont souvent inexpressif intérieurement malgré un soucie de modélisation facial poussif. C'est un peu comme regarder les avatars de Shenmue encore pour ma part modélisé et expressifs à la perfection la ou les jeux HD nextgen malgré les visages blindés de pixel et polygones de merde restent souvent d'une neutralité affligeante rendant le personnage vide de sentiment intérieur. Ces ombres ou lumières sur ces visages dépourvus de couleur permettent de ressorti au mieux le regard des protagonistes, le reflet de l'âme comme on dit, les rendant vivant à souhait. J'ai rarement vu un film d'animation avec des personnages aussi réaliste !
Ces mêmes dualisme de dégradé permettant de bien différencier le jour et nuit et toutes les sources lumineuses adéquates.

Le film triche sur les jeux lumière parfois en composant l'image à la manière d'un peintre et non d'un photographe, puisque malgré la recherche minutieuse de projection de lumière sur un élément testé réellement avant d'être conçu sur l'animation 3D, le lighters se donnaient quelques libertés pour ajouter ou accentuer certaines sources lumineuse ou d'ombres pour cadrer au mieux à l'action. Les proportions du comédien devaient calquer au mieux à ceux du film en 3D également.

Chose intéressante, l'auteur affirme que la 3D permet tout les plans et cadrages inimaginables à faire renier John Woo et comme la démontré Appleseed. Pourtant Renaissance est "filmé" de manière traditionnelle comme tout film classique en posant la camera (pour faire imagé), en filmant des plans fixes durant les dialogues entre personnage ou seuls quelques scènes d'actions comme la course poursuite dérogeront aux règles. Cette façon de "filmer" sans exagération, ici point de mouvement à la "Matrixienne", rend un charme fou au film en plus du visuel.

Notons que j'ai visionné Renaissance en HDDVD et que malgré une qualité d'image d'une grande "pureté" d'un blanc immaculé, sa peut faire mal aux yeux à la longue. 




Une trinité rapproché entre le film d'animation 3D Pixar, le celShading d'un Appleseed et dessein 2D d'animé jap, le tout "coloré" à la Sin City proche des comics book. Renaissance fait dans la pureté visuel et innovation.
Trinité r
Sur les traces de la jap'anim

Encore plus fou, dérogeant aux règles de conduite, Renaissance à d'abord créé son univers graphique avant le scénario puis pendant, retournant complètement le système de préproduction jusque la exigeant un script avant de filmer. Du coup, le scénario n'a cessé de muter et d'évoluer en fonction de l'univers graphique que les concepteurs proposaient dans leur story bord et modélisation 3D.
Risqué et confirmé puisque si l'ambiance visuelle est la, l'histoire de façon intemporel de Renaissance bien que sympathique, n'est pas d'une grande originalité. Le film calque sa genèse sur les grands thèmes abordés de l'animation japonaise entre thématique de clonage, génétique, et quête d'immortalité tout comme l'ambiance basée sur les oeuvres d'un futur contrôlé et gouverné par les superpuissances multinationales tout comme les personnages forcement typé européen mais avec un certain recul de stéréotype ricain.

L'enquête de Karas à la recherche de cette scientifique kidnappé lui fera découvrir les véritables intentions de son ravisseur et trouver un secret bien plus ample. Le film se divise et départage entre les scènes de dialogue et d'enquête façon détective solitaire à la manière d'un Deckard dans Blade runner et de petites séquences d'action assez timide bien loin des cocktails explosifs du grand hollywood mais amplement assumé, Renaissance ne souhaitant pas du tout faire dans l'exagération malgré que l'animation 3D le permettant tout comme la chronologie du film. On pourra assisté à une course poursuite de Citroen, un gunfight face à des hommes en camouflage optique dans une serre ou l'échappatoire de Ilona ayant infiltré la firme Avalon dans un blackout complet...pas d'ultra violence, ni de gore et encore moi de kung-fu, l'action de Renaissance se laisse regarder avec plaisir toujours grâce à ce contraste de noir & blanc qui donne un certain cachet hypnotique à celle-ci et faisant oublier certaine lenteur à l'histoire. 

Les personnages ne resteront pas inoubliable dans leur comportement et psychologie déjà abordé, mais bien dans leur animation crédible de réalisme grâce au manque de couleur comme je l'ai abordé plus haut. Barthélemy karas (VF:Patrick Floersheim) sera le détective solitaire et insubordonné prêt à tout pour trouver des réponses à ce qu'il cherche. Le stéréotype du héros classique présenté pour la première fois dans une entrée maladroite avec une séquence de sauvetage de rapt d'enfant un peu tiré par les cheveux mais qui se laisse apprécié au fil du film. Le vrai regard se portera sur Bislane et Ilona Tasuiev (VF: Laura Blanc & Virginie Mery), deux soeurs aux caractères et physiques diamétralement opposé dont le noir & blanc fait justement ressortir cette opposition avec brio. Malgré des divergences cette dernière fera tout pour aider Karas à retrouver sa soeur. C'est d'ailleurs elle et ses relations étroites avec lui qui feront le duo de protagonistes majeurs du film occultant carrément la scientifique au second plan à la limite de la figuration. Un choix assumé puisque la personnalité de Bislane ne sera approfondie qu'à la fin du film dans une "énigme" que je détaillerai sous spoil plus loin. Vient ensuite Paul Dellenbach (VF:Gabriel Le Doze) dans son rôle de PDG d'un firme puissance, Jonas Muller (VF: Marc Cassot) dans celui du brillant scientifique et Nusrat Farfella (VF: Marc cassot) dans celui du caid, des clichés classiques mais dont les avatars représenté physiquement et ont été animé de façon très convaincante comme ces mêmes rôles joués par de vrais acteurs dans d'autres films.

Le scénario bien que sans réel génie a tout de même été amputé d'une heure de film passant de 2H30 à la base à 1H30 expliquant en partie certains choix absent. L'enquête de Karas le mènera à découvrir une vérité par une enquête mené méthodiquement à la manière d'un Columbo, basé sur la connaissance d'une maladie Progéria vieillissant prématurément des enfants dont le frère de Jonas Muller dont ce dernier avec l'aide de Nakata se serviront de cobaye pour y trouver un remède, une tentative qui aboutiront comme on s'en douterai à la morts des enfants. Mais l'histoire va plus loin qu'une simple tentative de cacher cette atrocité puisqu'on découvrira tardivement la véritable raison du kidnapping de la jeune scientifique étroitement lié à ce approfondie datant de 2006


Attention, ci dessous sera relaté la fin du film et de nombreux spoil

En effet notre cher Jonas avait réussi à découvrir l'antidote au problème mais indirectement à créé son antithèse: un don d'immortalité en manipulant la génétique ayant permis à son frère de survivre et vivre éternellement. Il est la le vrai facteur déclencheur de Renaissance, celui de savoir pourquoi Bislane fut kidnappé. Si on pouvait supposer que son rapt engendrerai une rançon ou l'obliger à déballer son savoir scientifique pour son kidnappeur, on sera étonné de découvrir que le ravisseur n'est autre que son mentor Jonas avec son frère et dans le but d'empêcher son élève de poursuivre ses recherches puisque Bislane avait découvert elle aussi le passé de son maître et le secret de l'immortalité. La thématique reste donc cadré sur une recherche scientifique secrète que sont créateur souhaite caché aux yeux du monde de peur que les puissants s'en servent à des fins hostiles. Cette puissance c'est justement Avalon qui n'est pas s'en rappeler une certaine firme Umbrella dans resident evil avec publicités endoctrineuses, contrôle ploutocratique de la ville, élimination de témoin et la soif de découvrir le secret de l'immortalité...en récupérant son employé Bislane.
 
Bref, une histoire alléchante avec de légers rebondissements finales mais sans réel inventivité, le meilleur restera dans ma mémoire la fin du film que j'ai trouvé audacieux. Cette fin restera assez flou dans le comportement de la scientifique et de son choix moral, qui malgré une confusion complète voir happy end, peut déstabiliser:A la fin, Bislane décidera de ne pas suivre Karas- qui souhaitait la cacher et la faire changer d'identité- en rejoignant les hommes d'Avalon venu la récupérer, en souhaitant faire découvrir l'immortalité et être connu du monde entier....avant que celle-ci ne succombe tué d'une balle dans le dos par Karas, partagé à ce moment entre la volonté de sa soeur de lui promettre de la ramener vivante et Jonas lui ayant fait part de protéger l'avenir en cachant le secret. Toute l'audace est la ! la vraie question est de savoir si Bislane n'a pas intentionnellement décidé de suivre Avalon dans l'espoir que Karas l'élimine, cette dernière ayant compris qu'elle ne pourra jamais se cacher et fuir la puissante firme et qu'elle est ainsi devenu elle même un danger pour la société. Cette hypothèse se confirmerai par le changement radicale de la femme qui suivait Karas (malgré une grande méfiance puisqu'elle ne le connaissait pas), avant subitement de décider de suivre Avalon quand celui-ci blessé lui demande de fuir et de changer d'identité...une prise de conscience soudaine de la jeune scientifique que pour stopper Avalon se résumerai à disparaître elle même. Surtout que sa soeur Ilona apprenant la mort de celle-ci ne semble visiblement pas en vouloir à l'inspecteur qui jadis lui avait pourtant promis de la ramener en vie, comme si cette dernière redoutait du choix de sa soeur. Pourtant des éléments laissent présager que Bislane souhaitait pleinement rejoindre Avalon elle même en quête de pouvoir à commencer par la mort du frère de Jonas. En effet ce dernier après la mort du professeur décide de laisser partir Bislane quelques secondes avant l'intervention de Karas en coupant ses liens. Pourtant celle-ci l'étrangle avant que l'inspecteur s'interpose lui affirmant que celui-ci voulait la tuer, ce qui est FAUX ! Bislane avait elle déjà l'intention d'éliminer les derniers témoins et opposants de poursuivre ses recherches vu qu'elle connaissait à ce moment la les raisons de son kidnapping ? De plus en tournant le dos à Karas peu avant que celui-ci ne l'abatte, il est impossible de voir son expression quand elle s'avance vers la camera, le réalisateurs ayant "comme par hasard" caché son visage par l'ombre et qui ne sera éclairé (et exprimé de douleur) qu'une fois la balle logé...impossible de savoir alors si elle était déterminé à rejoindre Avalon ou prête à mourir. 
 
Encore aujourd'hui je n'ai jamais su ses véritables intentions faisant de Renaissance l'un des films possédant un final des plus énigmatique pour finalement si peu de chose.


 

Quand le son devient imaginatif

Il faut savoir que dans un film d'animation il ni a pas de prise de son direct avec un micro sur sa perche. Il faut réinventer tout le son de l'univers des décore jusqu'aux personnages. Le studio ne souhaitait pas prendre de comédiens connues pour doubler les personnages animés et malgré la crainte, la VF est magnifique (en VO ils ont pris plus connu comme Daniel Craig). Les doubleurs devant parfois faire preuve d'imagination pour doubler un animatique modélisé en 3D et non un personnage réel et parfois doublé sans mouvements à l'écran.
Le son en HDDVD est en DTS 5.1 master haute qualité ce qui est rare.

Les musiques sont signés Nicholas Dodd ayant porté son choix sur une musique symphonique et du piano électronique pour calqué sur l'ambiance du film. Les thèmes sont magnifiques comme Paris 2054, Nostalgia ou le Club 51. Y compris la musique qui défile en boucle durant le menu de sélection appelé Ted.


Renaissance se définissait comme un projet fou et ambitieux, à la fois fois classique et novateur. Classique dans son histoire et thème survolé dans l'animation japonaise malgré un final des plus audacieux et énigmatique, mais novateur dans son design et conception visuel en noir & blanc vraiment époustouflant !
Il réinvente tout les archétypes de la Science Fiction se qualifiant d'animafiction et en explorant la 3ème voie cinématographique à la croisé d'un film live et du polar noir. Renaissance devait laissé entrevoir ce que sera le cinéma du futur selon son auteur....malgré le fait que sa conception ne fut pas repris par d'autre studio de l'animation, cela en fait de lui l'un des meilleurs
films d'animation jamais réalisé qui se laisse découvrir.