Mes envies de jouer oscillent souvent entre le néant et la frénésie totale… Ces dernières semaines j’avoue avoir pas mal joué et ça fait un bien fou. Profitant de longs et nombreux week-end à rallonge auxquels j’ai souvent rattaché quelques RTT, oui je sais je suis en enfoiré, j’ai pu m’essayer à de nombreux titres sur diverses consoles.

Commençons en douceur avec la WiiU… Je vous rassure, ou je vous déçois tout de suite, ici point (encore) de Zelda : Breath of the Wild mais bel et bien, accrochez-vous, Just Dance 2017… Alors avant de recevoir vos tomates entre pleine tronche ce jeu est l’un des cadeaux d’anniversaire de ma fille… Mais j’ai bel et bien dû danser avec elle… La dernière fois que j’ai accompli un tel exploit ce fut sur Zumba fitness Party mon cul sur la commode sur 360… Autant dire tout de suite que ce n’est absolument pas le type de jeu que j’affectionne particulièrement… Dans la continuité des titres procurés pour faire plaisir aux autres j’ai chopé pour 7 euros Let's Sing 2016 sur PS4… Étant aussi bon chanteur que danseur je vous laisse imaginer le massacre… C’est sans aucun problème que ma fille me lamina également sur ce jeu… En même temps avec plusieurs années de conservatoire il ne serait en être autrement… Moi, mauvais perdant… Non…

Bref, une fois ces moments de honte et douloureux loin derrière moi je me décidai à rebrancher ma 360 dont je ne m’étais plus servi depuis 2014… Pas rancunière cette dernière démarra tranquillement. Quelques mégas de MAJ plus tard, oui mégas, pas gigas, je me retrouvais devant l’onglet de mes jeux et m’amusais à les faire défiler… Ma fille à côté de moi, je m’arrêtais sur Brothers: A Tale of Two Sons. Je me souvenais que ce jeu était un petit bijou et que son gameplay très original m’avait alors conquis. Je l’avais à l’époque terminé d’une traite en quelques heures. Je proposais à ma fille de l’essayer. Celle-ci toujours curieuse accepta volontiers. Elle n’eut pas trop de difficulté avec le gameplay même s’il lui fallu une petite phase d’apprentissage. Deux sessions de jeu plus tard, elle me rendit la manette des larmes plein les yeux… Elle était ravie et étonnée qu’un jeu vidéo puisse procurer de telles émotions… Un beau moment passé une fois de plus avec ma fille grâce aux jeux vidéo…


Je fouillai dans mes tiroirs à la recherche de jeux 360 encore sous blister ou alors à peine entamés. Gears of War: Judgment… Putain j’avais complétement oublié que je l’avais celui-là… Ni une ni deux j’insère le jeu dans ma 360 et j’ai droit à une MAJ de 4Mo… Oui 4 Mo, pas 4 Go… Et putain ça fait du bien ces micros MAJ… Un vrai bonheur… Bref concentrons-nous sur le jeu à proprement parlé. Même si c'est sûrement l’un des moins bons opus, c’est toujours un plaisir de retrouver cette licence dont j’avais essoré et adoré les 3 premiers jeux. Le principe de flashback, vu 2000 fois, fonctionne pas trop mal, même si mon unique but pour l’instant est de découper du locuste à la tronçonneuse plutôt que de me faire compter une histoire qui tienne la route… Graphiquement je me surprends à trouver cela pas trop mal et m’étonne que le gap graphique entre la 360 et la PS4 ne me gène pas plus que cela… Le seul vrai challenge est de se réhabituer à la manette 360 qui même si elle est toujours aujourd’hui pour moi la meilleure manette au monde, me demande un petit temps d’adaptation quant à l’emplacement des boutons… Après deux petites heures passées sur Gears of War: Judgment j’éteins ma 360 me promettant d’y revenir plus souvent avec en tête la folle envie de me refaire les Monkey Island et quelques rounds sur Fight Night.


Retour sur la génération actuelle avec un beau panel de jeux. Pour commencer, après avoir terminé le très bon Little Nightmares, j’ai eu l’idée quelque peu bizarre de vouloir essayer une démo de jeu hippique. Je me suis dit, bon, un petit jeu se déroulant dans le milieu de l’équitation pour ma fille cela peut être sympa et marrant… En fait ce ne fut pas du tout le cas… Horse Racing 2016 est une daube sans nom… Les problèmes de typos et de traductions effarantes sans parler de l’intérêt inexistant de ce jeu m’ont vite fait stopper cette torture. J’ai tout de même réussi à faire mourir de fatigue ma monture deux fois lors de courses hippiques… Horse Racing 2016 devrait être montré dans les écoles de développeurs de jeux comme un exemple à ne surtout pas suivre… Vraiment étonnant de voir de tels jeux en 2017…

 

Je quittais rapidement ces champs de courses de l’Enfer pour me venger sur le règne animal avec Dick Wilde jouable sur le PSVR. L’ambiance redneck fonctionne à merveille et plante le décor immédiatement. L’accent du protagoniste et l’ambiance typiquement « bouseux américain » nous transportent au cœur de marais puants et humides. Nous incarnons Dick qui comptait glander tranquillement sur son radeau afin de se boire des litres et des litres de Budweiser tout en pêchant quelques kilos de poissons… Mais les animaux du coin en ont décidé tout autrement et se sont donnés le mot pour attaquer, déchiqueter et buter ce pauvre Dick… Mais celui-ci n’a pas dit son dernier mot et pas fou, s’est rendu à sa partie de pêche armé comme un Texan… Le choix des armes est assez conséquent et varie en fonction du périphérique utilisé. Je m’explique. Si vous jouez avec les PSMoves vous deux mains seront utilisées et disposeront chacune d’une arme. Flingues, pistolets de Paint Ball, bouclier combiné avec un fusil de chasse, flèches et arc… Vos deux mains seront sollicitées. En revanche si vous disposez du Aim Controller les armes changeront. Les deux flingues laisseront place à une mitrailleuse, un harpon, un lanceur de grenades ou un fusil à pompe… Une très bonne idée de se voir proposer de nouvelles armes en fonction du périphérique choisi. Le jeu est bien défoulant mais massacrer des crocodiles, anguilles, mouettes, moustiques ou requins n’aura jamais été aussi dur. En effet je rassure les amoureux des animaux, ces derniers seront très souvent vengés tant le niveau de difficulté est fou… Trois maps, chacune proposant trois niveaux de difficulté… Je n’ai jamais pu terminer le niveau facile des trois maps tant ce jeu est difficile et sans pitié à un point que cela en devient vraiment frustrant. À réserver aux amoureux de challenge très relevés… Pour 14 euros il n’en demeure pas moins un bon défouloir.

Changement total d’ambiance avec le fabuleux, l’étonnant, le passionnant et l’unique What Remains of Edith Finch. Jeu dont il est difficile de définir le genre. Entre jeu d’exploration et d’aventure, vue à la première personne, What Remains nous propose une plongée dans les souvenirs des ancêtres morts de la famille Finch, famille de la protagoniste principale. Je ne vous dévoilerai rien ici des tenants et aboutissants, tant ce jeu, cette expérience ou ces expériences sont à découvrir par vous-même. Ces dernières sont parfois bouleversantes, d’autres fois absolument géniales voire jouissives. L’intelligence des développeurs au service de la poésie prend ici toute son sens et toute sa force, nous permettant de vivre des moments uniques et oniriques. Un jeu qui pourra vous sembler court mais qui en réalité dispose d’une durée de vie parfaite pour l’intrigue proposée. Ce jeu unique mêlant enquête et découverte d’un mystère familial morbide à travers les yeux et les tranches de vie des membres décédés de la famille Finch tout en explorant la demeure familiale, vide depuis des années, m’aura fait voyager comme jamais. Je vous recommande sincèrement et très chaudement cet OVNI fabuleux et magique qui me fait remercier le Ciel d’avoir choisi les jeux vidéo comme passion, tant ces derniers me procurent des moments magiques et hors normes.

Retour au cœur de la réalité virtuelle avec Bandit Six Combined Arms disponible sur PSVR. Ce jeu réuni deux jeux en un puisque proposant Bandit Six, nous installant au poste de mitrailleur de queue d’un bombardier, puis Bandit Six Salvo nous mettant quant à lui aux commandes de pièces d’artillerie afin de défendre de nombreuses plages de vagues d’ennemis afin d’empêcher ces enfoirés de débarquer. J’avoue que pour 12 euros je ne m’attendais à pas grand chose de génial mais j’étais tout de même très excité de pouvoir jouer à un jeu prenant place à bord d’un bombardier et de pouvoir y descendre des tonnes d’avions Allemands. Le dernier jeu entièrement dédié à ce poste dont je me souvienne était Night Gunner sur Spectrum 48ko sur lequel j’ai passé des heures et des heures à descendre des avions hostiles ou à bombarder des aérodromes ou tank ennemis.


Que ce soit pour Bandit Six ou Bandit Six Salvo la maniabilité est d’une simplicité enfantine puisque vous dirigez vos armes avec la tête et tirez avec R2… Simple mais redoutablement efficace comme souvent. À l’inverse de Dick Wilde la difficulté, même si rapidement présente, n’est en rien insurmontable. En effet plus vous jouez, plus vous récoltez des points qui vous permettront en fin de chaque mission de débloquer de nombreux bonus vous rendant plus performant à chaque nouvelle partie. Le challenge reste tout de même élevé et vous ne verrez pas rapidement la fin de chacun des deux jeux.  Mais quel bonheur tout personnel d’être à bord d’un bombardier à shooter des avions par vagues entières. À ces missions de pur shoot s’ajouteront des missions d’escorte de bombardiers que vous devrez protéger avant qu’ils ne se fassent descendre. Certains se plaindront en disant qu’il ne s’agît pas d’un long et vrai jeu en VR, certes, mais ne boudons pas notre plaisir car pour ce genre de jeu la VR fonctionne parfaitement et on s’amuse vraiment. 

Changeons à nouveau d’univers. Après Inside et Little Nightmares, Rime est un jeu à énigmes que j’attendais comme beaucoup, je pense, depuis des lustres. Tout de suite captivé par sa direction artistique et par les quelques très courtes vidéos que j'ai pu voir à droite ou à gauche j’avais hâte de pouvoir poser mes mains dessus. Je peux vous dire qu’à l’instar de What Remains of Edith Finch, j’ai été conquis dans la seconde par Rime. La direction artistique est d’une fraicheur et d’une beauté époustouflantes et l’impression de prendre le contrôle d’un dessin animé est bluffante. Que c’est beau mais que c’est beau. D’une poésie folle. Nous nous prenons immédiatement d’affection pour le protagoniste si parfaitement réalisé et si fragile. Sans parler du renard qui l’accompagne durant tout le jeu qui lui, est aussi craquant qu’une peluche. Proposant des paysages rappelant ceux déjà très réussis de The Witness, nous évoluons au coeur de cet univers avec joie, envie et bonheur. Les énigmes sont simples peut-être simplistes diront certains mais tellement bien foutues que votre instinct vous permettra d’en résoudre un bon paquet sans vraiment tourner en rond. Plusieurs fois je me suis surpris à m’arrêter de jouer pour contempler des panoramas fous de beauté et les cieux étoilés à couper le souffle. Un jeu qui pour sa beauté vaut le détour et le voyage. J’arrive presque à la fin de ce périple que je retarde le plus possible car je n’ai pas du tout envie de terminer Rime. Une autre très bonne et belle surprise de 2017 qui à n’en point douter est une grande année.

Pour conclure ces quelques semaines vidéoludiques aussi variées que possible avec du très bon et du moins bon, je terminerai par un jeu gratuit sur lequel je suis tombé complétement par hasard : 3 On 3 Freestyle. Un jeu de basket de rue qui n’a pas à rougir techniquement d’autres jeux payants du même genre. Une maniabilité qui demandera quelque temps d’apprentissage avant d’être complétement assimilée mais une fois ceci fait, vous risquez de vous amusez comme il faut. N’hésitez pas à jouer avec 2 de vos amis afin de disputer des matchs 3 vs 3, mode de jeu qui prend tout son sens ici. Je vous rassure vous pourrez jouer en solo avec une équipe contrôlée par la console qui se débrouille plutôt pas mal. De nombreux bonus vous permettront de faire évoluer vos joueurs et leurs compétences afin de devenir plus performants matchs après matchs. Un bon cru pour un jeu gratos. Perso je m’amuse bien dessus et je n’hésite pas à me faire quelques parties avant de me pieuter.

Voilà qui conclut ce survol des jeux auxquels je me suis adonné ces dernières semaines. The Last Gardian et Wipeout Omega Collection n’attendent plus que moi pour dévoiler tous leurs secrets mais ça, ce sera pour plus tard. Sans mentionner Crash Bandicoot Remastered qui sort à la fin du mois...
Rendez-vous bientôt pour un prochain post en attendant, n’oubliez pas, le jeu vidéo c’est la vie !