Nouvelle Chronique sur le Blog de ChocoBonPlan intitulée "Ces jeux qu'on aimerait voir un jour". Le principe est simple : nous allons ici exercer notre plume et nos "talents Photoshopesques" pour imaginer un jeu qu'on aimerait voir retrouver nos Joysticks. Et pour cette première, ce n'est pas votre habituel Choco qui va faire son cri du coeur, mais son fidèle accolyte Sentenza. J'espère ne pas trop vous dépayser et que vous prendrez plaisir à lire les lignes qui devraient suivre. Il est désormais temps de griller la priorité au suspense et vous révéler le jeu que j'aimerais revoir : Driver Remastered PS4.
Driver Remastered PS4 : premier contact
Je me rappelle encore de cette douce après midi de Mai 1999. Ma mère revient de chez le marchand de journaux avec une besace plus garnie qu'à l'accoutumée. Dedans les sempiternels Télé Star et Tiercé Magazine, mais également un journal qui symbolisait de nombreux heures de lecture et de jeu en prévision: le dernier numéro de Playstation Magazine.
Les anciens s'en souviendront de manière lacrymale, mais à l'époque ou les milliers de Gigaoctets de téléchargements n'étaient pas encore accessibles au commun des mortels, il n'existait que 2 moyens de se faire une idée d'un titre qu'on attendait : les tests des magazines spécialisés et les CD de démo parfois fournis en bonus. Et ce mois précis, c'était la Démo de Driver qui attirait mon attention. Trève de nostalgie, le premier contact avec ce jeu fut pour moi un véritable choc pour de multiples raisons.
Jeu de voiture était pour moi jusque là synonyme de circuit fermé au volant d'un bolide de course, mais Driver venait renverser ces codes grâce à une seule chose : son ambiance.
Driver Remastered PS4 : Infernal affairs
Driver nous plongeait en effet dans une atmosphère délicieusement 70's, dans laquelle on incarnait donc Tanner, un policier infiltré au sein de la pègre. Déjà sur ce point je trouvais cela unique, dans le sens où j'avais à disposition un jeu de voiture qui était scénarisé. D'autant que la part belle était ici faite à la réalisation et la mise en scène. Chaque mission à remplir était immersive et jouissait d'un travail cinématographique particulier.
Au volant d'une grosse cylindrée Américaine, on parcourait alors 4 villes : Miami, San Francisco, Los Angeles et New York. Et tout ça en monde ouvert les amis, alors que GTA n'avait pas encore franchi le cap de la 3D.
Niveau jouabilité on avait également quelque chose de singulier entre les mains. Les voitures que le jeu propose étant de bons gros Muscle Cars bien rutilants, il fallait savoir maîtriser son engin qui avait un poids et une inertie propre. Petite mention pensée émue au passage pour le Tuto (pour ne pas dire bizutage) au début du jeu, qui était aussi relevé qu'un Boss Final de Dark Souls. Je vous laisse en juger ci-dessous :
Une carosserie qui décote vite à l'Argus.
Comme dit plus haut, Driver était un précurseur de GTA, et c'est d'ailleurs la sortie du 3eme épisode de la série Grand Theft Auto qui va foutre la série à la casse. Après un Driver 2 sorti quelques mois plus tard (introduisant de maladroites phases à pieds), on aura droit à un 3ème épisode sur PS2 qui souffrira de la comparaison avec le titre de Rockstar. Le jeu, bourré de bug, ne passera pas le contrôle technique auprès de la presse comme des joueurs. Après 2 tentatives pour remettre un peu de Fuel dans le moteur avec les épisode "Parallel Lines" et "San Francisco", la série n'arrivera malheureusement jamais à se relever face à l'ogre GTA.
Mais qui sait, un jour peut-être pourront nous attacher notre ceinture et repartir en mission au volant d'un Driver Remastered PS4 ;)