Âmes en défense.

Ça faisait longtemps.

Alerté par le 1erNintendo Sony Direct de l’histoire de notre petite grande planète ainsi que par les récents aperçus de ces titres dans la fournaise d’un New York arpenté en métro à défaut de pouvoir s’y adonner en Limo ou tiens pourquoi pas en hélicoptère tant qu’on y est, je me suis rapidement imaginé les axes d’améliorations ubuesques qui pourrait faire de la VR le seul réel futur que mérite notre belle passion du fruit jeu vidéo. Si je m’attarde spécifiquement sur le PSVR de Sony, ce n’est pas parce que j’ai quelque chose contre l’Occulus, le Vive, l’Index, le Tong ou le Nose mais qu’avec ses 4 millions de ventes, le leader de son segment représente la particularité de se coupler avec un matériel que l’on a bien souvent déjà pour en profiter classiquement – l’investissement dans l’accessoire en devient alors un brun plus raisonné. Sa position de porte d’entrée et de locomotive pour démocratiser la VR auprès du grand public prenant tout son sens.

 

1. Sortir GTA VI sur PSVR

Cela peut sembler réducteur. Conditionner l’explosion exponentielle hypothétique d’une façon de jouer à la fortune d’un titre. Pourtant j’y crois. Pourquoi pas Call of Duty me direz-vous (ou tout autre licence brassant quelques dizaines de millions de vente chaque année). Je rétorquerai simplement que GTA V jouit déjà d’une vue FPS depuis sa sortie sur les consoles actuelles. Même si je ne doute pas du travail titanesque pour passer le tout en VR « jouable » ni du fait que le jeu n’avait pas besoin de sortir de sa vue à la 3ème personne pour y prétendre. Il n’est nullement compliqué d’imaginer l’effet que cela ferait d’arpenter les rues de Los Santos ou donc Liberty City, le casque vissé sur la tête dans l’un des univers les plus travaillés et minutieux jamais conçu. Je suis actuellement en train de poursuivre le 2nd contenu téléchargeable de mon jeu préféré GTA IV, et la perspective pour des dizaines de millions de réceptifs à la franchise de Rockstar de s’y plonger en « totale » immersion a de quoi devenir complètement maboule. Prenez-note, il va y avoir de la casse.

 

2. Toutes les exclus Sony jouables en VR

Seconde condition sinequanone à une explosion du PSVR sur la prochaine génération : développer TOUTES les prochaines propriétés intellectuelles avec le spectre de la VR au-dessus de la tête. Pour moi, il faut que les prochaines exclusivités PS5 VRStation soient totalement jouables en VR ; que celles-ci s’appellent Uncharted 5, Spider-man 2, God of War II, Horizon 2, Gran Turismo 7 ou Wild, Dreams II, Wipeout, Bloodborne 2 ou non. Sony a fait pour moi quelque chose d’impensable quand ils ont annoncé la collection WipEout Omega intégralement jouable en réalité virtuelle. Alors que personne ne croyait ça possible aussi bien ergonomiquement (c’est qu’ils vont vite ces bolides !) que financièrement. Peut-être que GT Sport va avoir une mise à jour rendant tout le jeu jouable en VR comme ça du jour au lendemain et sans même nous demander une participation forfaitaire - compréhensible au vu du boulot à abattre - de 79,99€. La partie complètement déglinguée de mon cortex vous dirait même qu’il faudrait que toutes les prochaines exclus PS5 VRStation ne soient pas seulement VR-friendly mais complètement VR-mandatory, il faut qu’elles ne soient plus jouables sur votre écran 4K flambant neuf de la semaine dernière. Je sais, ça va faire mal de se contenter de regarder Koh Lanta sur votre dernier équipement à 250€ le pixel. Comme ça, plus le choix, la VR gagne le game, Sony met la clé sous la porte parce que Microsoft n’aura rien imposé et on repart avec Facebook, Apple, Google et Amazon entre les jambes. Je m’égare un peu mais vous saisissez, quoi de mieux pour démocratiser la VR que son leader passe à la vitesse supérieure quitte à faire dépasser de quelques millions les budgets pour derrière vendre des casques à gogo !?

 

3. Continuez sur sa lancée en faisant la pare-belle aux projets plus ramassés

Vous voyant venir tel des chacaux sur une carcasse à peine défraichie, j’ai préféré anticiper. Non, il ne faut pas arrêter les jeux spécifiques à la VR, les très bonnes expériences comme – je vous mets celles qui moi m’intéresse à titre d’exemples – Batman Arkham VR, Until Dawn Rush of Blood, Moss, Farpoint, Astro Bot, Trust&Blood, WipeOut Omega, Resident Evil VII, Ace Combat 7. Je dirais qu’il faut tranquillement surmultiplier ces expériences ou jeux de plus courte durée parce qu’ils sont nécessaires comme peuvent l’être les jeux au format indépendant et qu’ils permettent d’alterner avec de jeux de plus grande envergure en termes de moyen – typiquement l’année 2018 des exclus PS est un très bon exemple avec du AstroBot et Mos qui viennent se greffer entre du SoTC Remake, GoW, Detroit et l’Araignée menteuse.

 

4. Converger vers des Lunettes

Personnellement, je n’en rien à battre de soi-disant passer pour un con avec un casque sur la tête tout en le remuant. Je n’ai pas de smartphone et bizarrement, ceux qui l’utilisent frénétiquement et qui n’ont même plus la tenue de s’arrêter de pianoter quand on a quelque chose à leur dire n’éprouvent pas ce sentiment. Par contre, question masse, ergonomie et sangle à la con, je pense que des lunettes fines et « fermées » (c-a-d qui empêche la lumière de passer) seront l’avenir de la VR pour une utilisation fluide, optimale et non fatigante. Pour sa démocratisation donc.

 

5. VRStation avec PSVR1 inclus d'office

Dis comme ça, ça ne parait pas viable économiquement. Mais vu toutes les remises que s’est mangé le PSVR à différents moments de l’année dernièrement avec des packs attractifs pour 250€ incluant le casque, pléthore de (bons) jeux, la caméra et parfois même les 2 PS Move avec, pourquoi ne pas envisager la PS5 VRStation sans lecteur optique à disons 450€ avec le casque VR inclus d’office. Le PSVR 2 étant lui bien disponible pour 400€ avec toutes les améliorations qu’on imagine pour ceux se situant constamment à l’avant de la vague.

 

 

6. Whizz wireless

A défaut de lunettes VR sans fil, commençons d’abord par un PSVR 2 sans fils. Je pense qu’il n’y a même pas besoin d’expliquer pourquoi il faut se débarrasser de toute cette merde, au plus vite.

 

 

7. Mickey Mouse

Rien de personne à l’encontre de Nintendo Labo VR ni Google Cardboard mais la VR a besoin d’une porte d’entrée accessible pour les plus jeunes et frêles bourses afin de convertir dès le plus jeune âge les jeunes joueurs aux bienfaits de la VR. Je propose donc que l’on s’inspire du partenariat entre Malboro et LU (les mikados servent en fait à convertir les plus jeunes à la cigarette) pour réaliser non pas à un PSVR en carton (ça brule !) mais en mousse. Léger, flexible et ils pourront même faire la vaisselle juste avant Bonne nuit les petits ces sales gosses. Avec insertion de la PSVita en lieu et place de la Switch et le tour est joué. A l'instar des PS Move passés du motion gaming ringard à la VR tendance, la Morta revient à la vie. Faites vos jeux, rien ne va plus.

 

8. Sortir DREAMS

Tout est dans le titre. Mais je vais développer pour atteindre mon quota de maux. Bien que je ne crois pas au concept de DREAMS de générer des jeux grandioses, tout au plus, je crois à des «expériences », plonger dans autant de bric et de broc en VR peut à termes devenir le plus grand atout de la VR pour abreuver sans cesse de contenus indépendants à même de faire rebrancher le casque chaque soir pour une petite heure d’expérience courte enchainées à la volée. A voir par contre comment des expériences vidéoludiques créées par la communauté peuvent être compatibles en VR « d’office ». Faudra-t-il que Media Molecule repasse sur chacune des créations ou les créateurs devront-ils prendre en compte l’aspect VR pour une expérience optimale ? Et si DREAMS devenait le Minecraft de la VR ?

 

9. Adoucir la pilule - passer au suppo.

Peut-être faudrait-il que la VR passe à la moulinette de l’abonnement locatif ? Après tout les voitures sont passées par là, les humains louent leur savoir et le jeu vidéo s’y met de plus en plus avec PSNow et GamePass déjà fonctionnels. Alors oui, on va surmultiplier les abonnements mais peut-être vaut-il mieux payer 120€ à l’année pour une offre VR avec casque offert pour un engagement de 2 ans minimum par exemple plutôt que faire payer plein pot le prochain casque PSVR 2 …

 


10. Suivre le Lapin Blanc

Proposer la Matrice accessible dès le menu du PSVR2. Avec la dame en rouge, cela va de soi.

Game off.


Vous l’aurez compris. Grâce à ces quelques idées complètement farfelues, la VR prendrait son envol pour de bon et vos dalles LED UHD plus grandes que l’envergure d’un 747 n’aurait plus qu’à être remisées au placard, vous permettant alors de consentir à la mise en place d’une cheminée dans votre salon pour vous chauffer l’hiver (à moins qu’une PS4 Pro suffise …). Naturellement je ne suis pas un génie, juste visionnaire. Fin de la récré.

Time Neves 2014-2019 Izzy Réservé.