Voici le schéma type d'un jeu physique neuf coûtant entre 50 et 70 E (pour plus d'explication : https://www.hookedgamers.com/blogs/jeffgates/2011/07/28/why_are_games_so_damn_expensive.html).Mais ceci est différent pour le dématérialisé et l'occassion.
La bonne nouvelle est qu’il a quand même bien marché mais la mauvaise est que la plupart de ses ventes venaient de l’occasion,quand le jeu fut vendu à prix brodés.Ben alors voyons, Bayonetta vaut bien plus chère que ça …
Malheureusement les ventes d’occassion n’apporte rien à l’éditeur, développeur ni au grossiste comme l'explique ce bon dossier sur Gameblog.Ca veut dire que Platinium Games,malgré leur superbe jeu,n’ont pas eu une récompense assez fructueuse.Mais ce problème était déjà présent depuis fort longtemps et devient souvent récurrent pour les jeux de second zone.
Malgré que le neuf soit plus acheté que l’occasion,ce sont toujours les mêmes qui en profitent et coulent indirectement les autres studios ayant des budgets plus modestes.Pour mieux comprendre,voici les 3 types globales de jeux vidéo :
-Les limités,free-to-play(ou pay 2 win),indépendants,bêta.Petits mais costaud ! Des jeux crées par une petite équipe avec leur propres moyens et financements dont du crownfunding comme Kickstarter.Ils sont courts,addictifs et simples,leurs qualité résident dans leurs petits prix et leurs accessibilités .Considéré comme de petits bijoux crée par des passionés pour des passionés,on reste clément et compatissant envers eux car on sait qu’il y’a un gros travail effectué derrière et de féliciter leurs efforts. Certains de ces titres ont de l’originalité et des idées à revendre.
-Les moyens,gamme du milieu.De qualité correct,ils restent assez bon et procurent aussi du plaisir à jouer.On en voit dans tous les genres,sont généralement apprécié mais ne font pas l’unaminité.Le soucis est qu’ils coûtent beaucoup trop cher et ne sont pas rentable donc le développeur/éditeur perdent de l’argent.Ce sont ce genre de jeu qui sont dans la sélecte pour la prochaine gen car ils n’auront pas les moyens pour survivre.
-Les blockbusters,jeux AAA,superproductions.Aux gros calibres les gros budgets,ce sont des jeux spectaculaires,qui décollent la rétine,en mettent plein la vue,action pour la plupart et violent.Ils ont conçus pour plaire au grand public,à un maximum de personnes du gamer chevronné au casu plus tempéré.Les créateurs de ces jeux sont des développeurs de renom pesant lourd dans l’industrie accompagné d’un éditeur mettant le paquet pour toute la pub et marketing du jeu.Même si ils se vendent bien,ils sont encore vivement fustigé par leur aspect commercials et répétitifs.
Le premier cas a de gros budgets pour faire des gros jeux et des grosses ventes,le troisième cas a de petits budgets pour faire des petits jeux et des petites ventes.Malheureusement le deuxième a le cul assis entre deux chaises,ils mettent le paquet mais leur jeux ne sont souvent pas rentable et à force d’échecs sur échecs,malgré la qualité de leur production ,la boîte coule et vous connaissez la suite.Comme le dit les analystes et experts dans le domaine (les vrais pas Madame Irma qui prédit au hasard) ,il y’aura presque plus de jeux dans la moyenne,juste des mastodontes à millions de dollars qui boufferont le reste du marché et d’irréductibles développeurs qui réaliseront leurs créations sans trop se mouiller.Alors à qui la faute ? Un peu de tout le monde,il faudrait d’abord comprendre qui achète quoi et combien.
Les jeux commerciaux visent à générer le plus d’argent possible comme le nom l’indique.Ils vont viser le plus large public possible,que ça soit des gamers chevronnés,de simple joueurs occasionnels ou de curieux citoyens encore inexpérimentés et tout ce beau monde achètent en général le jeu neuf.
Un achat n’est pas forcément bénéfique,on peut acheter par simple caprice,sur un coup de tête,par addiction,juste pour suivre une mode ou faire comme tout le monde même en se faisant escroquer (d’où le terme mougeon),aujourd’hui acheter c’est exister.C'est pour cela que nous vivons dans une société de surconsommation et matérialiste,on dépense trop alors qu’on a pas vraiment besoin,on pense que posséder est source de bonheur mais c’est loin d’être le cas.Ceci est une tout autre histoire,juste pour dire que plus on met les moyens dans un jeu plus il attira différents type de public,du moins normalement.Le marketing est très important pour un produit,pour un jeu il faut être capable de vendre même si l’acheteur y jouera peu voir pas du tout.
Le problème de l’industrie vidéoludique ne provient pas que des joueurs,il y’a aussi une mauvaise répartition des richesses.Comme cité ci-dessus,un éditeur/développeur ne gagne rien en occase,pour le soutenir nous sommes obligés de l’acheter neuf.Mais comme nous le savons tous,les temps comme les oeufs sont dures et nous sommes loin de rouler sur l’or.Tout le monde va trouver plus juste de partager 10e + 10e + 10e + 10e à des jeux qu’il a apprécié que 40e à un seul.Ce n’est pas à nous joueur à repartir notre argent aux jeux qu’on a payé.Logiquement,si un n’a pas le droit à une part du gateau alors on se dit que les autres se goinfrent avec le reste ,eh ben pas du tout ! Même les boutiques elles-mêmes ont du mal à s’en sortir et ferment les unes après les autres.Triste ironie,bien que ce soit le média culturel le plus prolifique,la vie n’est pas rose du côté de ceux travaillant dans le milieu que pour les magasins.
Pour remédier à cela,il faudrait que les coûts de productions soit moins élevés,que les recettes soit partagés équitablement entre chaque acteur du secteur (ou de mettre en place une sélection de distribution à l’achat d’un jeu),que les grossistes baissent leur prix,d’aider tel ou tel groupe,de se battre contre la concurrence déloyale,de faire des lois pour mieux encadrer ce commerce etc…Je suis pas un pro en marketing ni en vente mais on revient au même problème que le marché mondial,chacun doit faire un effort de son côté pour trouver une entente,sinon il y’aura toujours des inégalités et des partis qui gueuleront et des personnes qui perdront de l’argent ou leur emploi .Ce n’est pas les seuls à agir mais surtout la cible pour lequel le produit est destiné : le joueur lui-même.Il leur faudra une profonde réflexion, qui doivent comprendre qu’un achat,quelque soit le produit,est un acte militant ayant un réel impact sur la société et son économie .Nul besoin de le forcer à varier son catalogue ou bouleverser son mode de vie,il a juste besoin d’être sincère avec lui-même pour son bien ainsi que pour les autres.