Bayonetta,un prénom qui semble désigner une octogénaire italienne mais détrompez-vous.C'est le nom d'un jeu et de son héroïne,une sorcière aux méthodes peu orthodoxes.

 

Elle en aurait fait tourner des têtes.Non,pas ceux des hommes du monde de Lumen mais des joueurs divisé par la suite de ses aventures.Rien qu’avec un opus,ce jeu est devenu un cas d’école,elle remet en question l’occasion du jeu vidéo,la place du jeu moyen y compris des jeux japonais,la nouvelle vision du genre Beat am all,le principe de consommation et à quel point la guerre est meurtrière.

 

Cet article sera divisié en cinq partie (disponible à droite) : une intro pour présenter le jeu,pour la seconde elle commentera du buisness,troisième partie pour relater le cas Platinium Games,une quatrième concernant les évenements Nintendo et la dernière parlera de l'avenir du jeu vidéo en général.

 

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Tout commença un beau matin d’été 2008.Un certain Bayonetta est annoncé par Platinium Games,un jeune studio ayant déjà fait leur preuves avec quelques perles mais pas assez rentable. On nous le présente comme un beat am all à la Devil May Cry par le même producteur que celui-ci (Hideki Kamiya),on sait peu de chose sur le jeu à part qu'il sera survolté, qu'il y'aura du sang et qu'il alliera sensualité et gros flingue d’après son teaser.

Le temps passe et les vidéos,images,articles défilent au fur et à mesure. Plus on voyait le jeu plus il faisait envie sachant qu’il y’avait une féroce concurrence « masculine » en face, des joueurs commencent à s’intéresser mais les avis sont mitigés, certains sont conquis d’autres plus réticents par le jeu en général dont des pucix fervants pratiquants choqués par l’aspect SM du personnage principal, m’enfin chacun ses goûts comme on dit. Et près d’un an après son annonce, la messie voit enfin le jour.

 

L’héroïne choque ainsi que le jeu d’où elle provient car c’est un succès total ! Médias comme joueurs ont adoré le jeu pour la majorité, il reçoit d’excellent notes et de très bonnes critiques, le  public est conquis et prennent plaisir à découvrir et redécouvrir ce titre. Nous avons affaire à un jeu d’action dynamique,réactif,speed tout en restant fluide ,il nous tient en haleine jusqu’à la fin et on en ressort lessivé une fois la partie finie. On note de nombreuses références comme Fly Me to the Moon, un bestiaire inspiré d’Evangelion,quelques clins d’oeils aux hits de Sega,de PG et bien que le jeu soit violent il reste fun,décalé et se prend au second dégré avec des scènes totalement « WTF ». Notons qu’on peut également invoquer des démons infernaux, terminer nos ennemis avec des finish him et utiliser notre magie et ses cheveux pour des attaques spéciales,ces mêmes cheveux qui sert aussi d’habits…

Petite parenthèse à propos des boss, ceux-là sont classiques,des immenses statues qui en imposent,font un monologue tandis que l’héroine baille et quand l’affrontement commence on prend plaisir de les affronter. Bien que la bataille fait rage, on a l’impression que Bayonetta s’amuse,que ce n’est rien pour elle, juste de l’entraînement. Les jeux d’aujourd’hui sont aux antipodes de ceux d’hier,avant nous étions un petit vaisseau devant un gros méchant monstre prenant la taille de tout l’écran, le jeu nous punissait à la moindre erreur nous obligeant à tout recommencer. À ce moment là, le joueur se sentait minable,frustré,réprimandé alors que de nos jours ça n’a plus rien à voir. Le Boss est égale avec le personnage,même si il est généralement plus grand et plus gros,on voit qu’ils se battent à arme égale et luttent plus justement. Dorénavant,notre personnage ne fait pas que de le combattre,il l’humilie. En revanche,les combats sont un poil plus simple voir trop, rendant l’affrontement moins épique ce qui fait un mal pour un bien.

 

Retournons à nos moutons, le jeu n’est pas parfait et a quand même des défauts, il est moins bien réussi que sur PS3,quelques passages bordéliques, trop axé sur le scoring puis le scénario reste plat et prévisible  : sorcière amnésique blabla clan disparue blabla sidekick marrant blabla black de service en guise de marchand blabla poutrage d’anges sans raison blabla je suis…ton père blabla l’identité de cereza qu’on voyait à des kilomètres blabla la rivale qui se la jouait se rejoint à nous ( O RLY ? ) blabla p’tit tour dans l’espace blabla Galactus vs Gurren Lagann  blabla Ultimate FalCon Punch et FIN.

On ne le compare plus à Devil May Cry, déjà qu’elle poutre allègrement le 4 qui est tout juste correct alors ne parlons même pas du reboot DMC,il est tout simplement considéré comme la relève de la série donc souvent confronté au champion du BTA outre-Altlantique : God Of War. En ce qui me concerne je trouve que les deux jeux sont très bons mais bien qu’il soit du même genre ils restent distincts de l’un et l’autre.Deux écoles,deux visions,deux mondes différents, GOW (oui ça a toujours été les initiales de la série et non de gears of war) reprend le concept du jeu occidental,il est plus spectaculaire que ludique, il reste assez simple,assisté,facile à prendre en main.Le jeu est plus portée dans les affrontements de masses,les exécutions et des phases de plate-formes, malgré qui soit moins nerveux il reste néanmoins marquant et jouissif.Chez la concurrence,tout est inversé.On est plus acteur que spectateur, le jeu est plus vif,réactif,dynamique,on doit établir une stratégie à chaque combat,peut changer son style grâce à des nombreuses armes,rester attentif,esquiver au bon moment pour activer un bullet time et varier ses combos.Par contre,on fait que de taper,pas vraiment de cinématique magistral, le côté épique sera plus prononcé dans la chorégraphie des cut-scene ou en plein gameplay puis il y’a peu de QTE et phase d’aventure,du pur Run&Gun. Quoi qu’il en soit ça reste deux excellents jeux, certains préfèrent l’un et n’aime pas l’autre puis d’autres joueurs qui apprécient les deux (surtout God of War 2,the best).

                                                      

 

  En l'espace de quelques années elle est devenue une icône vidéoludique,tout le monde est capable maintenant de la reconnaître.Tandis que le jeu fut un succès critique,.ce ne fut pas le cas pour le côté commercial. Bon démarrage,perte de vitesse et se vend sur le long terme mais au final il s’est vendu pas moins de 2 millions de copies ce qui fait un score honnête.Malheureusement qui n’a pas aidé plus que ça Platinium Games à cause d’un modèle de commerce encore défaillant,c’est sur ce dernier point que nous dévelepperons la prochaine partie.