Pour ce premier article de l'année 2014, j'ai décidé de regrouper deux petits avis de films que j'ai vu ces derniers jours. Et oui, deux pour le prix d'un! C'est mon petit cadeau de Noël pour vous, mes fidèles lecteurs! Au programme donc, 2 automnes 3 hivers de Sébastien Betbeder, un petit film français indépendant sans prétention mais terriblement prenant, etTel père tel fils de Hirokazu Koreeda, un film japonais au scénario peu original mais divinement mis en scène. Vous l'aurez donc compris, que du positif aujourd'hui! On finit l'année cinématographique en beauté, espérons que la nouvelle commence sur les mêmes bases!
2 automnes 3 hivers, c'est LA bonne surprise de cette fin d'année. On y raconte l'histoire d'Arman, un trentenaire parisien qui décidé de changer de vie le jour de ses 33 ans venu. Il rencontre par hasard une jeune fille au parc nommée Amélie et c'est le coup de foudre. Il la recroisera quelques jours plus tard. Débute alors le récit de ces deux protagonistes et de Benjamin, le meilleur ami d'Arman.
Que dire de ce film, à part qu'il déborde de fraîcheur et de sincérité. Je pense qu'il s'agit là d'un des plus beaux films qu'il m'a été permis de voir cette année. On se laisse porter sans hésiter et avec plaisir dans ces chroniques de vie quotidienne, où les personnages se confient face caméra sur leurs ressentis et leurs pensées, un peu comme dans un Confessions Initimes. Sauf qu'ici, on ne dénote aucun voyeurisme. Juste une envie de partager les douleurs, les joies et les peines de ces jeunes hommes et jeunes femmes aux vies relativement ordinaires. Les jours passent, les saisons passent, et notre attachement aux personnages lui reste immuable. Vincent Macaigne confirme tout le bien que je pensais de lui (après l'avoir vu dans Un monde sans femmes) et donne du coffre au personnage de Arman pourtant chétif et timide de prime abord.
En bref, une belle leçon de vie dictée par ce film, et on sort de la salle le sourire aux lèvres, heureux d'avoir pu partager pendant quelques dizaines de minutes la vie de personnages à la fois banals et irrésistibles.
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Un scénario qui sent le réchauffé et une mise en scène savamment concocté. Voilà comment on pourrait résumer Tel père tel fils. J'ose le mot réchauffé car l'histoire des enfants échangés à la naissance qui provoque par la suite le désarroi des parents, c'est du déjà vu (comme dans La vie est un long fleuve tranquille datant... de 1988). J'y suis donc allé avec un petit à priori, en m'attendant à voir un film tout ce qu'il y a de plus banal. Au final, force est de contaster que je me suis trompé sur toute la ligne.
L'histoire met en scène Ryoata et son épouse ainisi que leur fils Keita, vivant dans un somptueux appartement. Le jeune père, obsédé par son travail d'architecte, ne consacre au final que peu temps à son fils qui n'éprouve pas la même volonté au travail que lui. Lorsqu'on lui apprend que son fils a été échangé à la naissance, tout s'écroule autour de lui et se pose alors la question du lien du sang et du lien "affectif" qui constituera le fil rouge du film.
Si au départ, l'attitude plus ou moins distante du père envers son fils ne choque pas et ne dérange pas, on ne peut pas en dire autant quand Ryoata rencontre la famille qui a élevé son fils biologique. C'est cette rencontre qui va bouleverser les à priori et qui va faire prendre conscience aussi bien à Ryoata qu'au spectateur l'importance de la famille et du rôle de père.
Un film touchant et sensible donc, porté par un formidable casting (mention spéciale au jeune Keita Ninomiya) et qui offre au spectateur un regard intimiste sur la relation parents/enfants sans pour autant tomber dans le pathos.
Voilà qui conclut l'article! En espérant que celui-ci vous ait plu (même si je conçois qu'il est peut-être un peu court et pas forcément remarqublement écrit)! Pleins de nouvelles rubriques trop cools verront le jour en 2014! D'ici-là bonne année amis Gameblogueurs et Gameblogueuses!