On a tous joué aux cow-boys et aux indiens plus jeunes. Par contre, malgré le fort pourcentage d'homme chez les dévelopeurs, il y a très peu de jeu basé sur cet époque. Rockstar a voulu mettre une pierre sur le petit édifice du western vidéoludique. Red Dead Redemption (RDR) nous raconte l'histoire de John Marsten, un ancien hors-la-loi qui a voulu se ranger. Mais, malheureusement pour lui, ses anciens compagnons de route sont devenus les ennemis publics numéro 1. Le gouvernement va l'obliger à les pourchasser et, sa femme et son fils sont kidappés pour le museler. La longue quête de Marston pour sa rédemption va l'emmener de la Louisiane au Mexique en passant par les Rocheuses.
Réalisation :
Au première abord, on peut penser que RDR n'est qu'une skin de GTA4. En effet, il utilise le même moteur graphique (RAGE). Mais, alors que GTA est tout en verticalité (par ses grattes-ciel bien sûr) RDR est tout en horizontalité et on voit à perte de vue. Pourtant chaque lieu est unique et on a pas d'impression de déjà-vu. Une telle immensité provoque donc de nombreux bugs, mais on est tellement pris par le jeu qu'on oublie ces quelques désagréments. Rockstar a encore fait un énorme boulot sur les personnages et ils ont tous une "gueule". Les doublages sont excellents (seulement en VO sous-titré) et les musiques collent parfaitement à l'action. Les rares morceaux chantés vous scotcherons à votre selle tant le moment où on les entends sont uniques.
Interaction :
Très proche de GTA dans son utilisation de la manette, le personnage est un peu raide mais on arrive facilement à le diriger. Une jauge de sang froid a été intégrée, ce qui permet de ralentir le temps lors des fusillades et ainsi faire des tirs précis. A noter, une chose rare pour un titre R* (voir unique ?), on peut choisir la difficulté. Le niveau influe sur la visée (facile : visée automatique - normal : visée semi-automatique et difficile : visée manuelle). La durée de vie dépend de votre degrés d'implication dans le monde de RDR. Si vous allez tout droit, il vous faudra tout juste une dizaine d'heure. Si vous aimez vous perdre dans un jeu, vous en prendrez pour 20 très bonnes heures. Puis, le multijoueur qui vous tiendra accrocher à votre manette. Le monde reste ouvert aux joueurs qui peuvent le parcourir librement et lancé des parties classiques de multijoueurs (deathmatch seul ou en équipe, capture de sac...) ou vous pouvez vous associer avec des amis ou d'autres joueurs et parcourir les repaires de bandes ou des terrains de chasse.
Conclusion :
Test complètement à la bourre, mais je ne pouvais pas passer à côté de ce jeu incontournable. C'est grâce à des jeux comme celui-ci que je sais pourquoi j'aime les jeux vidéo. C'est une aventure formidable d'un homme qui veut être normal. Malgré toutes ses bonnes intentions, c'est le gouvernement qui va l'obliger à reprendre les armes et à partir en quête de redemption. Rédemption auprès du gouvernement, non jamais. De ses anciens associés, non plus, c'est eux qui ont choisi leur destinée. Plutôt pour son fils, ou du moins de la manière dont son fils peut le percevoir.