I am alive (2012) est un jeu de survie dans lequel nous jouons Adam, un personnage sur lequel nous ne savons pas grand chose. Il veut retrouver à tout prix sa famille après le Choc arrivé sur Terre, d'ou le déroulement du jeu dans un monde posy-apocalyptique. La démo était intéressante, ce qui m'a envie d'en savoir plus sur ce jeu ; elle est d'autant plus intriguante ou l'on ne comprend pas vraiment le but du jeu
Graphismes : ils ne sont pas bluffant, mais méritent le fait que nous en parlions car la sombriété des décors, le fait que l'on ne voit pas à 20m devant en plein brouillard renforcent le fait d'être dans un monde post-apocalyptique. Quelques bugs subsistent, par exemple frapper une personne au sol alors que l'on est sur-élévé, ça ne le fait pas trop. La finesse des personnages est moyenne, les ombres sont bien présentes, les détails sont pas mal. Pour un jeu XBLA, les décors sont plus que corrects. Note : 3/5
Jouabilité : le jeu est bien guidé, les murs invisibles sont posés au bons endroits. Le point fort du jeu semble être le réalisme. Tout d'abord, l'idée de fatigabilité, et même de resistance à l'effort (en défonçant les gachettes arrières de la manette) en escaladant des immeubles a été bien pensée. Le nombre de balles est limité, ce qui reste réaliste, tout comme les ressources pour manger, pour boire. De plus, il est très facile de mourrir, d'un coté c'est réaliste mais d'un autre, c'est assez déplaisant. Par exemple, 2 balles dans le chargeur de notre pistolet, et 4 ennemis. 2 balles des adversaires suffisent pour mourrir, et avec la chance que nous avons, plus de tentatives, et donc obligé de recommencer depuis le dernier point de sauvegarde, c'est frustrant au final. C'est peut-être ce que le jeu essaie de faire passer comme impression. D'ailleurs, le système de jeu défini par les tentatives est un point négatif, toutefois certains apprécieront la difficulté que cela amène. Mais se dire que s'il n'y a plus de tentatives, Il faut se faire une raison à recommencer au dernier point de sauvegarde (et il y en a peu), Non Merci ! Les interactions avec les adversaires sont rébarbatives, les modes d'avancées font penser à un Prince Of Persia, avec un homme réaliste sans le pouvoir de courrir sur les murs. Il existe un manque cruel de physique et d'interactions avec les décors, par exemple le fait de vouloir déplacer un simple caddie en plein milieu d'une route n'est pas possible, il est comme ancré au sol depuis des millénaires (à croire que le Choc a permis aux objets de se coller au bitume). Enfin, le retour de l'état de fatigue à un état de santé parfait est très rapide, ce qui fait d'un coup moins réaliste. Note : 3.5/5
Scénario : c'est intéressant avec une mise en lumière de la narration par une caméra vidéo. La relation avec la petite fille est un des points d'or de cette histoire, on s'y attache rapidement et on veut à tout prix son bonheur dans ce monde de brutes. L'ambiance du jeu est sympathique, on se méfie de tout le monde, comme on le ferait si cela arrivait. La fin du jeu laisse perplexe. La bande-son prend une place certaine dans le jeu, notamment à la perte trop importante d'endurance, et à l'inverse quand il n'y a plus de musique nous mettant dans un petit stress de savoir ce qu'il va se passer. Note : 4/5
Durée du jeu : Le jeu se finit en 5h maximum, ce qui est honorable pour un jeu XBLA. En ce qui concerne la rejouabilité, il n'y en a pas et personnellement c'est un jeu à laquelle j'ai joué 2 fois pour essayer de ne pas passer à coté de quelque chose qui serait important pour la fin. Note : 2.5/5
Conclusion : un jeu de survie réaliste avec un gameplay presque superficiel et des intéractions limitées. Une histoire bien narrée avec l'appui de personnages attachants avec qui on passe un bon moment (mais aussi quelques moins bons par la difficulté de certains passages).