Plus belle la vie, fait du Transmédia ?

En tout cas ils y travaillent.

 

 

L'autre jour en zappant je suis tombé sur le générique de fin de Plus belle la vie et comme je connais quelques personnes ayant joué dans la série avant de s'engager avec plus ou moins de succès dans d'autres projets audiovisuels, je suis resté sur France 3 pour lire la liste des acteurs, sait-on jamais, il est toujours amusant de voir des noms d'aspirants comédiens qu'on a casté par le passé au générique de séries, feuilletons, fictions réalité, made in France.

 

Ca, c'était pour le contexte.

 

 

A la fin du générique donc, je découvre une annonce pour le site Lovelooz, qui apparemment à un lien avec le feuilleton. Je décide donc par curiosité d'aller y faire un tour, histoire de voir ce que Plus belle la vie peut bien proposer au niveau de l'interaction avec les téléspectateurs.

 

Et là je découvre un site qui repose sur le principe du site très connu : Vie de merde, sauf que Lovelooz ne recense que les déceptions amoureuses.

 

Le principe est simple, on y découvre du contenu complémentaire tourné avec les acteurs de la série dans lesquels ils développent plus intimement leurs péripéties amoureuses vues à la TV.

 

Le principe est viable, sur un nouveau support on découvre ce qui n'a pas été dit dans le feuilleton.

Les personnages prennent soudainement vie dans la « vie réelle » sur un support virtuel, et le public peut à son tour rédiger ses « Lovelooz » et entrer en interaction avec les personnages. Cette interconnexion est renforcée par un effet de flou, en parcourant le site, souvent, on ne distingue pas vraiment ce qui a été produit par le community manager ou par le public (quand on ne connait pas l'univers de PBLV), et ça rend la chose assez intéressante.

 

Ils ont même mis en place un système d'achievement comme sur console pour inciter les membres du site à être le plus actif possible.

 

Lovelooz est aussi promotionné via les pages Facebook des personnages, et ces pages complètent également la série avec des commentaires sur les évènements, passés et à venir, et les impressions, le ressenti, des personnages par rapport à ces évènements. Le tout se complète parfaitement, créant une véritable cohérence dans l'exploitation de PBLV sur les supports nouveaux média et l'apport de contenus additionnels.

 

Finalement, on peut railler Plus belle la vie sur beaucoup de points, mais on ne peut que féliciter la production pour mettre en place des dispositifs développant l'univers de la fiction sur de nouveaux supports.

 

À noter que Telfrance (prod de PBLV) avait déjà fait un pas vers les nouveaux médias en 2008 avec le site Plus belle la life, un genre d'Habbo Hotel like, qui avait réussi à franchir la barre des 300 000 participants.